Icône de mode et influenceuse suivie par des millions de personnes, Emily Ratajkowski profite actuellement de vacances ensoleillées sur la côte amalfitaine. Ses clichés en bikini, publiés sur Instagram, suscitent à la fois admiration et critiques, relançant la conversation sur la sexualisation et le féminisme à l’ère des réseaux sociaux.

Vacances glamour sur la côte amalfitaine

En août 2025, Emily Ratajkowski — surnommée Emrata par ses fans — a partagé sur son compte Instagram une série de photos capturant ses moments de détente en Italie. Le premier cliché, qui a particulièrement attiré l’attention, la montre de dos, contemplant le panorama azur de la côte, vêtue d’un bikini léopard minimaliste qui souligne sa silhouette athlétique.

Ces images témoignent d’une ambiance estivale légère : baignades, balades en bateau, repas en terrasse et jeux avec son fils. Une courte vidéo la montre plongeant avec élégance dans une eau turquoise, renforçant l’atmosphère de dolce vita qui émane de ses publications.

Une influenceuse habituée aux réactions contrastées

Avec plus de 500 000 « likes » en quelques heures, ces photos ont largement circulé sur les réseaux. Les commentaires se partagent entre compliments admiratifs et remarques critiques, certains accusant la star de « toujours se sexualiser » ou de normaliser une hypersexualisation du corps féminin.

Ces réactions ne sont pas nouvelles. Depuis ses débuts dans le mannequinat et la télévision, Emily Ratajkowski est confrontée à ce double regard : celui qui célèbre sa beauté et celui qui remet en question la compatibilité entre son image sensuelle et son engagement féministe.

Emily Ratajkowski, une féministe qui assume sa sensualité

Emily Ratajkowski défend depuis des années un féminisme moderne et inclusif. Dans une interview accordée à SELF, elle expliquait : « Si une femme décide de s’habiller sexy, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas féministe. Si c’est son choix et que cela lui fait du bien, c’est parfait ».

Pour elle, la mise en valeur volontaire de son corps peut être un acte d’empowerment. Elle l’a affirmé à plusieurs reprises, notamment dans Maxim : « Je trouve du pouvoir en célébrant et en partageant ma sexualité. Je pense que mon corps est beau, et beaucoup de corps différents le sont aussi ».

Le livre “My Body”, une introspection sur l’hypersexualisation

Dans son ouvrage My Body (2021), Emily Ratajkowski a néanmoins nuancé son discours en explorant les limites de cette liberté. Elle y raconte comment, tout en profitant de la validation masculine, elle a progressivement pris conscience de sa participation involontaire à un système patriarcal qui valorise avant tout l’apparence physique des femmes.

Cette réflexion introspective lui a permis de poser un regard plus critique sur sa carrière, tout en continuant à défendre le droit des femmes à s’exprimer et à se montrer comme elles le souhaitent.

Les enjeux de la sexualisation sur les réseaux sociaux

La question de la sexualisation du corps féminin en ligne est au cœur de nombreux débats sociétaux. Si certains y voient une manière de reprendre le contrôle de son image, d’autres estiment que cette tendance perpétue des normes esthétiques irréalistes et renforce les stéréotypes sexistes.

Emily Ratajkowski incarne cette tension : une femme qui revendique sa liberté tout en évoluant dans un système qui exploite le corps féminin comme objet de désir et de consommation.

Les réactions du public entre soutien et critiques

Pour mieux comprendre la diversité des réactions suscitées par les publications d’Emily Ratajkowski, voici un tableau illustratif :

Emily Ratajkowski et la série “Too Much”

En parallèle de ses publications estivales, Emily Ratajkowski est à l’affiche de la série Too Much réalisée par Lena Dunham. Elle y partage l’écran avec Adèle Exarchopoulos, autre figure de la scène artistique et féministe.

Ce rôle marque une nouvelle étape dans sa carrière, lui permettant de développer une image plus diversifiée et de s’impliquer dans des projets artistiques qui vont au-delà de la mode et des réseaux sociaux.

Entre liberté et critique sociale

Emily Ratajkowski reste une personnalité polarisante : admirée pour sa beauté et son assurance, critiquée pour ce que certains perçoivent comme une participation à l’hypersexualisation du corps féminin. Ses vacances en Italie et les clichés qui en résultent ne sont qu’un nouvel épisode de cette histoire complexe, où glamour, militantisme et contradictions s’entremêlent.

Qu’on l’approuve ou non, Emily Ratajkowski continue d’utiliser sa visibilité pour interroger la place du corps féminin dans notre société, un sujet qui, manifestement, ne laisse personne indifférent.