Enjoy ! Pourquoi Christian Clavier a refusé de rejouer Astérix dans "Astérix aux Jeux Olympiques"

Pourquoi Christian Clavier a refusé de rejouer Astérix dans "Astérix aux Jeux Olympiques"

Publié le : 14-04-2025 21:05 | Catégorie : television

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Ce lundi 14 avril, TF1 diffuse Astérix aux Jeux Olympiques, troisième volet en prises de vues réelles des aventures du petit Gaulois. Une adaptation marquée par un changement de casting notable : Christian Clavier, visage iconique d’Astérix dans deux précédents films à succès, y cède sa place à Clovis Cornillac. Un choix qui interroge, tant Clavier semblait indissociable du célèbre héros moustachu. Retour sur les raisons de ce remplacement inattendu, entre fidélité artistique et projets avortés.

 

Un Astérix emblématique évincé ? Pas vraiment…

Christian Clavier a incarné Astérix dans "Astérix et Obélix contre César" (1999), puis dans "Mission Cléopâtre" (2002), réalisé par Alain Chabat, qui reste encore aujourd’hui l’un des plus gros succès populaires du cinéma français. Il semblait donc logique de le voir reprendre une troisième fois le rôle dans Astérix aux Jeux Olympiques… Et pourtant.

 

Le projet avorté du Splendid : "Astérix en Hispanie"

Dès 2003, Christian Clavier se prépare à retrouver le costume d’Astérix dans une nouvelle aventure intitulée "Astérix en Hispanie", avec Gérard Jugnot à la réalisation. Ce dernier souhaitait réunir la troupe du Splendid pour une version drôle et fidèle à l’esprit d’origine de René Goscinny et Albert Uderzo.

Mais ce projet tombe rapidement à l’eau. En cause : une présentation sans synopsis solide, et une proposition qui déplait fortement à Uderzo. Ce dernier confiera en 2008 au Figaro :

"Il espérait faire jouer toute la troupe du Splendid dans le film. Mais j’ai eu le sentiment qu’il s’était lancé dans quelque chose qui ne ressemblait en rien à l’esprit Astérix."

 

Clavier quitte le navire… par amitié

Suite à l’abandon de Gérard JugnotChristian Clavier décide à son tour de se retirer, refusant de poursuivre l’aventure sans son complice de toujours. Une décision fondée sur la solidarité et la fidélité, deux valeurs chères à l’acteur.

À la place, Clavier tourne "Les Bronzés 3" avec toute la bande du Splendid. Le film sort en 2006 et rassemble plus de 10 millions de spectateurs, un immense succès, tandis qu’Astérix aux Jeux Olympiques, malgré un budget colossal de 78 millions d’euros, peine à convaincre les critiques malgré 6,8 millions d’entrées.

 

Clovis Cornillac : un choix inattendu pour un rôle iconique

C’est donc Clovis Cornillac qui reprend le rôle d’Astérix en 2008. À l’époque, il est en pleine ascension, tout juste auréolé d’un César pour Mensonges et trahisons et plus si affinités…. Le film constitue sa première grande production, mais aussi sa seule apparition en tant que Gaulois rusé.

Ce remplacement marquera une tournante dans la saga, qui ne cessera ensuite de changer de visage.

 

Une saga cinématographique à casting tournant

  • En 2012, dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, c’est Edouard Baer – pourtant le scribe Otis dans Mission Cléopâtre – qui incarne Astérix.

  • En 2023Guillaume Canet, également réalisateur du film L’Empire du Milieu, enfile le casque ailé.

  • Et Obélix, jusqu’alors campé par Gérard Depardieu, est lui aussi remplacé par Gilles Lellouche, marquant la fin d’une époque.

Ce dernier continuera d’ailleurs l’aventure en prêtant sa voix au célèbre mangeur de sangliers dans "Le Combat des Chefs", une série animée en 3D réalisée par Alain Chabatdisponible sur Netflix dès le 30 avril 2025.

 

Une page tournée pour Christian Clavier… et les fans ?

Si Christian Clavier n’est plus revenu dans l’univers d’Astérix depuis 2002, son passage reste gravé dans la mémoire des spectateurs, tant son duo avec Gérard Depardieu était devenu culte. Son retrait, motivé par une loyauté artistique, illustre aussi la difficulté de faire vivre un personnage emblématique sans trahir ses origines.

Aujourd’hui, les adaptations continuent, portées par des générations d’acteurs différents. Reste à savoir si l’esprit original de Goscinny et Uderzo survivra à ces multiples mues cinématographiques.

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