Depuis leur retrait officiel de la famille royale britannique, Meghan Markle et le prince Harry continuent de susciter un intérêt médiatique intense. L’ancienne actrice américaine serait à l’origine d’un projet ambitieux, qui aurait même effrayé les membres du Palais de Buckingham en raison de ses potentielles répercussions sur la monarchie. À travers une biographie récente, des révélations précises mettent en lumière les motivations profondes de la duchesse de Sussex et le climat tendu qu’elle aurait contribué à créer au sein de la Couronne.

Les conséquences du Megxit : un bouleversement dans la famille royale

Le Megxit, terme popularisé pour désigner le départ volontaire du duc et de la duchesse de Sussex de leurs fonctions royales, a marqué un tournant majeur pour la monarchie britannique. Cette décision, perçue comme une rupture avec les traditions, a engendré de nombreuses controverses. Meghan Markle et le prince Harry ont choisi de s’émanciper des contraintes institutionnelles, optant pour une vie indépendante tout en continuant à attirer l’attention du public et des médias.

La révélation de sujets sensibles, notamment des accusations de racisme dans une interview accordée à Oprah Winfrey, ainsi que la publication d’un livre autobiographique dévoilant des tensions internes, ont exacerbé les frictions. En outre, les multiples procédures judiciaires engagées par le couple contre la presse britannique renforcent ce sentiment de défiance envers la « Firme », expression utilisée pour désigner la famille royale.

Un plan secret pour éclipser la reine Elizabeth II

Selon Tom Quinn, auteur de la biographie Yes Ma’am, le Palais de Buckingham s’est trouvé préoccupé dès l’arrivée de Meghan Markle à Londres. L’écrivain rapporte que la duchesse aurait nourri des ambitions qui ne s’inscrivaient pas dans la ligne officielle dictée par la Couronne. Ce projet aurait consisté à s’imposer médiatiquement au point d’« éclipser » la reine Elizabeth II, une idée jugée inacceptable et troublante par l’institution.

Le protocole royal exige une certaine humilité et un respect strict des règles établies, où la souveraine reste le centre incontesté de toutes les activités officielles. Or, Meghan Markle aurait voulu s’affranchir de cette hiérarchie rigide, au grand dam des conseillers du Palais.

Les motivations profondes de Meghan Markle

Dans la famille royale, chaque membre doit se conformer aux obligations et restrictions imposées par la tradition et la monarchie. Tom Quinn souligne que Meghan Markle n’a pas pleinement compris que « rejoindre la famille royale, c’est devenir un serviteur de la famille », renonçant en grande partie à ses libertés personnelles.

Un compromis aurait été envisagé, notamment la possibilité pour le couple de Sussex de consacrer un temps limité à leurs activités personnelles, tout en maintenant un engagement officiel restreint. Toutefois, ce compromis n’a pas satisfait Meghan Markle, qui aspirait également à une autonomie financière et une reconnaissance indépendante.

Tableau : Comparaison des attentes royales vs aspirations de Meghan Markle

Les projets entrepreneuriaux du couple Sussex

Pour subvenir à leurs besoins et conserver une certaine indépendance, Meghan Markle et le prince Harry ont multiplié les partenariats commerciaux. Parmi eux figurent une série documentaire sur Netflix relatant leur vie au sein et en dehors de la famille royale, ainsi qu’un podcast sur Spotify. Meghan a également lancé sa propre marque alimentaire, As Ever, tandis que le couple s’est aventuré dans la production exécutive de divers contenus audiovisuels.

Le dernier projet en date, lancé en juillet 2025, est une gamme de vins californiens signée Meghan Markle, qui s’inscrit dans une stratégie diversifiée visant à capitaliser sur leur image et à s’affranchir financièrement.

Les conséquences pour la monarchie britannique

Le comportement de Meghan Markle et du prince Harry a provoqué des remous au sein de la famille royale, mettant à l’épreuve la cohésion d’une institution historique. Le refus de respecter les codes traditionnels a été perçu comme une menace pour l’image de la Couronne, d’autant plus sensible depuis le décès de la reine Elizabeth II en 2022 et l’accession au trône du roi Charles III.

Ce contexte souligne la difficulté pour la monarchie d’évoluer face aux exigences modernes de transparence, d’indépendance individuelle et de gestion médiatique, à l’heure où les membres royaux cherchent à conjuguer devoirs et liberté personnelle.

Le cas Meghan Markle illustre parfaitement les tensions entre tradition et modernité qui traversent aujourd’hui la famille royale britannique. Son projet d’éclipser la reine Elizabeth II, bien que controversé, témoigne d’une volonté profonde de redéfinir son rôle et d’exister au-delà des cadres stricts imposés par la monarchie.

Cette dynamique a bouleversé le fonctionnement interne de la Couronne et continue de susciter débats et interrogations sur l’avenir de la monarchie dans un monde en constante évolution.