À seulement 26 ans, Camille Gottlieb, fille de la princesse Stéphanie de Monaco, a entrepris une transformation physique impressionnante, perdant 28 kilos en l'espace de quelques mois. Ce changement spectaculaire ne repose ni sur un programme sportif intensif, ni sur une opération chirurgicale, mais bien sur une démarche personnelle, un rééquilibrage alimentaire rigoureux et le soutien indéfectible de sa mère.

Une démarche intime, loin des diktats

Invitée d’un podcast diffusé par Monaco Info, Camille s’est exprimée avec franchise sur son parcours de perte de poids. Refusant les discours formatés, elle aborde son cheminement avec honnêteté. Ce n’est pas une injonction extérieure ni un événement déclencheur brutal qui a motivé son changement, mais une réflexion personnelle et un échange avec son meilleur ami Mehdi.

« Je n’ai pas eu de déclic en mode : 'C’est maintenant ou jamais'. C’est plutôt une accumulation de prises de conscience. Pendant le confinement, j’ai pris du poids, alors que j’étais déjà en surpoids », explique-t-elle avec authenticité.

Un duo solidaire avec Mehdi et une mère déterminée

Camille décide de se reprendre en main avec Mehdi, son ami proche, qui partage également cette volonté de transformation. Ensemble, ils s’engagent dans un processus d’amélioration de leurs habitudes alimentaires. « Mehdi a perdu 33 kilos en moins d’un an avec un régime strict. De mon côté, j’ai opté pour un rééquilibrage alimentaire », précise-t-elle.

Installés chez Stéphanie de Monaco durant le second confinement, les deux amis peuvent compter sur le soutien de la princesse, qui prend une part active à leur quotidien : « Maman a dit : ‘Vous allez être sérieux tous les deux, je vais vous faire à manger.’ »

Un nouveau rapport à la nourriture

Le changement ne se limite pas à l’assiette. Il s’accompagne d’un travail de fond sur le rapport émotionnel à la nourriture. Camille explique : « Avant, la nourriture me rassurait. C’était un automatisme, un réflexe. J’ai dû me rééduquer, retirer ces comportements ancrés depuis longtemps. »

Elle raconte aussi la confrontation entre son héritage culinaire normand — « le beurre, le fromage » — et l’approche plus diététique de sa mère, adepte des aliments sains et des viandes blanches.

Une perte de poids sans activité physique

Fait notable : cette transformation s’est opérée sans recours à l’exercice physique. « J’ai perdu 28 kilos entre novembre et juillet sans faire de sport. J’ai mangé beaucoup moins, j’ai réduit la taille de mon estomac progressivement. »

Un résultat obtenu uniquement par la discipline alimentaire, avec le soutien constant de sa mère : « Elle me disait : 'Que tu fasses 50, 70 ou 120 kilos, je t’aime pareil'. »

Affronter les critiques avec lucidité

Camille ne cache pas les critiques reçues en ligne ou dans sa vie publique. « Ce n’est pas parce qu’une personne m’a traitée de ‘grosse’ que cela doit devenir une vérité. » Elle rappelle que les attaques sur le physique en disent plus sur ceux qui les profèrent : « Les gens malheureux sont souvent ceux qui critiquent le plus. »

Dans une société où l’image demeure centrale, son discours fait figure de contre-pied. Elle invite à une solidarité féminine accrue : « Entre femmes, c’est tellement compliqué. Il faut qu’on se soutienne, qu’on se serre les coudes. »

Un message puissant pour les jeunes générations

Par ce témoignage sincère, Camille Gottlieb donne une voix à celles et ceux qui, chaque jour, luttent contre les standards de beauté imposés. Elle prouve qu’une transformation physique peut être menée sans violence, sans sport intense, mais avec de la volonté, un environnement bienveillant et une prise de conscience personnelle.

Son récit inspire, car il conjugue authenticité, vulnérabilité et courage. Et surtout, il montre que derrière chaque métamorphose visible se cache un travail invisible : celui de la confiance en soi, de l’acceptation, et du respect de son propre rythme.

Un exemple de résilience et de lucidité

Camille Gottlieb n’a pas seulement perdu du poids ; elle a gagné en sérénité, en clarté sur elle-même et sur ce qui compte vraiment. En partageant son histoire, elle rappelle que l’amour de soi ne passe pas par la conformité, mais par l’alignement avec ses propres valeurs et son bien-être intérieur.

Une leçon précieuse dans un monde qui valorise trop souvent l’apparence au détriment de la santé mentale.