Lors de sa prestation remarquée au Lovely Brive Festival, Helena, artiste révélée par la Star Academy, a été violemment critiquée pour sa tenue jugée "inappropriée". Au centre de cette polémique, une nouvelle manifestation de grossophobie qui interroge la place des normes de beauté et le sexisme prégnant dans l'univers musical et médiatique.
Une artiste engagée dans la défense du body positive
Helena Bailly, connue pour son titre Summer Body, s'est imposée comme une figure du mouvement body positive en France. À travers ses textes et ses apparitions publiques, elle revendique une beauté plurielle et affirme que chaque morphologie mérite d'être valorisée. Un engagement qui dérange certains internautes encore prisonniers de stéréotypes archaïques.
Une tenue de scène qui déclenche une vague de critiques
Lors de son concert au Lovely Brive Festival, Helena arborait un ensemble composé d'un short en cuir, d'une brassière et de bas. Un look assumé, artistiquement pensé, mais qui a suscité des commentaires virulents. Pour certains, cette tenue serait trop "sexy" pour son corps. Ce jugement dévalorisant s'est propagé sur les réseaux sociaux, relayé notamment par des plateformes de divertissement.
La chanteuse s'est ainsi retrouvée au cœur d'une attaque grossophobe, rappelant que les standards de beauté imposés aux artistes féminines restent très restrictifs.
Les réactions indignées de ses fans
Face à ces critiques injustifiées, de nombreux internautes ont pris la parole pour soutenir Helena. Dans les commentaires Instagram, les messages de soutien se sont multipliés : "Tu es magnifique Helena, ignore les haters", "Il est temps d'en finir avec ces injonctions sur la taille 38", "Premièrement chacun porte ce qu'il veut, deuxièmement elle est sublime".
Ces réactions illustrent une prise de conscience croissante face aux discriminations physiques dans les sphères publiques, et un soutien massif à celles et ceux qui osent briser les normes imposées.
Grossophobie et sexisme : deux poids, deux mesures
Ce qui frappe dans cette affaire, c'est la nature sexiste des critiques formulées. Alors que de nombreuses artistes arborent des tenues minimalistes sans susciter de polémique, Helena est ciblée uniquement en raison de sa morphologie. Une injustice qui rappelle que la grossophobie s'inscrit pleinement dans le système sexiste que subissent les femmes artistes.
Type d'attaque | Motif invoqué | Public ciblé |
---|---|---|
Grossophobie | Tenue jugée inadaptée | Femmes hors normes |
Sexisme | Jugement sur la tenue | Artistes féminines |
Un combat qui va au-delà de la scène
Helena n'en est pas à sa première expérience de stigmatisation. Dans diverses interviews, elle a dénoncé la banalisation des remarques sur le poids dans le monde du spectacle. Son engagement artistique est également un acte militant qui participe à une transformation progressive des représentations.
Le choix de porter des tenues audacieuses sur scène devient alors un geste politique : celui de réclamer la liberté de s'exprimer, de performer, et d'exister dans son corps sans honte.
Des internautes révoltés face aux normes imposées
Sur les réseaux sociaux, les internautes ne se sont pas contentés de soutenir la chanteuse. Ils ont aussi interpellé les standards sociaux en vigueur : "On vit dans un monde où, peu importe comment tu t'habilles, on te critiquera toujours", "Certains devraient se regarder dans le miroir avant de parler", ou encore "Je ne comprends même pas qu'on la qualifie de ronde. Elle est simplement normale".
Autant de commentaires qui traduisent un ras-le-bol grandissant vis-à-vis du body shaming, et une volonté collective de redéfinir la beauté sur des bases plus inclusives.
Un malaise sociétal persistant mais combattable
L'affaire Helena Bailly est révélatrice d'une fracture toujours présente dans nos sociétés : celle entre les normes oppressives et le droit à l'auto-acceptation. En assumant son corps, ses choix vestimentaires et son message artistique, Helena participe à la déconstruction des carcans sexistes et grossophobes.
Le soutien massif reçu en ligne montre que les mentalités évoluent. Mais le chemin reste long pour que la diversité corporelle ne soit plus l'objet de jugements, mais une richesse pleinement intégrée à la représentation culturelle.
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