Une publicité frauduleuse déclenche la colère de l’humoriste
C’est un message alarmé et ferme que Muriel Robin a publié sur Instagram le 17 avril dernier. Connue pour son humour tranchant et son engagement personnel, la comédienne s’est exprimée avec une rare colère après avoir découvert qu’une publicité en ligne utilisait son image, sa voix et son identité — générées par intelligence artificielle — pour promouvoir un prétendu produit amincissant, sans son accord.
« Je tiens à vous le dire très clairement : je n’ai jamais tourné ce film, je n’ai jamais donné mon accord. Je ne soutiens en aucun cas ce produit ni cette société », a-t-elle déclaré dans une story.
La société en question, nommée SLIMPAL, aurait diffusé un contenu vidéo frauduleux où Muriel Robin semblait faire la promotion d’un produit "miracle" pour perdre du poids. Cette publicité mensongère, générée par des outils d’IA, s’inscrit dans un phénomène croissant d’usurpation numérique visant des personnalités publiques.
Tableau récapitulatif de l’affaire
Éléments clés | Détails |
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Personnalité concernée | Muriel Robin |
Date de révélation | 17 avril 2025 |
Entreprise incriminée | SLIMPAL |
Type d’usurpation | Utilisation de son image et de sa voix générée par IA |
Produit promu | Produit minceur présenté comme "miraculeux" |
Réaction de Muriel Robin | Démenti public + annonce de poursuites judiciaires |
Plateforme de diffusion | Internet (réseaux sociaux, sites publicitaires) |
Message clé de l’artiste | "Restons vigilants face à ces dérives de l’IA" |
Une atteinte au droit à l’image et à l’intégrité artistique
Muriel Robin a dénoncé cette publicité comme une « atteinte grave à [son] droit à l’image et à [son] intégrité artistique et personnelle », soulignant la gravité d’un tel acte dans un monde de plus en plus confronté aux dangers de la désinformation numérique.
Ce genre de pratiques, facilitées par des technologies d’intelligence artificielle générative, permet de recréer visuellement et vocalement n’importe quel individu. Le grand public est ainsi confronté à des faux contenus de plus en plus crédibles, exploitant la notoriété de personnalités pour manipuler des consommateurs.
Un phénomène qui touche de plus en plus de célébrités
Muriel Robin n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, plusieurs figures publiques ont été victimes d’escroqueries ou de détournements similaires :
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Brad Pitt (faux) : Une femme nommée Anne avait été arnaquée de 360 000 € par un escroc se faisant passer pour l’acteur.
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Karine Le Marchand : La présentatrice avait dénoncé des comptes TikTok usurpant son identité.
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Jean Dujardin, Michel Cymes, ou encore Stéphane Plaza ont également vu leur image utilisée frauduleusement dans des publicités santé ou financières.
Ces cas se multiplient, malgré les tentatives de régulation. Les autorités peinent à suivre le rythme des évolutions technologiques, notamment en matière de contenus générés par IA.
Réaction de l’humoriste et mesures judiciaires
Déterminée à ne pas laisser l’affaire sans suite, Muriel Robin a confirmé son intention d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette escroquerie numérique. Elle a également tenu à remercier les internautes qui l’ont alertée.
"Je vous tiendrai informés des suites juridiques. Restons vigilants face à ces dérives de l'IA", a-t-elle conclu.
Son engagement pourrait faire date et inciter d’autres personnalités à agir plus fermement contre ces abus, tout en sensibilisant le public à ne pas relayer ce type de contenu trompeur.
Conclusion : Une prise de conscience nécessaire face aux dérives de l’IA
L’affaire Muriel Robin illustre de manière concrète les dangers liés à l'utilisation abusive de l’intelligence artificielle dans le monde numérique actuel. Plus que jamais, la question de la protection des données personnelles, de l’image et de la voix devient cruciale. L’artiste joue ici un rôle de lanceuse d’alerte, appelant à une mobilisation citoyenne et politique face à ces manipulations.
Si la justice suit son cours, cette affaire pourrait devenir un cas d’école juridique, symbolisant la nécessité d'encadrer plus fermement les usages de l’IA dans la sphère publique.