À 68 ans, Véronique Jannot vient d’écrire un nouveau chapitre dans sa vie de femme et de mère. L’actrice, figure emblématique du cinéma et de la télévision française, a officialisé l’adoption de Nyima, un jeune homme déjà bien présent dans sa vie depuis huit ans. Ce geste, à la fois intime et universel, illustre son engagement envers l’amour familial au-delà des liens du sang.

Cette adoption n’est pas anodine : Nyima est le cousin germain de Migmar, la première fille adoptive de l’actrice, originaire du Tibet. Ce choix, mûrement réfléchi, vient sceller une histoire de cœur, de partage et d’engagement humanitaire que Véronique Jannot mène depuis des décennies.

Une adoption qui officialise une relation déjà construite

Lorsque Nyima est arrivé en France il y a huit ans, il a immédiatement intégré le cercle familial de l’actrice. Les fêtes de Noël, les anniversaires et les moments de vie étaient déjà partagés. Pour Véronique Jannot, cette adoption était une évidence : « J’ai simplement officialisé ce qui existait déjà », confie-t-elle dans une interview accordée à Télé-Loisirs.

L’actrice précise : « J’ai adopté le cousin germain de Migmar, qui a un an de plus qu’elle. Il fait déjà partie de la famille depuis longtemps. Je m’occupe de lui depuis qu’il est en France ». Par ce geste, elle ne fait pas qu’agrandir sa famille : elle unit deux enfants liés par le sang et désormais réunis sous le même toit.

Une annonce émouvante sur les réseaux sociaux

C’est au printemps, sur son compte Instagram suivi par près de 60 000 abonnés, que Véronique Jannot a partagé la nouvelle. Sur une photo pleine de tendresse, elle pose aux côtés de Nyima avec ces mots simples mais puissants : « Nyima est entré officiellement dans la famille. Maman deux fois, qui l’eût cru ? ».

Ce message a suscité une vague de réactions positives, soulignant l’admiration du public pour le parcours et la générosité de l’actrice. En un instant, elle a rappelé que la maternité ne connaît ni âge ni frontières.

Retour sur l’adoption de Migmar

L’histoire familiale de Véronique Jannot avec le Tibet commence en 2014. Lors d’une mission en Inde dans le cadre de son association Graine d’Avenir, elle rencontre Migmar, une adolescente tibétaine née en 1998. L’adoption se concrétise, bouleversant la vie de l’actrice : « Devenir maman à 57 ans, c’est un véritable tsunami », explique-t-elle.

Cette nouvelle vie n’est pas exempte de défis : il faut s’apprivoiser, composer avec les émotions d’une adolescente marquée par son histoire. L’actrice confie que l’amour ne suffit pas toujours, mais que la patience et le respect mutuel finissent par bâtir un lien solide.

Migmar, une jeune femme passionnée de cinéma

Depuis son arrivée en France, Migmar a trouvé sa voie : le cinéma. Elle rêve de devenir réalisatrice et s’investit pleinement dans cette ambition. En 2024, elle rejoint le tournage d’un film d’Olivier Marchal comme troisième assistante caméra. Un premier pas concret vers la carrière dont elle rêve.

Pour Véronique Jannot, voir sa fille évoluer ainsi est une immense fierté : « C’est beau de la voir grandir et suivre sa passion », confie-t-elle lors d’une interview sur le plateau de l’émission Bonjour !.

Une vie engagée au service des autres

Au-delà de son rôle de mère, Véronique Jannot est profondément engagée dans l’aide humanitaire. Son association Graine d’Avenir œuvre pour soutenir l’éducation et le bien-être des enfants tibétains en exil. Ce lien avec le Tibet n’est pas seulement humanitaire : il est devenu familial, intime, indissociable de son parcours personnel.

Grâce à ses actions, des dizaines d’enfants ont pu bénéficier d’un soutien scolaire, d’une aide médicale et d’une chance de construire un avenir meilleur. L’adoption de Migmar et de Nyima est donc l’extension naturelle de cet engagement.

Le lien entre Nyima et Migmar, une histoire de sang et de cœur

La particularité de cette adoption réside dans le fait que Nyima et Migmar sont cousins germains. Ils partagent des souvenirs communs, des racines culturelles et familiales, mais aussi un parcours migratoire qui les a rapprochés. Vivre ensemble sous le même toit vient renforcer ce lien, leur offrant un cadre stable et aimant.

Un choix assumé de maternité tardive

Adopter à un âge où beaucoup songent à ralentir est un choix rare, mais pas inédit. Pour Véronique Jannot, il s’agit avant tout de suivre son cœur et d’assumer un engagement déjà présent au quotidien. Elle souligne que l’énergie nécessaire pour élever un enfant ne dépend pas seulement de l’âge, mais aussi de l’état d’esprit et de la motivation.

Cette démarche inspire de nombreuses femmes, prouvant qu’il n’existe pas de calendrier universel pour devenir parent.

Un message universel, l’amour comme fondement de la famille

À travers son parcours, Véronique Jannot délivre un message fort : la famille se construit avant tout sur l’amour et le respect. Peu importe l’âge, les origines ou les liens biologiques, ce qui compte, c’est la volonté de partager sa vie et de bâtir ensemble un avenir commun.

En réunissant Migmar et Nyima sous le même foyer, elle illustre que l’adoption est bien plus qu’un acte légal : c’est un engagement du cœur.

L’histoire de Véronique Jannot, devenue maman pour la deuxième fois à 68 ans, dépasse la simple anecdote people. Elle est le reflet d’un engagement profond envers l’humanité, la preuve qu’il est toujours temps de faire une place dans sa vie pour quelqu’un, et que l’amour familial ne connaît aucune limite d’âge.

Avec Migmar et Nyima, elle incarne une famille recomposée, unie par le cœur, le destin et une volonté commune de s’aimer et de se soutenir, quelles que soient les épreuves.