Maya Lauqué s’est imposée comme une personnalité phare du paysage médiatique français. Avec son professionnalisme, sa bienveillance naturelle et son sourire communicatif, elle a su conquérir un large public. Cependant, en tant que figure publique, elle est également exposée aux critiques, parfois acerbes, émanant des réseaux sociaux et de certains téléspectateurs.
Une ascension remarquable sur France 2
Après une saison réussie à la tête de l’édition week-end de Télématin sur France 2, Maya Lauqué se voit confier un rôle de premier plan en semaine, du lundi au jeudi, dès 6h30, aux côtés de Damien Thévenot. Cette nouvelle visibilité s’inscrit dans un changement stratégique de la chaîne publique, qui a décidé d’écarter Flavie Flament et Julien Arnaud du programme. Pour Maya Lauqué, il s’agit d’une promotion significative, mais également d’une exposition accrue aux regards du public.
La réponse d’une journaliste expérimentée face aux critiques
Dans une vidéo publiée le 17 juillet sur son compte Instagram, Maya Lauqué partage avec sincérité les remarques désobligeantes qu’elle a reçues au sujet de son apparence à l’antenne. Habillée d’une robe camel, la journaliste se livre avec émotion dans les locaux de France Télévisions.
« Il y a quelques semaines, j'ai reçu des commentaires pas très agréables sur une tenue que je portais à l'antenne et une coiffure que j'avais faite ce jour-là. »
Elle montre alors plusieurs messages reçus, comme : « Cela vous donne une très mauvaise mine, c'est dommage », ou encore « C'est quoi ce déguisement et cette coiffure ? » Ces remarques, bien que jugées superficielles, n’en restent pas moins blessantes.
Le poids des mots : un impact sous-estimé
Forte de ses 20 ans d’expérience dans le journalisme, Maya Lauqué affirme qu’elle parvient à prendre de la distance. Néanmoins, elle souligne que ces commentaires ont des répercussions sur son entourage :
« Ce n'est pas très grave, mais j'ai une famille, des amis qui lisent aussi ces commentaires. »
La journaliste appelle à une prise de conscience collective quant à l’impact psychologique des critiques sur les personnalités publiques, souvent perçues à tort comme insensibles aux jugements extérieurs.
Agir pour sensibiliser : un message fort
Maya Lauqué ne se contente pas de dénoncer ; elle agit. En partageant ces messages, elle souhaite provoquer une réflexion :
« Ce n’est peut-être pas mal que les gens qui les écrivent se rendent compte de l’impact que ça peut avoir. »
Elle insiste sur l’effet de groupe souvent rencontré dans les phénomènes de cyberharcèlement. Un commentaire isolé peut sembler anodin, mais répété, il devient destructeur.
Le cyberharcèlement : une réalité médiatique croissante
Le cas de Maya Lauqué illustre une tendance inquiétante : l’augmentation des attaques personnelles à l’encontre des figures médiatiques. Le cyberharcèlement, amplifié par l’anonymat en ligne, touche aujourd’hui de nombreux professionnels, notamment dans le monde du journalisme.
Conséquences du cyberharcèlement | Exemples dans les médias |
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Dégradation de la santé mentale | Dépression, anxiété chez les journalistes |
Impact sur la vie professionnelle | Auto-censure, retrait médiatique |
Pression sur les proches | Familles ciblées ou affectées indirectement |
Une parole libérée et salutaire
En prenant la parole, Maya Lauqué participe à libérer la parole sur un sujet souvent minimisé. Elle incarne une génération de journalistes conscientes des enjeux numériques et sociales, qui choisissent d’affronter la haine avec pédagogie et dignité.
Vers une responsabilité collective
Ce témoignage invite les internautes, mais aussi les diffuseurs, à prendre leurs responsabilités. Il rappelle l’importance d’un cadre éthique dans l’usage des réseaux sociaux, et le devoir de respect envers les individus exposés médiatiquement.
La visibilité implique des devoirs. En tant que citoyens numériques, nous avons tous un rôle à jouer pour construire un espace digital plus bienveillant.
Une animatrice engagée et résolue
À travers cette initiative, Maya Lauqué démontre son courage et sa lucidité. Elle affirme son engagement pour une télévision respectueuse, où la critique constructive a sa place, mais où les attaques personnelles n’ont pas lieu d’être. Son message, clair et posé, résonne comme un appel à la responsabilité collective.
En assumant de « ne pas plaire à tout le monde », la journaliste montre qu’elle est bien plus qu’une animatrice : une femme libre, lucide et engagée.
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