Depuis quelques jours, la toile s’agite autour d’un supposé duo entre Gims et Lara Trump, épouse d’Eric Trump et belle-fille de l’ancien président américain. L’information, initialement relayée par Paris Match, évoquait un projet musical conjoint intitulé "Makassi". Selon un producteur proche de Lara Trump, cette dernière, grande admiratrice de Gims, aurait insisté pour enregistrer une chanson avec l’artiste franco-congolais. Une révélation qui a rapidement pris une ampleur médiatique considérable.

Les origines de la rumeur et l’emballement médiatique

Le producteur de Lara Trump aurait déclaré à la presse que cette dernière "suivait Gims depuis des années" et souhaitait ardemment collaborer avec lui. Ce duo improbable entre une figure de la scène musicale urbaine française et une chanteuse country américaine à l’ancrage politique marqué a immédiatement suscité de nombreuses interrogations. S’agissait-il d’une alliance artistique sincère ou d’un coup de communication ? Les critiques n’ont pas tardé, notamment du côté de Booba, éternel rival de Gims, qui n’a pas manqué de commenter sur les réseaux sociaux.

Un featuring annulé avant même sa sortie

Alors que le morceau aurait été finalisé et qu’un clip devait être tourné à Manhattan selon Le Parisien, Gims a tenu à clarifier la situation. Dans une story Instagram publiée le 23 juillet 2025, l’artiste a déclaré sans équivoque : « Il n’y aura pas de featuring avec Trump ». Il précise également ne pas avoir de producteur en lien avec ce projet, se désolidarisant ainsi de Liil Serge Mbeutcha, qui aurait été à l’origine de la coordination du duo. Une manière claire pour Gims de se distancier de toute polémique politique ou médiatique.

La réaction de Gims face aux critiques

Dans une seconde publication, Gims a répondu avec assurance aux attaques dont il est la cible : « Bien tenté, mais le downfall ce n’est pas pour maintenant ». Il remercie ses fans – qu’il appelle ses "cavaliers" – pour leur fidélité et promet de finir sa carrière "sur une bonne note et en beauté". Il conclut avec une phrase devenue virale : « Je suis déjà mort, vous ne pouvez donc rien contre moi ». Des propos qui traduisent à la fois une volonté de se recentrer sur sa musique et une posture de défi face aux tentatives de déstabilisation.

Un succès commercial qui ne faiblit pas

Malgré cette affaire, Gims reste une figure incontournable de la scène musicale francophone. Son projet "Le Nord se souvient" a dépassé les 391 000 ventes digitales, confirmant sa capacité à fédérer un public fidèle. Mieux encore, il a annoncé une quatrième date à Paris La Défense Arena, un lieu emblématique qui consacre les plus grandes carrières musicales. Ce succès témoigne de la solidité de sa stratégie artistique et de son influence toujours croissante.

Une stratégie de communication maîtrisée

En coupant court à la rumeur via ses réseaux sociaux, Gims a démontré sa capacité à contrôler sa narration médiatique. Son intervention rapide a permis d’éviter un emballement plus large, tout en renforçant son image d’artiste indépendant et apolitique. Cette gestion de crise renforce également son lien avec sa fanbase, qui apprécie sa franchise et sa fidélité à ses principes.

Un buzz contrôlé et une image préservée

En mettant fin aux spéculations autour d’un éventuel duo avec Lara Trump, Gims a su préserver son intégrité artistique et maintenir le cap sur ses objectifs. Son succès commercial, conjugué à une communication directe et efficace, confirme sa place centrale dans le paysage musical français. L’affaire "Makassi", bien qu’avortée, aura permis à l’artiste de réaffirmer ses valeurs et son indépendance.