Enjoy ! Marguerite brise les codes avec son premier single : « Les filles, les meufs », une déclaration pop, queer et assumée

Marguerite brise les codes avec son premier single : « Les filles, les meufs », une déclaration pop, queer et assumée

Publié le : 18-04-2025 10:20 | Catégorie : Stars

Artiste : Marguerite

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Marguerite, révélée dans la dernière saison de la Star Academy, lance son tout premier single "Les filles, les meufs". Un titre pop audacieux et profondément personnel qui célèbre sa bisexualité avec une sincérité bouleversante. Portrait d’une artiste qui n’a pas peur de chanter haut et fort ce qu’elle est.



Une artiste révélée à la télévision… mais née pour la scène

Marguerite, 24 ans, a conquis le cœur du public lors de la dernière édition de la Star Academy. Avec sa voix claire, ses performances habitées et son sens aigu de l’interprétation, elle s’est rapidement imposée comme l’une des personnalités les plus marquantes de la saison. Originaire de Paris, Marguerite n’a pourtant rien d’un produit formaté : entre passion pour la chanson française, fibre artistique héritée de ses inspirations féminines et un goût certain pour la comédie, elle s’est imposée comme une artiste complète.

Sur scène, elle a notamment brillé lors de duos émouvants avec Hoshi ou Lucky Love, où sa capacité à transmettre l’émotion a ému de nombreux téléspectateurs. Si elle n’a pas remporté la compétition – c’est Marine qui est repartie avec le trophée – Marguerite a gagné bien plus : la reconnaissance du public et une visibilité qui lui permet aujourd’hui de prendre son envol musical.



"Les filles, les meufs" : une déclaration pop à sa vérité intérieure

Lancée en pleine pause entre deux dates de la tournée Star Academy, Marguerite frappe fort avec un premier single intitulé "Les filles, les meufs", un hymne pop aussi entraînant que sincère. Confectionné avec Vincha, le talentueux auteur-compositeur qui a notamment travaillé avec Helena et Barbara Pravi, ce morceau s’impose comme un cri du cœur aussi libérateur que fédérateur.

Dans une ambiance électro-pop qui rappelle les univers d’Angèle ou de Fishbach, Marguerite aborde sans détour un sujet encore trop peu abordé dans la pop francophone : la bisexualité. Avec des paroles assumées, elle chante son attirance pour les femmes, sa quête d’acceptation et sa libération personnelle.

« Désolé les gars mais moi je préfère les filles, les femmes, les meufs / J'me sens plus tranquille quand y'a des filles dans la teuf / Je préfère les filles, les femmes, les meufs / J'me sens mieux dans ma vie depuis que je l'ai dit, que j'aime les filles aussi »

Un texte fort, poétique et sans détours, qui touche autant par sa franchise que par sa tendresse.



Une chanson qui fait écho à une génération en quête d’authenticité

Avec Les filles, les meufs, Marguerite ne se contente pas de faire de la musique : elle raconte son histoire. Issue d’une fratrie de trois garçons, la jeune chanteuse explique dans une note d’intention à quel point il a été difficile de trouver sa place dans un monde encore très codifié. Chanter, écrire et créer sont pour elle des manières d’explorer ses questionnements intimes et sociétaux.

« C’est compliqué de grandir, je m’en pose des questions, mais les chanter, ça fait moins peur et ça y répond un peu », confie-t-elle.

Cette quête identitaire et émotionnelle, Marguerite la partage avec une génération de jeunes qui, comme elle, cherchent à se définir en dehors des normes. En osant aborder ouvertement sa bisexualité, elle devient une voix pour beaucoup, dans un monde où l’orientation sexuelle est encore parfois source de tabous et de préjugés.



Un clip à fleur de peau, entre douceur et vulnérabilité

Pour accompagner son premier single, Marguerite a choisi un clip intimiste et sobre, réalisé en plan rapproché, où elle se montre au naturel. Sans artifices, elle livre un regard franc à la caméra, assume ses imperfections et célèbre sa féminité dans toute sa diversité. Ce parti pris esthétique, loin des clichés pop ultra-produits, renforce le sentiment de proximité avec l’artiste.

La démarche est résolument féministe et inclusive. En mettant en avant une représentation sincère de l’amour et du désir au féminin, Marguerite ouvre un espace où chacun peut se reconnaître, au-delà des étiquettes.



Une nouvelle génération d'artistes féminines engagées

Marguerite s’inscrit dans la lignée de cette nouvelle génération de chanteuses françaises qui n’ont pas peur de revendiquer leurs valeurs et leurs combats à travers la musique. À l’instar d’artistes comme Pomme, Angèle, Suzane ou Clara Luciani, elle mêle engagement et émotion, dans une démarche artistique profondément personnelle.

Loin des discours formatés, son écriture se veut authentique, vibrante et directe. Elle aborde à la fois la liberté sexuelle, la place des femmes dans la société et la pression exercée sur les corps et les identités. Un choix courageux dans un paysage musical encore frileux face à ces thématiques.



Ce que ce single dit de l’avenir musical de Marguerite

Marguerite ne compte pas s’arrêter là. Selon Columbia, son label, elle travaille actuellement sur un premier EP attendu pour cette année. L’orientation musicale semble claire : une pop française aux accents électro, mélodique, sincère et politique. Les thématiques de la découverte de soi, du féminisme et de la fluidité des genres seront au cœur de ce projet.

Son premier single agit déjà comme une promesse : celle d’un univers singulier, personnel et audacieux. En seulement quelques minutes, Les filles, les meufs impose Marguerite comme l’une des nouvelles voix queer les plus prometteuses de la scène musicale francophone.



Une réaction chaleureuse du public et des réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, la sortie du single a été saluée par un accueil enthousiaste. Sur TikTok comme sur Instagram, de nombreux fans ont partagé des extraits du morceau, commenté les paroles et exprimé leur admiration pour le courage et la sincérité de Marguerite.

« C’est tellement important d’avoir des artistes comme elle »,
« Enfin une chanson qui parle de bisexualité sans clichés ! »,
« Elle me fait pleurer et danser en même temps »,
peut-on lire parmi les nombreux commentaires.

L’engouement est réel, et il confirme que Marguerite a réussi à établir un lien émotionnel puissant avec son public, bien au-delà de la simple émission de télé-crochet.



Conclusion : Une voix libre, une étoile montante

Avec Les filles, les meufs, Marguerite ne se contente pas de lancer un single : elle affirme une identité artistique et humaine. Son premier pas dans l’industrie musicale est un acte de courage, d’authenticité et de création. Dans un monde où l’on demande encore aux artistes de rentrer dans des cases, elle choisit de les faire exploser avec des mots simples, des sons modernes et un cœur grand ouvert.

La Star Academy lui a ouvert une porte. Aujourd’hui, elle entre pleinement dans la lumière, en étant exactement qui elle est. Et c’est peut-être là, la plus belle des victoires.


À surveiller de très près : l’EP de Marguerite prévu pour 2025, et peut-être une tournée solo ?

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