À l'occasion des 54 ans de Calogero, l'occasion est idéale pour mettre en lumière une figure discrète mais essentielle de la scène musicale française : Gioacchino Maurici, son frère aîné. Compositeur talentueux et collaborateur fidèle, il a su se forger une réputation dans l'ombre, au service de noms prestigieux tels que Johnny Hallyday, Céline Dion, Florent Pagny, Louane et bien d'autres.

Un frère discret mais incontournable dans la carrière de Calogero

Calogero, né le 30 juillet 1971, n’a jamais caché l’importance de sa famille dans son parcours artistique. Gioacchino, son frère aîné, est présent dès les débuts, notamment au sein du groupe Les Charts. Ensemble, ils ont traversé les décennies musicales en partageant une même passion : la composition.

Alors que Calogero brille sur scène, Gioacchino reste dans les coulisses, mettant son génie mélodique au service des textes. Leur collaboration donnera naissance à plusieurs titres incontournables du répertoire francophone.

Des titres emblématiques signés à quatre mains

Parmi les œuvres marquantes du duo, on retrouve :

Une carrière autonome au service des plus grands

En parallèle de ses collaborations avec Calogero, Gioacchino Maurici développe une carrière indépendante, riche et diversifiée. Il rejoint le label de Pascal Obispo en 1998, marquant ainsi le début de nombreuses collaborations prestigieuses :

• Florent Pagny – « Châtelet-les-Halles », « L’air du temps », « Je trace »
• Johnny Hallyday – « Ça ne finira jamais » (2008)
• Françoise Hardy – « La pluie sans parapluie » (album Noir et Blanc, 2010)
• Louane – « Si t’étais là »
• Céline Dion – « Le Miracle » (album Sans attendre)

Une empreinte marquée dans les comédies musicales

Gioacchino Maurici a également contribué à de nombreuses comédies musicales à succès :

• Les Dix Commandements (2000)
• Circus (2012)
• Robin des Bois avec M. Pokora (2013–2014)

Un père de famille fidèle à ses valeurs

Calogero, loin des artifices des réseaux sociaux, incarne une forme de sobriété familiale et artistique. Il interdit les écrans à table, privilégie la transmission des valeurs humaines et refuse l’exposition médiatique inutile. Cette posture est partagée avec son frère, qui œuvre dans l’ombre, loin des projecteurs.

Le chanteur confiait dans une interview : « Je suis nostalgique pour mieux m’accrocher à l’avenir ». Un positionnement artistique et éthique, hérité en grande partie de son environnement familial.

Un duo fraternel au service de la musique française

Le tandem Calogero–Gioacchino Maurici démontre que derrière les plus grandes carrières se cachent souvent des liens familiaux puissants. Cette alchimie fraternelle nourrit une œuvre dense et sincère qui résonne auprès de plusieurs générations d’auditeurs.

Comme le soulignait Calogero dans une interview au Dauphiné Libéré : « Très honnêtement, c’est l’un des meilleurs mélodistes que je connaisse. » Une reconnaissance sincère pour un frère resté fidèle, humble et résolument talentueux.