Fille de personnalités médiatiques, Yasmine Lavoine a choisi une voie artistique indépendante. À travers un entretien accordé à La Tribune du Dimanche, elle revient sur son parcours, ses choix, et sa volonté de s'émanciper de la notoriété de ses parents, Sarah Poniatowski et Marc Lavoine.
Un duo mère-fille soudé par la passion et la bienveillance
Entre Sarah Poniatowski, décoratrice d’intérieur de renom, et sa fille Yasmine, la complicité est manifeste. Âgée de 27 ans, la jeune femme est l’aînée d’une fratrie de trois enfants, aux côtés de Milo et Roman. Ensemble, mère et fille partagent une relation fondée sur le respect, l’écoute et une passion commune : la musique de Véronique Sanson.
Interrogée sur ses sentiments, Sarah n’hésite pas à exprimer sa fierté : « Je suis bluffée par son talent. J’expose ses photos chez moi, à côté de grands noms de l’art contemporain. »
Une volonté d’indépendance affirmée
Photographe, comédienne et réalisatrice, Yasmine Lavoine – qui se fait appeler Lawski – a choisi de tracer sa propre route, loin de l’influence familiale. Cette décision mûrement réfléchie s’explique par une volonté d’authenticité : « Je ne veux pas réussir pour plaire à mes parents. Chercher constamment leur fierté serait un frein. »
Un discours lucide qui témoigne d’une personnalité affirmée. Elle souhaite réussir par ses propres mérites, sans bénéficier d’un quelconque favoritisme lié à son nom.
Un parcours international à la recherche de soi
C’est donc naturellement qu’elle décide de partir à l’étranger. Admise dans une prestigieuse école de théâtre londonienne, elle découvre une approche artistique débarrassée des jugements liés à son ascendance. Aujourd’hui, elle poursuit une formation en photographie à Athènes, qu’elle décrit comme « un accomplissement personnel majeur ».
Elle insiste : « Ce n’est pas pour rien si je suis partie étudier à l’étranger. À Londres, personne ne me jugeait à travers le prisme de mes parents. »
Un équilibre subtil entre vie publique et discrétion
Malgré son nom de famille connu, Yasmine cultive une forme de discrétion. Peu présente dans les médias, elle privilégie les projets artistiques intimistes. Sa mère l’encourage dans cette voie, tout en respectant son désir de distance.
Le décès du père de Sarah Poniatowski, en avril 2024, a d’ailleurs modifié la dynamique familiale. Cet événement douloureux a renforcé le lien mère-fille et réaffirmé l’importance du temps partagé en famille.
Une trajectoire artistique en construction
Si Yasmine est aujourd’hui photographe, son spectre créatif est large. Elle explore également le théâtre et la réalisation. Toutefois, elle affirme ne pas vouloir collaborer avec ses parents, ni sur scène, ni derrière la caméra : « Je suis contente de ne travailler avec aucun de mes parents. »
Un choix assumé, bien que des croisements professionnels puissent survenir. Il n’est pas exclu qu’elle donne un jour la réplique à Roschdy Zem, actuel compagnon de sa mère.
Portrait d’une génération en quête de sens
Le parcours de Yasmine Lavoine résonne avec celui de nombreux jeunes artistes issus de familles célèbres. Confrontés à une forte exposition médiatique dès l’enfance, ils doivent redoubler d’efforts pour s’affirmer et être reconnus à leur juste valeur.
Nom | Profession | Particularité |
---|---|---|
Yasmine Lavoine | Photographe, comédienne | Fille de célébrités, carrière indépendante |
Sarah Poniatowski | Décoratrice d’intérieur | Mère de Yasmine |
Marc Lavoine | Chanteur, acteur | Père de Yasmine |
Une voix singulière, loin de l’étiquette
À travers ce témoignage, Yasmine Lavoine affirme son identité et ses choix. En refusant de se conformer aux attentes liées à son nom, elle trace un chemin singulier, nourri de passion, d’introspection et de rigueur. Un portrait inspirant pour celles et ceux qui, comme elle, souhaitent construire un avenir fidèle à leurs valeurs, loin des projecteurs familiaux.
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