Alors que beaucoup profitent de la saison estivale pour se ressourcer, Alessandra Ambrosio, célèbre mannequin brésilien, a décidé de s'offrir quelques jours de détente à Ibiza. L’ancienne égérie de Victoria’s Secret, aujourd’hui âgée de 44 ans, a été photographiée à bord d’un bateau en compagnie de son compagnon Buck Palmer. Vêtue d’un bikini lavande, lunettes de soleil vissées sur le nez, elle s’est affichée dans un look de plage sobre et élégant.
Mais cette sortie en mer, pourtant anodine, n’a pas échappé à l’œil critique d'internautes malveillants. En quelques heures, des commentaires désobligeants ont inondé les réseaux sociaux, prouvant une fois de plus que même les figures iconiques ne sont pas épargnées par le bodyshaming.
Des commentaires admiratifs… face à une avalanche de critiques
Sur Instagram, de nombreux fans ont salué la beauté intemporelle du mannequin : “Toujours aussi sublime à 44 ans”, “Une véritable icône de Victoria’s Secret”, “Elle rayonne, quel que soit son âge”. Ces messages positifs cherchent à contrebalancer les critiques, mais ne suffisent pas toujours à faire taire la haine en ligne.
En effet, d’autres commentaires, souvent misogynes ou déplacés, n’ont pas tardé à apparaître : “Elle est enceinte ?”, “Elle a besoin de s'entraîner”, ou encore “Elle est vieille, ce n’est plus une silhouette de rêve”. Ces remarques choquantes, malheureusement banalisées, montrent à quel point l’apparence féminine reste un terrain de jugement permanent, surtout après 40 ans.
Tableau : Répartition des types de commentaires sur les réseaux
Type de commentaire | Proportion estimée (%) | Exemples |
---|---|---|
Positifs | 55% | "Elle est magnifique", "Un corps incroyable pour son âge" |
Négatifs | 35% | "Elle est vieille", "Pas très tonique" |
Neutres / Informels | 10% | "Où a-t-elle trouvé ce maillot ?", "C'est où Ibiza ?" |
Quand le bodyshaming devient un fléau sociétal
Le bodyshaming – ou l’acte de critiquer publiquement le corps d'une personne – touche toutes les générations, tous les sexes, mais reste particulièrement virulent envers les femmes. Alessandra Ambrosio, malgré sa carrière impressionnante et son physique toujours athlétique, subit ainsi des remarques humiliantes uniquement basées sur son âge ou ses formes supposées.
Cette forme de cyberharcèlement, trop souvent banalisée, a pourtant des conséquences réelles : estime de soi en berne, anxiété, dépression... Le fait que des personnalités publiques en soient victimes n’excuse en rien ce comportement. Pire, cela donne parfois un sentiment d’impunité à ceux qui le pratiquent.
Vieillir sous les projecteurs : un défi permanent pour les femmes
Dans une société obsédée par la jeunesse et les standards irréalistes de beauté, vieillir en public est un véritable défi. Pour les femmes célèbres, chaque ride, chaque changement corporel devient sujet à débat. Pourtant, le temps qui passe n’altère en rien la valeur, la compétence ni la beauté réelle.
Alessandra Ambrosio incarne ce paradoxe : autrefois célébrée pour sa silhouette jugée parfaite, elle est aujourd’hui critiquée pour… la même chose, mais avec 20 ans de plus. Comme si le corps féminin ne devait exister que dans une étroite fenêtre temporelle définie par des normes superficielles.
Une carrière impressionnante qui mérite le respect
Il est bon de rappeler qu'Alessandra Ambrosio n’est pas seulement un visage ou un corps. Elle a été l’un des anges les plus célèbres de Victoria’s Secret, défilant pendant près de 17 ans sur les podiums du monde entier. Elle a aussi collaboré avec les plus grandes marques de mode, lancé sa propre ligne de vêtements et figuré en couverture des plus prestigieux magazines.
En parallèle de sa carrière professionnelle, elle est aussi une mère de famille impliquée et une femme d’affaires accomplie. Ces aspects, trop souvent éclipsés par des jugements superficiels, méritent d’être soulignés avec fierté.
Zoom sur sa vie personnelle : amour, famille et équilibre
Depuis 2023, Alessandra partage sa vie avec Buck Palmer, bijoutier et créateur de contenu. Ensemble, ils forment un couple discret mais complice, souvent aperçu dans des cadres idylliques à travers le monde. Avant cette relation, elle a été mariée à Jamie Mazur, homme d’affaires américain, avec qui elle a eu deux enfants : Anja, 15 ans, et Noah, 12 ans.
Malgré les critiques, elle continue d’affirmer sa personnalité, son style de vie sain et son amour pour la nature, les voyages et sa famille. Un équilibre qu’elle assume pleinement, et qui inspire de nombreuses femmes à travers le monde.
Pourquoi les critiques visent-elles toujours les femmes ?
Une réalité frappante émerge dans les commentaires en ligne : les femmes célèbres sont bien plus souvent visées que leurs homologues masculins. Qu’une actrice prenne du poids, qu’un mannequin vieillisse, ou qu’une chanteuse s’affiche sans maquillage… Les réactions sont immédiates, violentes et souvent dégradantes.
Ce phénomène s’inscrit dans une culture de l’image où la perfection féminine est exigée, quel que soit le contexte. Les hommes, eux, bénéficient souvent d’une image valorisée avec l’âge – celle du “mature”, du “charismatique”. Une inégalité flagrante que les médias et le public doivent apprendre à déconstruire.
Réagir face au bodyshaming : tolérance et sororité
Face à cette vague de haine, de plus en plus de célébrités – femmes et hommes – osent dénoncer les critiques corporelles. Le body positivity, mouvement qui prône l’acceptation de tous les corps, prend de l’ampleur, notamment sur les réseaux sociaux. Alessandra Ambrosio, sans jamais répondre directement aux haters, incarne cette attitude zen et résiliente.
Les soutiens sont nombreux : internautes, fans, célébrités ou anonymes prennent régulièrement la parole pour défendre le droit d’être soi-même, à tout âge. Ce climat de sororité numérique devient essentiel dans la lutte contre les standards oppressants.
Être femme, belle, libre… à 44 ans et au-delà
Alessandra Ambrosio, malgré les critiques, continue de vivre pleinement sa vie, assumant son âge, ses choix, son apparence. À 44 ans, elle démontre qu’on peut être forte, belle, mère, amoureuse, libre... sans devoir se justifier.
Son exemple est un rappel puissant : aucun corps ne mérite d’être jugé. Il est temps que les mentalités évoluent, pour permettre à chacun, et surtout à chaque femme, de s’épanouir sans peur du regard des autres. Et si nous commencions dès aujourd’hui à célébrer la diversité, la maturité et la beauté sous toutes ses formes ?
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