Depuis leur départ fracassant de la famille royale britannique en 2020, Meghan Markle et le prince Harry ont souvent été pointés du doigt pour leur style de vie luxueux. Entre héritages familiaux et contrats avec des géants du streaming, les Sussex ont construit un véritable empire financier. Mais d’où vient réellement leur fortune ? Plongée dans les coulisses d’un couple aussi médiatique que mystérieux.

Le Megxit : un tournant stratégique et lucratif

En janvier 2020, Meghan Markle et le prince Harry annonçaient leur retrait de leurs fonctions royales. Une décision historique qui a bouleversé l’équilibre de la monarchie britannique. Rapidement installés en Californie, ils ont su transformer leur exil en opportunité financière. Entre interviews explosives, documentaires, livres et partenariats, le couple a misé sur sa notoriété mondiale pour bâtir sa fortune.

Si certains les soupçonnaient d’avoir des difficultés financières à leur départ, les années suivantes ont prouvé le contraire. Meghan et Harry ont signé des contrats avec des plateformes influentes, comme Netflix et Spotify, leur assurant des revenus à plusieurs millions de dollars.

Des héritages royaux conséquents et discrets

Avant même de monétiser leur image, le prince Harry bénéficiait déjà de solides ressources. En effet, il a hérité avec son frère William de 13 millions de livres sterling (environ 16 millions d’euros) de la part de leur mère, la princesse Diana, décédée tragiquement en 1997. Un héritage qui a constitué le premier socle financier du jeune duc de Sussex.

Mais ce n’est pas tout. En 2024, pour ses 40 ans, Harry aurait touché un nouvel héritage de 7 millions de livres sterling (près de 8,2 millions d’euros), légué par son arrière-grand-mère Elizabeth Bowes-Lyon, surnommée "la reine mère", décédée à 101 ans en 2002.

Des sommes considérables qui, bien que souvent passées sous silence, représentent une part importante de la richesse actuelle du couple Sussex.

Le silence des Windsor sur les revenus : une tradition familiale

La discrétion règne autour des finances royales. Tandis que le prince William continue de s’acquitter du taux d’imposition le plus élevé pour le duché de Cornouailles, sans pour autant en dévoiler les détails, son frère Harry semble suivre une ligne similaire.

La présentatrice Esther Okraku, dans une émission diffusée par The Sun, a critiqué ce manque de transparence. Selon elle, peu de personnes osent questionner directement Meghan et Harry sur l’origine exacte de leur fortune.

« Ils n’ont sans doute pas gagné tout cet argent par leur seul mérite. Pourquoi personne ne les critique ? Peut-être parce que ce serait mal vu… Mais il faudrait avoir la même exigence envers William », a-t-elle estimé.

Quand Harry demande encore de l’aide financière à Charles III

Selon le journaliste Robert Jobson dans son livre Our King Charles III – The Man and The Monarch Revealed, les tensions financières entre Harry et son père auraient débuté bien avant leur départ officiel. Il affirme que le roi Charles III aurait cessé de répondre aux appels de son fils cadet après que celui-ci aurait demandé plusieurs fois des aides financières.

Le passage soulignant : « Charles a cessé de prendre les appels après que son fils l'a injurié et a demandé des fonds à plusieurs reprises lors de leurs échanges tendus » laisse entendre une rupture aussi personnelle que financière au sein de la famille.

Contrats mirobolants : Netflix, Spotify et Spare

L’indépendance du couple s’est concrétisée par la signature de contrats d’envergure avec des plateformes de renom. Leur accord avec Netflix, évalué à 80 millions de dollars sur cinq ans, a donné naissance à plusieurs projets, dont la série documentaire "Harry & Meghan", largement visionnée à travers le monde.

En parallèle, le couple avait signé un contrat estimé à 20 millions de dollars avec Spotify pour produire du contenu audio exclusif. Bien que cette collaboration ait été interrompue, elle leur a permis de renforcer leur image de marque aux États-Unis.

Harry, de son côté, a également publié ses mémoires intitulées Spare, pour lesquelles il aurait perçu une avance de 20 millions de dollars, selon Page Six. Un coup éditorial majeur, renforcé par l’émotion et les révélations contenues dans le livre.

Un tableau récapitulatif des revenus connus des Sussex

Meghan Markle lance sa marque : As Ever

Jamais à court de projets, Meghan Markle a récemment lancé sa propre marque baptisée As Ever. Peu de détails ont filtré sur les produits et services exacts proposés, mais les experts prévoient que la duchesse pourrait transformer cette nouvelle initiative en succès commercial majeur.

De nombreuses célébrités américaines ont déjà réussi à capitaliser sur leur image pour bâtir des marques florissantes (Rihanna, Gwyneth Paltrow, etc.), et Meghan semble suivre cette voie avec confiance.

Un couple qui divise : entre admiration et scepticisme

Malgré leurs réussites, Meghan et Harry suscitent de nombreuses critiques. Certains dénoncent une instrumentalisation de leur histoire avec la monarchie pour générer du profit. D'autres les applaudissent pour leur capacité à sortir d’un système rigide et à réussir autrement.

Leur fortune actuelle reflète donc à la fois leur privilège d’origine, leurs décisions audacieuses et leur stratégie médiatique bien orchestrée.

Transparence sélective et empire médiatique

Les finances de Meghan Markle et du prince Harry demeurent un mélange fascinant de fortune familiale et de gains liés à l’image publique. Héritiers d’un passé royal et désormais entrepreneurs de leur destin, ils incarnent un nouveau modèle de célébrité, à la croisée des mondes royal et hollywoodien.

Malgré les critiques, leur portefeuille bien rempli semble prouver que leur pari était le bon. Et si l’avenir reste incertain, une chose est sûre : le couple Sussex sait comment captiver l’attention… et faire fructifier chaque apparition.