Le mois de juillet rime souvent avec résultats d’examens, joie ou déception selon les cas. Pour les parents, l’attente peut être tout aussi éprouvante que pour les élèves. Cette année, c’est la journaliste et productrice Aïda Touihri qui a exprimé sa frustration à la suite des résultats de son fils au bac de français. Dans un message publié sur Instagram le 11 juillet 2025, l’ancienne présentatrice de M6 n’a pas caché sa déception : « J’accuse le coup », écrit-elle avec franchise.
Connue pour avoir animé Le 12:45 et 66 Minutes sur M6 entre 2006 et 2012, la journaliste est aujourd’hui productrice et présente sur la chaîne RMC Story. Elle est aussi mère de trois enfants, dont deux garçons issus d’une précédente relation avec un diplomate, et une fille née en 2017 de son union avec le consultant sportif Bob Tahri.
Des résultats qui tombent comme un couperet
Pour Aïda Touihri, cette session du bac de français fut un choc. Elle explique que les résultats ont été relayés dans l’indifférence générale : « Certes, ce n’est pas le bac terminale, mais cela reste l’aboutissement d’une année entière de première pour mon fils, ma bataille », confie-t-elle.
Elle évoque un contexte scolaire transformé par les écrans et les distractions numériques, loin de l’époque où les élèves révisaient sans téléphones et avec une concentration plus soutenue. Malgré les efforts de son fils, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes : 8 à l’écrit, 10 à l’oral.
Un score jugé décevant pour l’adolescent, qui pensait avoir bien travaillé. Aïda rapporte les propos de son fils, qui affirme avoir lu toutes les œuvres au programme et étudié intensément. L’incompréhension domine chez la journaliste, qui écrit : « Il a trop le seum », avant de s’interroger sur les causes de cet échec.
Une réaction de mère : entre soutien, colère et rigueur
Face à cette situation, Aïda Touihri adopte une position ferme. Loin de céder au fatalisme, elle entend encadrer son fils de manière rigoureuse pour lui permettre de rebondir. Elle prend même des décisions drastiques, avec humour mais fermeté : « Il aura plus de portable jusqu’en 2050. (Au moins) ».
Sa stratégie : des devoirs de vacances et une interdiction temporaire de la PlayStation. Une réaction qui souligne son implication parentale et son refus d’accepter un échec sans agir.
Décision | Objectif |
---|---|
Suppression du téléphone | Éliminer les distractions |
Interdiction de la PlayStation | Favoriser la concentration |
Devoirs de vacances | Renforcer les acquis |
Encadrement parental actif | Accompagnement motivant |
Un échec à relativiser pour mieux rebondir
Dans son message, Aïda Touihri ne verse pas dans la fatalité. Bien qu’elle parle de « coup dur », elle relativise l’événement en appelant à la résilience : « Ce n’est pas insurmontable, mais il faudra s’en donner les moyens ». Elle insiste sur l’importance de la persévérance et de l’accompagnement parental dans ces moments difficiles.
Elle conclut son post avec un message d’espoir teinté de spiritualité : « On ne va pas le lâcher. InchAllah ». Une promesse de soutien, de détermination, et d’amour parental, qui montre que malgré la sévérité du moment, elle reste une mère profondément engagée dans la réussite de son enfant.
Les parents célèbres et la pression scolaire
Le cas d’Aïda Touihri n’est pas isolé. De nombreuses personnalités partagent leur stress à l’approche des examens. Élodie Gossuin, ancienne Miss France et mère de quatre enfants, avait elle aussi décrit l’attente des résultats comme une épreuve émotionnelle intense.
Qu’il s’agisse d’élèves anonymes ou d’enfants de célébrités, la pression scolaire reste un défi commun. Cette universalité du stress lié aux examens renforce le besoin d’un dialogue ouvert sur la santé mentale, l’échec scolaire et les moyens d’y faire face de façon constructive.
Un modèle éducatif entre exigence et bienveillance
La démarche d’Aïda Touihri reflète un équilibre entre exigence et soutien. Elle n’hésite pas à imposer des règles strictes pour cadrer son fils, mais sans jamais remettre en cause son potentiel. Ce positionnement rappelle l’importance d’un accompagnement éducatif cohérent, adapté aux défis contemporains.
Entre la multiplication des écrans, la charge mentale des élèves, et une réforme du bac parfois contestée, les parents doivent redoubler d’ingéniosité pour aider leurs enfants à réussir. Aïda Touihri incarne cette génération de parents lucides, à la fois compréhensifs et responsables.
Un message inspirant pour d’autres familles
Le témoignage d’Aïda Touihri a trouvé un large écho sur les réseaux sociaux, notamment auprès d’autres mères et pères confrontés aux mêmes réalités. Par son ton direct, son humour et sa transparence, elle encourage à affronter l’échec avec courage et méthode.
Plus qu’une anecdote familiale, son récit soulève des questions sociétales profondes sur l’éducation, la réussite et l’acceptation de l’échec comme étape vers la progression. Une voix médiatique forte qui n’hésite pas à montrer sa vulnérabilité, et c’est aussi cela, la force des figures publiques modernes.
Du stress parental à l’action éducative
Loin des projecteurs, c’est dans l’intimité de sa famille qu’Aïda Touihri vit l’une des épreuves les plus universelles : accompagner un enfant face à la déception scolaire. Si le couperet est tombé, la journaliste transforme cette difficulté en moteur d’action. Punition, planification, dialogue et soutien : tous les ingrédients sont réunis pour transformer cet échec en opportunité de rebond.
Un message puissant, sincère et inspirant, qui rappelle que l’éducation est un chemin semé d’obstacles, mais toujours porteur d’espoir.
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