Alors que le procès de Cédric Jubillar, principal suspect dans la disparition de son épouse Delphine Jubillar, approche, de nouvelles révélations sur leur quotidien et leur maison suscitent l’intérêt du public. Une enquête journalistique apporte un éclairage saisissant sur les conditions de vie du couple et sur l’état inquiétant de leur habitation.

Rappel des faits sur la disparition de Delphine Jubillar

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Cédric Jubillar contacte la gendarmerie pour signaler la disparition de Delphine, infirmière de 33 ans et mère de deux enfants. Le couple, en instance de divorce, traversait alors une période tendue. Les affaires personnelles de Delphine sont retrouvées sur place, laissant penser que son départ n’a pas été volontaire.

Rapidement, l’attitude distante de Cédric pendant les recherches alimente les soupçons. Placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, il continue de clamer son innocence. Le procès est prévu pour le 22 septembre prochain.

Une maison inquiétante surnommée "Beyrouth"

Située 19 rue Yves Montand à Cagnac-les-Mines, la maison du couple ne laisse pas une impression chaleureuse. Selon les témoignages recueillis, l’accès à la propriété est difficile : terrain boueux, herbes hautes, ronces, débris de construction, parpaings et pièces de ferraille jonchent le sol. Des pots de peinture rouillés, des bassines percées et des bâches humides complètent ce décor chaotique.

À l’entrée, les visiteurs sont accueillis par un amas de chaussures usées, de pantoufles sales et de jouets cassés. À l’intérieur, des fils électriques dénudés apparaissent un peu partout, créant un environnement potentiellement dangereux pour les enfants du couple, Louis et Elyah. Face à ce désordre extrême, certains voisins avaient surnommé l’endroit “Beyrouth”.

Récapitulatif de l’état de la maison

Un couple au bord de la rupture

Depuis plusieurs années, Delphine exprimait son ras-le-bol face à leur mode de vie. En 2017, elle envoie un message révélateur à Cédric : « Vie de bidochon, maison de bidochon, voiture de bidochon... Je n’en peux plus ». Le manque de stabilité professionnelle de Cédric, ses addictions aux jeux en ligne et au CBD aggravent les tensions.

Les témoignages recueillis indiquent que Cédric aurait, à plusieurs reprises, menacé sa femme pour l’empêcher de partir. Lui affirme qu’il ne s’agissait que de “mots en l’air”.

Après la disparition, des provocations et une nouvelle relation

Quelques mois après la disparition, Cédric entame une relation avec une femme nommée Séverine. Elle s’installe chez lui et prend soin des enfants, avant que leur relation ne prenne fin au bout de deux mois. Ce comportement intrigue l’opinion publique et alimente les débats autour de sa personnalité.

Un procès très attendu

L’ouverture du procès le 22 septembre 2025 s’annonce comme un événement judiciaire majeur. Les avocats, les proches de Delphine et les médias suivront de près chaque audience. Cédric Jubillar, rappelons-le, reste présumé innocent jusqu’à ce qu’un jugement définitif soit rendu.

Un contexte troublant

L’état délabré de la maison, les tensions conjugales et les comportements post-disparition constituent un faisceau d’éléments qui attirent l’attention des enquêteurs et du public. Cependant, seule la justice pourra déterminer la vérité dans cette affaire complexe et médiatisée.