Figure emblématique de la télévision française, Alessandra Sublet s’est imposée par sa spontanéité et sa sincérité. Depuis son retrait du petit écran pour embrasser une carrière de comédienne, elle n’a jamais cessé de surprendre. Invitée récemment sur France Bleu, dans l’émission Dans le rétro de Déborah Grunwald, elle s’est exprimée sans détour sur un sujet encore délicat : le divorce.

Deux divorces, un même cap, la sincérité envers soi-même

L’ancienne présentatrice n’élude rien de son vécu. Elle reconnaît que son premier divorce, bien qu'émotionnellement chargé, fut plus simple car il n’impliquait pas d’enfants. En revanche, sa seconde séparation avec le producteur Clément Miserez, père de ses deux enfants, fut plus complexe : « Même si ça s’est banalisé, ça reste traumatisant, c’est dur un divorce », confie-t-elle avec lucidité.

Alessandra Sublet, une mère engagée pour le bien-être de ses enfants

Maman de Charlie (née en 2012) et Alphonse (né en 2014), elle refuse l’idée de sacrifier le bonheur individuel au nom d’un modèle familial conventionnel. Selon elle, « rester ensemble pour les enfants » est une illusion dommageable. « Je crois que c’est une bêtise », tranche-t-elle. « Les enfants sont des éponges. »

Réussir son divorce, une philosophie de co-parentalité

Malgré la séparation, Alessandra Sublet met en avant la qualité de la relation post-divorce avec le père de ses enfants. Elle parle même d’un « divorce réussi », reposant sur le respect mutuel et la communication. « Il faut que les deux adultes soient intelligents parce qu’on le fait pour nos enfants », affirme-t-elle.

Un héritage familial stable, une vision moderne de la famille

Issue d’une famille unie, avec des parents mariés depuis plus de 50 ans, Alessandra Sublet n’a pas grandi dans la peur de l’éclatement familial. Pourtant, elle reconnaît que chaque histoire est unique et que le bonheur ne passe pas toujours par la pérennité du couple. « Mes enfants sont heureux et épanouis », affirme-t-elle, malgré la cicatrice que laisse toujours une séparation.

Quand la séparation devient une libération

Dans le podcast Les Vagues du magazine ELLE, elle évoque le divorce comme un tournant essentiel : « Le jour où je me suis sentie à ma place pour la première fois ». Reprendre sa liberté a été une démarche libératrice, un retour à soi-même. Elle admet s’être dit : « Ce n’est pas ta vie, ce n’est pas ce qui te rend heureuse ». Depuis, elle affirme avoir trouvé sa véritable voie.

Refus du modèle traditionnel, un choix assumé

À 47 ans, Alessandra Sublet se définit comme un « électron libre ». Elle rejette le modèle du couple traditionnel et revendique une vie indépendante. Le mariage ou la vie à deux sous le même toit ne font plus partie de ses objectifs. Ce rejet du conformisme s’accompagne d’une grande sérénité. Elle incarne une nouvelle génération de femmes pour qui la liberté personnelle prime sur les attentes sociales.

Une personnalité publique aux convictions fortes

Fille de l’ancien footballeur Joël Sublet et cousine éloignée de Willy Sagnol, la Lyonnaise affiche un parcours personnel et professionnel remarquable. Elle a su s’extraire des injonctions médiatiques et conjugales pour tracer sa propre route. Aujourd’hui comédienne et mère comblée, elle est aussi une femme en paix avec ses choix.

Un témoignage inspirant et résolument moderne

Le parcours d’Alessandra Sublet illustre une réalité contemporaine : le divorce n’est plus un échec mais une étape possible vers l’épanouissement. Par son témoignage, elle invite à reconsidérer les normes sociales autour du couple et de la famille. Avec courage et lucidité, elle redonne ses lettres de noblesse à une notion souvent stigmatisée : le droit d’être soi.