Le prince George, futur roi d’Angleterre, est aujourd’hui au centre d’une controverse liée à une tradition ancestrale perpétuée au sein de la monarchie britannique. Alors que certains membres de la famille royale envisagent de l’introduire à ce rituel symbolique mais macabre, sa mère, la princesse de Galles, y oppose une résistance claire et déterminée.

Un héritier sous les projecteurs : le prince George fête ses 12 ans

Le 22 juillet 2025 marque un moment important dans la vie du prince George, qui célèbre son douzième anniversaire. Aperçu récemment en compagnie de ses parents dans la prestigieuse Royal Box de Wimbledon, lors de la finale entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner (victoire de ce dernier), le jeune prince continue de gagner en visibilité publique. Il s’affirme peu à peu comme l’un des membres clés de la famille royale britannique, en tant qu’héritier direct du trône après son père, le prince William.

Si la présence du prince George lors d’événements officiels devient de plus en plus fréquente, c’est aussi parce qu’il doit se préparer progressivement à son futur rôle de souverain. Cela implique une immersion dans les us et coutumes de la monarchie, y compris certaines traditions plus obscures et controversées.

Un rite ancestral au cœur des polémiques

Parmi les pratiques symboliques encore perpétuées dans la haute noblesse britannique figure une tradition particulière : la chasse rituelle au cerf, organisée régulièrement sur le domaine de Balmoral en Écosse. Ce rituel ne se limite pas à l’acte cynégétique en lui-même ; il comprend également un geste symbolique censé marquer le passage d’un jeune prince vers son rôle d’homme et de futur roi.

Le moment le plus controversé survient après la première mise à mort : le sang de l’animal abattu est appliqué sur le visage de l’enfant, dans un geste initiatique d’un autre âge. C’est cette pratique que le prince George pourrait être amené à expérimenter lors de sa visite estivale à Balmoral, aux côtés du prince William.

Un tableau comparatif des pratiques royales initiatiques

Kate Middleton : une opposition ferme à une tradition d’un autre temps

Kate Middleton, princesse de Galles, n’a jamais caché son opposition à cette tradition. Décrite par plusieurs biographes royaux comme "moderne" et "protectrice", elle refuse catégoriquement que ses enfants soient associés à toute forme de violence rituelle ou symbolique, aussi historique soit-elle.

Dans l’ouvrage Yes, Ma’am : The Secret Life of Royal Servants de Tom Quinn, on apprend que Kate aurait "clairement exprimé à Charles et William que jamais une goutte de sang ne devait toucher ses enfants". Cette prise de position révèle un fossé générationnel dans l’approche des traditions au sein de la monarchie britannique.

Le témoignage glaçant du prince Harry

Le prince Harry, frère cadet du prince William, a lui-même été soumis à ce rituel durant son adolescence. Dans ses mémoires, il raconte avec émotion un moment qu’il qualifie de "traumatisant", lorsqu’un chasseur a pressé sa tête contre une carcasse animale ensanglantée. "L’odeur était insoutenable, j’ai eu la nausée, c’était terrifiant", confiait-il dans son ouvrage.

Ce souvenir douloureux a contribué à alimenter le rejet de cette coutume, notamment parmi les jeunes générations royales et leurs conjoints, plus soucieux du bien-être des enfants et sensibles aux valeurs contemporaines de respect de la vie animale.

Une tradition en sursis face à la modernité

La monarchie britannique, tout en étant profondément enracinée dans l’histoire, se voit aujourd’hui confrontée à un dilemme : préserver son patrimoine immatériel ou s’adapter aux sensibilités modernes. Le cas du prince George devient alors emblématique de cette tension.

Dans un monde où les droits des animaux, la protection de l’enfance et les valeurs progressistes gagnent du terrain, l’idée même d’une initiation sanglante semble de plus en plus incompatible avec les attentes du public britannique et international.

Vers une nouvelle ère monarchique ?

Si le prince George venait à être dispensé de ce rituel, ce ne serait pas seulement une victoire pour Kate Middleton mais aussi un signal fort envoyé par la Couronne : celui d’une monarchie prête à évoluer, à rompre avec certaines pratiques archaïques et à embrasser une image plus moderne, humaine et respectueuse.

Les prochaines semaines pourraient être décisives. Aucun communiqué officiel du Palais de Kensington n’a encore été publié à ce sujet. Toutefois, la pression médiatique et l’attention du public pourraient forcer l’institution à clarifier sa position et, peut-être, à tourner définitivement la page de certaines traditions jugées désuètes.

Entre héritage et évolution, le choix de l’avenir

Le prince George incarne l’avenir de la monarchie britannique. Le préserver de pratiques violentes et symboliquement discutables pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire de la famille royale. Kate Middleton, en refusant la répétition de certains rituels, impose une vision plus moderne, empreinte de valeurs humanistes et d’attention au développement psychologique de ses enfants.

À travers cette affaire, c’est tout l’enjeu de la transmission royale qui se redessine : peut-on être fidèle à l’histoire sans renier les évolutions de la société contemporaine ? La réponse appartiendra peut-être au prince George lui-même, dans les années à venir.