Billy Joel critique l'album blanc des Beatles : une analyse sans filtre

27-07-2025 11:43 Stars Billy Joel
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À 76 ans, Billy Joel traverse une période difficile sur le plan de la santé. Diagnostiqué d'une hydrocéphalie à pression normale, il a annoncé le report de sa tournée mondiale à 2026. Toutefois, dans le podcast Club Random animé par Bill Maher, il rassure : « Je me sens bien ». Il admet que l’origine de cette anomalie reste floue, mais s’amuse de ses anciennes habitudes : « Je pensais que c'était à cause de la boisson ».

 

Des goûts musicaux affirmés

L’échange s’est ensuite orienté vers les albums doubles les plus iconiques. Si Billy Joel cite Goodbye Yellow Brick Road d’Elton John comme une référence absolue, il se montre en revanche très critique envers un monument du rock : le White Album des Beatles.

 

"Une collection de chansons bâclées"

Joel ne cache pas son désintérêt pour ce disque sorti en 1968 : « Je ne suis pas un grand fan de l’album blanc ». Selon lui, l’album souffre d’un manque d’unité : « On dirait une collection de chansons qu’ils n’ont pas terminées... parce qu’ils étaient trop défoncés ou parce qu’ils s’en fichaient ». Il poursuit : « John Lennon était déjà en train de se détacher du groupe et Paul McCartney portait tout le projet ».

 

Le "White Album" en chiffres

Année de sortie Nombre de titres Exemplaires vendus Genres abordés
1968 30 +20 millions Rock, folk, blues, expérimental

 

Un album qui divise

Pour de nombreux fans et critiques, The Beatles — surnommé « l’album blanc » — est un chef-d’œuvre d’éclectisme. Des titres comme Back in the U.S.S.R., Ob-La-Di, Ob-La-Da ou encore Helter Skelter témoignent de la diversité du groupe. Pourtant, pour Joel, cette diversité manque de cohérence.

 

Comparaison avec d’autres doubles albums

En plus de critiquer l’album des Beatles, Billy Joel s’en prend également à Tommy des Who : « Il y a trop de remplissage ». Pour lui, un bon double album doit maintenir une qualité constante et non diluer son propos sur deux disques.

 

Une critique qui surprend

La déclaration de Billy Joel a provoqué de vives réactions. Certains l’accusent d’ingratitude envers un groupe fondateur, tandis que d’autres saluent son honnêteté. Il rappelle néanmoins que même les plus grands artistes connaissent des périodes moins prolifiques, et que l’objectivité peut faire défaut quand l’émotion l’emporte.

 

Le point de vue de Joel : entre franchise et analyse

Le musicien insiste sur le fait que ses propos ne visent pas à dénigrer la légende des Beatles, mais plutôt à offrir un regard sincère : « Tout n’est pas sacré parce que c’est signé Beatles ». Une déclaration qui ravive le débat éternel entre culte et esprit critique dans l’univers musical.

Une liberté d’opinion assumée

La franchise de Billy Joel sur un album aussi symbolique que le White Album rappelle que le monde de la musique reste un espace de subjectivité et de débats passionnés. Dans un contexte où les icônes sont parfois sacralisées, son avis tranche et nourrit la réflexion sur l’évolution artistique et les attentes du public.

Crédit photo : Abaca
Rédacteur
Julien
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Passionné d'actualité musicale et télévisuelle. Je décrypte les tendances musicales et les grands temps forts de la télévision française.

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