Sonia Dubois, ancienne chroniqueuse emblématique de l’émission Frou-Frou diffusée dans les années 90, a récemment partagé un bouleversant témoignage sur son impressionnante transformation physique. Celle qui a longtemps incarné la voix des femmes en surpoids a perdu 60 kilos en l’espace de six mois. Une décision radicale mais mûrement réfléchie, qu’elle assume pleinement aujourd’hui.

Dans une interview accordée au média Mesdames, l’ex-figure du petit écran affirme être passée de 130 kilos à un poids stable oscillant entre 67 et 69 kilos. Elle insiste cependant : cette victoire n’est pas définitive. "L’obésité est une maladie chronique dont on ne guérit jamais. Il faut être vigilante en permanence."

Un combat quotidien contre l’addiction alimentaire

Pour Sonia Dubois, la lutte contre les compulsions alimentaires s’apparente à celle d’un alcoolique. "Je ne peux pas manger qu’un peu. C’est une horloge, un métronome qui me rappelle constamment que j’ai faim", confie-t-elle. Une vigilance constante est de mise, car une seule journée d’inattention peut suffire à faire basculer.

Elle associe sa boulimie à un traumatisme plus profond, lié à son enfance. "J’ai horreur du vide. Je comblerai toujours ce manque affectif originel." Ces propos, déjà évoqués dans des entretiens avec France Inter et Femme Actuelle, révèlent une souffrance intérieure qui perdure malgré les apparences de contrôle retrouvées.

Tableau récapitulatif : Évolution pondérale de Sonia Dubois

Un sentiment d’appartenance maintenu envers les personnes obèses

Malgré cette transformation physique impressionnante, Sonia Dubois affirme rester profondément solidaire du "clan" des personnes souffrant d’obésité. Elle ne considère pas sa perte de poids comme une rupture, mais comme une nouvelle manière d’appréhender sa condition : "Je fais toujours partie de cette famille. L’obésité ne disparaît pas, elle se contrôle."

Critiquée par certains qui l’accusent de renier son combat passé, elle répond avec sérénité : son expérience lui donne aujourd’hui une légitimité nouvelle pour sensibiliser, aider et comprendre.

Une reconversion inattendue mais choisie : de la télévision à l’enseignement

Maman d’Hippolyte, né le 7 août 2009, Sonia Dubois a décidé de quitter les plateaux télévisés pour se consacrer à une mission de terrain. Depuis six ans, elle enseigne en tant qu’institutrice en Seine-Saint-Denis, dans une école de banlieue. Un choix personnel, motivé par une volonté de contribuer activement à l’éducation des enfants issus de milieux parfois défavorisés.

"Ces enfants du 93 ne doivent pas être oubliés", explique-t-elle au média Mesdames. Elle se dit aujourd’hui pleinement épanouie dans ce rôle d’enseignante, en accord avec ses valeurs humanistes et sociales.

La télévision : un chapitre clos, mais fondateur

Si elle ne regrette pas son passé médiatique, Sonia Dubois reconnaît avoir tourné la page. L’univers télévisuel lui a permis de s’affirmer, mais son véritable équilibre semble aujourd’hui trouvé loin des caméras. Elle évoque néanmoins avec reconnaissance les années passées aux côtés de Christine Bravo, dans une émission qui fut avant-gardiste à bien des égards.

À travers son parcours, Sonia Dubois incarne une femme résiliente, capable de se réinventer. Son témoignage résonne comme un message d’espoir pour tous ceux qui luttent contre les troubles alimentaires ou cherchent à donner un nouveau sens à leur vie.

Un exemple de transformation inspirante

Sonia Dubois nous rappelle que la métamorphose personnelle ne se limite pas à l’aspect physique. Elle s’inscrit dans une démarche globale : mentale, émotionnelle, professionnelle. Elle prouve qu’il est possible de renaître, même après une longue période de doute ou de mal-être.

À travers ses engagements, son honnêteté et sa force intérieure, elle demeure une figure attachante et inspirante, bien au-delà de sa carrière télévisuelle. Une véritable renaissance que de nombreux lecteurs sauront reconnaître et saluer.