L’univers des plateformes de seconde main n’est plus réservé aux particuliers anonymes. De plus en plus de personnalités publiques, mannequins et influenceurs y proposent des pièces issues de leur dressing. Le cas récent de Tina Kunakey, top model internationalement reconnu, soulève une question inattendue suite à une transaction qui fait aujourd’hui grand bruit.

L’essor des célébrités sur Vinted : une tendance en plein essor

Vinted, plateforme de revente entre particuliers, connaît une croissance continue. Elle séduit par sa simplicité d’utilisation, ses prix attractifs et la possibilité de chiner des pièces uniques ou rares. Cette dynamique attire également les célébrités, qui y voient un moyen de recycler leur garde-robe tout en renforçant leur lien avec leur communauté. Actrices, mannequins, chanteuses ou influenceuses y trouvent leur compte, et leurs ventes suscitent une attention particulière.

Dans ce contexte, la présence de Tina Kunakey sur la plateforme n’est pas passée inaperçue. La jeune femme de 28 ans, connue pour sa beauté magnétique et ses campagnes avec des marques de renom, fait régulièrement la une des médias people et mode.

Une transaction qui intrigue : les détails de la vente

Le 1er juillet dernier, une utilisatrice de Vinted, connue sous le pseudonyme sshamouss, a partagé sur TikTok une vidéo d’unboxing qui allait faire le tour des réseaux sociaux. Elle y dévoilait une paire de sandales à talons de la marque de luxe Amina Muaddi, acquise pour seulement 180 euros.

Cette somme peut sembler importante, mais elle demeure dérisoire au regard du prix de vente habituel de ce type d’article. Une paire neuve de la marque peut atteindre entre 650 € et plus de 1000 €. Cette acquisition constitue donc une véritable aubaine.

Comparatif des prix du modèle Amina Muaddi

Tina Kunakey à l’origine de la vente : une surprise de taille

Mais ce n’est pas tant le montant de la transaction qui a provoqué l’agitation sur les réseaux sociaux. C’est l’identité de la vendeuse : Tina Kunakey elle-même. L’acheteuse a pris soin de montrer dans sa vidéo que l’envoi provenait directement de la mannequin.

Ce détail a tout de suite attiré l’attention. En effet, Tina Kunakey est actuellement l’une des égéries d’Amina Muaddi, comme le rappelait récemment le magazine Numéro dans son édition de mai. Elle a notamment mis en lumière la collection croisière 2025 de la maison dans une campagne vidéo remarquée.

Polémique en ligne : vente opportuniste ou démarche légitime ?

Rapidement, plusieurs internautes ont souligné un point troublant : en tant qu’ambassadrice de la marque, Tina Kunakey reçoit probablement de nombreux articles gratuitement, à des fins promotionnelles. Cette supposition a alimenté de nombreuses critiques.

Certains commentaires sont allés jusqu’à parler de “revente de cadeaux” :
“Carrément, elle revend les cadeaux de sa copine Amina !” ou encore “Elle est égérie de la marque, ce sont forcément des produits offerts.”

Cette perception soulève une question éthique récurrente dans le milieu des influenceurs et ambassadeurs de marques : est-il moralement acceptable de revendre des produits reçus gratuitement, même à prix réduit ?

Réaction de l’acheteuse : neutralité et bienveillance

Face à l’ampleur des commentaires, l’acheteuse, visiblement surprise par la viralité de son post, a tenu à calmer le jeu. Dans une autre vidéo, elle précise ne pas avoir de certitude sur l’origine des sandales : “Peut-être qu’elle les a achetées, on ne sait pas.”

Une déclaration mesurée, qui contraste avec le flot de messages ironiques ou accusateurs circulant en ligne. Il est important de noter que jusqu’à présent, Tina Kunakey n’a pas réagi publiquement à cette affaire.

Le débat autour de la transparence des célébrités sur les plateformes de revente

Cette anecdote illustre un enjeu plus large : la transparence et l’authenticité des célébrités sur les plateformes destinées au grand public. La présence d’influenceurs et de mannequins sur ces canaux crée une certaine dissonance lorsqu’il s’agit de produits offerts, parfois revendus sans mention explicite.

La question se pose donc : faut-il instaurer des règles plus strictes pour les figures publiques utilisant Vinted ou des applications similaires ? Ou le libre marché prévaut-il, quel que soit le statut du vendeur ?

Tina Kunakey, entre mode, influence et controverse

Qu’il s’agisse d’une démarche anodine ou d’un calcul opportuniste, la vente des sandales Amina Muaddi par Tina Kunakey sur Vinted a mis en lumière les limites et les paradoxes de l’économie de la revente entre particuliers, à l’ère de l’influence digitale. Cette affaire soulève des questions légitimes sur la transparence des égéries et sur la frontière floue entre dons promotionnels et biens personnels.

En définitive, cette transaction témoigne de la manière dont une simple vente peut devenir un sujet d’analyse socio-culturelle, à l’heure où les moindres gestes des célébrités sont scrutés, partagés et interprétés par des millions d’internautes.