Le 20 décembre 2023, à 6h30 du matin, Vitaa, de son vrai nom Charlotte Gonin, a vécu l’un des moments les plus terrifiants de sa vie. Alors qu’elle se trouvait chez elle à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, plusieurs individus ont fait irruption dans sa demeure dans ce qu’on appelle un home jacking. Malgré toutes les précautions mises en place par son mari Hicham Bendaoud, les cambrioleurs ont réussi à pénétrer dans leur domicile.

Ce cambriolage, qui a entraîné la perte de bijoux de valeur, d’un sac Hermès et d’un iPhone estimés à 20 000 euros, a laissé des traces profondes dans la vie de l’artiste. Plus d’un an et demi après, elle partage son témoignage bouleversant dans l’émission Legend de Guillaume Pley.

Un mari prévoyant face à une menace latente

Hicham, mari de Vitaa depuis 2010 et père de leurs trois enfants (Liham, Adam et Noa), avait toujours pressenti un danger. « Mon mari m’a toujours dit : ils vont rentrer un jour dans la nuit », confie Vitaa. Par mesure de précaution, il avait installé des systèmes d’alarme sophistiqués partout dans la maison. C’est cette vigilance qui a probablement évité un drame encore plus grave.

« C’est un parano de ça, il met des alarmes partout. Ce qui nous a sauvés, c’est qu’on dormait toujours avec l’alarme », explique-t-elle. Une anticipation qui s’est révélée vitale ce jour-là.

Le déroulement du home jacking : un récit glaçant

Dans son témoignage, Vitaa détaille la scène avec précision. Elle entend des bruits au rez-de-chaussée, puis des coups contre la porte de son dressing. Elle se lève en panique, pendant que son mari descend chercher de quoi se défendre. Mais tout se passe très vite.

« Je n’ai pas le temps de monter. Le mec rentre au quatrième coup, l’alarme se déclenche. Un monte, un descend, un autre me menace avec une batte », décrit-elle, encore bouleversée. Elle évoque avec effroi la séquestration de sa belle-fille et sa propre confrontation avec les malfaiteurs.

Les objets volés lors du cambriolage

Une réaction policière rapide mais insuffisante

Bien que les forces de l’ordre soient arrivées rapidement sur les lieux, les cambrioleurs avaient déjà fui avec leur butin. La rapidité de l’intervention policière n’a pas permis de les arrêter sur place. Ils ont toutefois été interpellés par la suite grâce à l’enquête ouverte immédiatement après l'incident.

Les séquelles psychologiques, un traumatisme durable

Pour Vitaa, le pire n’a pas été l’instant de l’agression, mais tout ce qui a suivi. « Le plus dur, ce n’est pas cette scène, c’est après. C’est un traumatisme qui reste dans ta tête. Tu vis plus pareil », témoigne-t-elle.

Depuis ce jour, la chanteuse a changé ses habitudes : elle observe une vigilance accrue, modifie ses trajets, ne partage plus certaines informations sur les réseaux sociaux, et surtout, a quitté cette maison pourtant si sécurisée. Le sentiment de sécurité ne s’est jamais totalement réinstallé.

Pourquoi même les domiciles sécurisés ne suffisent plus

Ce drame soulève une problématique importante : la montée des home jackings, y compris dans des quartiers réputés sûrs. Même les systèmes d’alarme sophistiqués et les quartiers résidentiels ne constituent plus une garantie suffisante.

Ci-dessous, un aperçu des mesures de sécurité typiquement utilisées dans les maisons hautement protégées :

Une nouvelle vie, mais pas sans peur

Suite à cet événement, Vitaa et sa famille ont déménagé. Mais la peur ne disparaît pas facilement. Malgré un nouvel environnement, plus sécurisé encore, le traumatisme psychologique reste profond.

Cette histoire met en lumière la vulnérabilité même des célébrités et l’importance de la vigilance quotidienne. Elle souligne aussi la nécessité de parler de ces événements pour sensibiliser le grand public aux risques croissants de home jackings.

Quand la sécurité ne suffit plus

Le cambriolage de Vitaa rappelle que personne n’est complètement à l’abri, même avec des dispositifs sophistiqués. Grâce à la prévoyance de son mari et à la rapidité de leur réaction, le pire a été évité. Cependant, le traumatisme demeure.

Ce témoignage poignant appelle à une réflexion plus large sur la sécurité domestique, le respect de la vie privée et le besoin constant de se protéger dans un monde en mutation.