Le jeudi 17 juillet 2025, l’église Saint‑Roch à Paris (1er) a accueilli une cérémonie intimiste en hommage à Thierry Ardisson, animateur emblématique décédé le 14 juillet à l’âge de 76 ans d’un cancer du foie. De nombreux invités triés sur le volet se sont rassemblés à 16h30, dans un climat de recueillement, autour d’Audrey Crespo‑Mara et des enfants de l’Homme en noir. Retour sur une journée empreinte d’émotion, de symboles forts et de confidences publiques.
Des obsèques en toute intimité
La cérémonie s’est déroulée devant un public restreint, selon le souhait de la veuve, Audrey Crespo‑Mara. L’entrée était réservée à une cinquantaine de proches, anciens collaborateurs et personnalités du monde des médias. À l’accueil, la journaliste a pris le temps, avec bienveillance et discrétion, de saluer les convives un à un. Ce geste, précis et porté par des émotions palpables, a même été à l’origine d’un léger embouteillage à l’entrée, comme le rapportait un correspondant de BFM TV.
L’accueil personnalisé d’Audrey Crespo‑Mara
Toutes les personnes présentes ont vécu un moment intense : bises, mots chuchotés, regards chargés de douleur et de tendresse. Les enfants – Manon, Ninon et Gaston – ainsi que l’épouse de Thierry, entourés de membres de la famille, ont incarné l’affection et le soutien. Audrey a prononcé un discours poignant, entre récit intime et hommage public, invitant à célébrer l’homme libre et entier qu’elle aimait tant.
La symbolique du cercueil noir
Autre moment très remarqué : l’arrivée du cercueil, d’un noir mat saisissant, à 16h30 précises, comme si chaque détail avait été millimétré. Le choix d’un cercueil noir, extrêmement rare en France, était signifiant. À l’image du style de Thierry Ardisson – toujours en noir – ce cercueil reflète son caractère « pointilleux et méticuleux », a commenté un journaliste. « Il a mis en scène jusqu’au bout » soulignait encore le reportage, révélant que tout avait été pensé pour un ultime hommage à son image.
Les enfants présents à l’honneur
Manon, Ninon et Gaston, les trois enfants de Thierry, faisaient partie des convives, prêts à accompagner leur père dans cette ultime démarche. Gaston, notamment, est un sportif de haut niveau, ce qui ajoute une dimension poignante au symbolisme de cette transmission intergénérationnelle. La tension émotionnelle était palpable quand Audrey, belle-mère et amie, a prononcé des mots vibrants, à la fois ancrés dans la tristesse et remplis de gratitude.
Une cérémonie riche en émotions
L’assemblée réunie comportait des proches, des professionnels du monde audiovisuel et quelques visages publics. Mais l’ambiance est restée sobre, respectueuse, dans une atmosphère de recueillement. Les références aux émissions cultes de Thierry – Tout le monde en parle, Salut les Terriens – étaient nombreuses, soulignant l’impact de sa carrière et la place qu’il occupait dans le cœur des téléspectateurs.
Les mots touchants de Raquel Garrido
À la sortie de l’église, Raquel Garrido, ancienne chroniqueuse des Terriens du dimanche ! (C8), s’est confiée devant les caméras. Elle a décrit la cérémonie comme un moment apaisé, rempli de respect pour l’homme qu’il était. Elle a évoqué l’opportunité qu’elle a eue d’apprendre auprès de lui :
« On est tous privilégiés d'avoir pu apprendre à ses côtés non seulement un métier, mais aussi un rapport à la vie, entre audace et liberté. »
Elle a ajouté que ce départ était envisagé dans la paix, en accord avec la personnalité méticuleuse de Thierry : « Il voulait partir dans un calme retrouvé. »
Invités et ambiance : un moment rare
Le public n’était pas là, mais les visages présents parlaient d’eux-mêmes. Des collaborateurs historiques, des fidèles de ses émissions, des journalistes et certains politiques avaient fait le déplacement. Tous témoignaient d’un profond respect et d’une admiration sincère. Ce rassemblement discret contrastait avec la pompe habituelle, soulignant que pour Thierry Ardisson, l’essentiel devait être vécu dans l’intimité.
Organisation minutieuse de la cérémonie
Tout semblait minutieusement organisé. Le déroulement respectait les horaires fixés, les discours étaient codifiés et la logistique fluide. Des photos rares, un service d’ordre discret, et aucun décor superflu. Tout visait à honorer la mémoire d’un homme qui aimait contrôler sa mise en scène jusqu’au bout.
Points forts du déroulé de la cérémonie
Moment | Détail |
---|---|
16h30 | Arrivée du cercueil, pile à l’heure |
Accueil | Audrey Crespo‑Mara saluant chaque invité |
Discours | Allocution de la famille et de Raquel Garrido |
Cérémonie | Références aux émissions et au style de Thierry |
Sortie | Hommages spontanés et ambiance feutrée |
L’hommage discret mais puissant des proches
Le choix d’une cérémonie privée, loin des flashs intempestifs, a permis aux proches de vivre un moment sincère. Audrey et leurs enfants ont rendu hommage à un compagnon, un père, un homme dont la trajectoire s’est construite sur la provocation, l’audace et la liberté. Le cercueil noir, les discours mesurés et les visages marqués ont tissé un hommage en toute sobriété.
Le mot de la fin : un départ dans la dignité
La cérémonie a réussi ce qu’elle promettait : rendre hommage sans éclat inutile, célébrer sans ostentation, et permettre aux absents de s’unir en pensée. Les obsèques de Thierry Ardisson, l’Homme en noir, ont été à son image : fortes, esthétiques, précises… et définitivement personnelles.
Son départ marque une page importante de l’histoire médiatique française. Mais en choisissant cette cérémonie intime et symbolique, il a laissé derrière lui un dernier message : l’importance de maîtriser son image, même à sa sortie du plateau.
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