Ce jeudi soir, France 2 relance l’émission culte Intervilles à 21h10. Parmi les figures phares de cette nouvelle édition, on retrouve Bruno Guillon, animateur bien connu du paysage audiovisuel français. Ce retour à l’écran est l’occasion idéale pour s’intéresser de plus près à son parcours, son avenir et ses aspirations professionnelles hors caméras.

Un regard lucide sur la durée de vie d’un animateur

Dans une interview accordée au Figaro TV Magazine en juin dernier, Bruno Guillon a livré une réflexion honnête sur la précarité du métier d’animateur. Lorsqu’il évoque la crainte d’un éventuel désintérêt du public, sa réponse est sans équivoque :

"Le public a un droit de vie ou de mort sur nos carrières. Si, à un moment, ils ne veulent plus me voir, ils changent de chaîne, mes audiences baisseront, on me dira : 'merci Bruno Guillon', alors j'arrêterai. Je sais qu'un jour, cela arrivera, c'est pour cela que je jouis de l'instant présent."

Une déclaration empreinte de lucidité, qui souligne la nature volatile de la notoriété et la nécessité d’anticiper l’avenir dans un milieu aussi compétitif.

La mémoire courte de la télévision française

Bruno Guillon ne se fait pas d’illusions sur la longévité des carrières à l’antenne. Il constate que de nombreux confrères, jadis incontournables, ont été mis de côté sans ménagement :

"Il y a beaucoup d'animateurs qui ont fait les heures de gloire du petit écran. Puis quand ils ont commencé à moins marcher, on les a foutus dehors avec perte et fracas, et on les a hélas vite oubliés."

Cette prise de conscience le pousse à envisager une transition progressive vers d’autres formes de création, loin de la lumière des projecteurs.

Prêts ! : la société de production de Bruno Guillon

Conscient que la télévision ne garantit pas une sécurité de carrière à long terme, Bruno Guillon a fondé sa propre société de production, baptisée Prêts !. Une structure polyvalente qui produit à la fois des contenus radiophoniques, des fictions pour le petit écran et des projets cinématographiques.

Il précise : "J'ai monté la société 'Prêts !', qui produit des émissions de radio que je n'anime pas, des films pour le cinéma et des fictions télévisées."

Des projets ambitieux aux côtés de grands noms du cinéma

Les ambitions de Prêts ! sont à la hauteur de la carrière de son fondateur. Plusieurs projets d’envergure sont déjà en développement, notamment :

Ce positionnement stratégique permet à Bruno Guillon d’assurer une continuité professionnelle tout en s’émancipant de son rôle d’animateur.

Une équipe expérimentée à ses côtés

Pour mener à bien cette aventure entrepreneuriale, Bruno Guillon s’est entouré de collaborateurs chevronnés issus de l’univers de la comédie et de la production audiovisuelle. Il s’agit de deux professionnels qu’il connaît de longue date :

• Un ancien membre de l’équipe des Nuls, ayant participé à la création de formats humoristiques majeurs ;
• Un producteur ayant évolué chez Gaumont et Disney, deux poids lourds du cinéma international.

Ce noyau dur permet à Prêts ! d’aborder le développement de contenus avec rigueur, innovation et ambition.

Un avenir maîtrisé, loin du feu des projecteurs

Avec cette structure, Bruno Guillon prouve qu’il ne se contente pas d’être un visage familier du petit écran. Il anticipe avec pragmatisme l’évolution de sa carrière et se donne les moyens de continuer à créer, même si un jour les caméras se détournent de lui.

"Le jour où les gens ne voudront plus me voir, je me mettrai en retrait. Je commence déjà à y penser.", confie-t-il. Une vision sereine et constructive de l’après, qui témoigne de sa capacité à rebondir.

Bruno Guillon, bien plus qu’un animateur

Bruno Guillon est aujourd’hui une figure incontournable de la télévision et de la radio françaises. Mais loin de s’endormir sur ses lauriers, il prépare activement la suite. À travers Prêts !, il bâtit une nouvelle carrière fondée sur la création, la production et la mise en valeur de talents.

Dans un milieu médiatique en perpétuelle mutation, sa capacité à anticiper et à diversifier ses activités constitue un modèle inspirant. L’avenir, pour lui, s’écrira aussi bien derrière la caméra que devant.