Invitée de l’émission de Jeremstar sur YouTube, Marianne, récemment éliminée de Secret Story 13, livre un témoignage bouleversant en larmes. Depuis sa sortie de la Maison des Secrets, elle se dit victime d’un harcèlement en ligne violent et omniprésent, exacerbant un mal-être profond.
Des propos accablants sur son état psychologique
« Je ne mange plus, je ne dors plus… j’ai peur qu’on m’attaque dans la rue… qu’on me reconnaisse », confie-t-elle, visiblement terrifiée par l’idée d’être identifiée publiquement. Elle ajoute : « En fait, je suis vraiment désolée… j’ai juste envie de mourir… »
Une tentative de suicide évoquée
Dans son intervention, Marianne admet ressentir une telle souffrance qu’elle envisage devoir consulter un psychiatre, voire devoir être hospitalisée. « Je me sens affaiblie, je ne suis pas la personne qu’on montre… », répète-t-elle en sanglots.
Accusation directe envers la production
Marianne accuse la production de Secret Story d’avoir manipulé le montage à son encontre. Elle affirme que certains passages, notamment où elle présente ses excuses aux participantes noires, Romy et Anita, ont été omis. « Pour toujours je serai la harceleuse… je n’en peux plus », poursuit-elle.
Une plainte contre Endemol relayée
Elle a également adressé un message vocal au président d’Endemol, Jean‑Louis Blot, dans lequel elle exprime sa détresse totale : « Vous avez détruit ma vie… À cause de vous je vais me foutre en l’air ». Une accusation grave qui jette une lumière crue sur la responsabilité des producteurs.
La réponse du PDG d’Endemol dans la presse
Dans un entretien accordé au Parisien, Jean‑Louis Blot admet la gravité des attaques en ligne subies par les candidats : « Nous multiplions les signalements à Pharos et au procureur… mais les réactions sont souvent trop lentes face à l’urgence. » Il assure que la plateforme et la production cherchent à protéger les participants mais reconnaît la difficulté du phénomène.
Un soutien psychologique jugé insuffisant
Selon Marianne, la production lui a proposé un soutien psychologique disponible 24h/24. Mais elle dénonce le manque de réactivité et l’incertitude quant à l’accompagnement réel : « On me dit toujours ‘on va trouver une solution’, c’est interminable ». Elle refuse également la proposition d’un garde du corps, jugeant ce geste une nouvelle preuve qu’elle est en danger.
Décision inédite : placement en maison de repos
Suite à une réunion d’urgence, la production a décidé de placer Marianne dans une maison de repos pour lui offrir un environnement sécurisé et un suivi thérapeutique. Selon Jeremstar, un tel geste n’a jamais été observé en 13 saisons de l’émission.
Le soutien du présentateur Christophe Beaugrand
À la fin du prime, Christophe Beaugrand a fermement condamné le cyberharcèlement : « Secret Story est un jeu… Le harcèlement est un délit puni par la loi… Faites preuve d’humanité… », concluant sur un message de soutien à Marianne.
Le calvaire de Marianne en chiffres
Phase | Événement |
---|---|
Sortie du jeu | Début du harcèlement en ligne |
Témoignage | Témoignage « je veux mourir » sur YouTube |
Accusation | Message vocal au président d’Endemol |
Production | Soutien psychologique insuffisant selon elle |
Décision | Placement en maison de repos |
Cyberharcèlement : un phénomène hors de contrôle
Le cas de Marianne illustre le déséquilibre entre la vitesse de diffusion d’une émission et la lenteur des réactions face à l’abus en ligne. Malgré les efforts de signalement, les contenus haineux prolifèrent avant d’être modérés.
Une télé-réalité en quête d’éthique
Ce dossier relance un questionnement essentiel : comment protéger les candidats de télé-réalité, exposés à une audience décuplée et parfois toxique ? Il devient urgent de réguler les pratiques médiatiques, de prévoir un suivi psychologique avant, pendant et après la diffusion.
Un message fort à retenir
Le témoignage de Marianne n’est pas seulement le récit d’une détresse personnelle, c’est un appel à plus de protection, d’éthique et de responsabilité dans le divertissement. Au-delà du jeu, il y a des vies humaines vulnérables — il appartient à chacun, professionnels comme spectateurs, d’en prendre conscience.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !