Le groupe légendaire The Who fait parler de lui pour une affaire interne qui a secoué ses fans : le renvoi brutal puis le retour de Zak Starkey, batteur depuis près de 30 ans. Ce feuilleton inattendu soulève des questions sur les tensions internes, la pression des concerts et l’avenir du groupe alors qu’il célèbre ses 60 ans de carrière.

🎸 Un malaise sur scène au Royal Albert Hall

Tout commence lors d’un concert au Royal Albert Hall à Londres. Alors que le groupe se produit dans cette salle mythique, le chanteur Roger Daltrey, fragilisé par des problèmes de surdité, interrompt brièvement la performance en plein milieu d’un titre :

« Je ne peux pas chanter sur cette musique. Tout ce que j’ai, c’est une batterie qui fait boum boum boum ».

Une déclaration forte, traduisant une gêne auditive visiblement insupportable. L’accusation tombe indirectement sur Zak Starkey, fils du célèbre Ringo Starr (The Beatles) et batteur du groupe depuis 1996. Malgré ses excuses postées sur les réseaux sociaux, le mal est fait : quelques jours plus tard, un porte-parole du groupe annonce que Zak est remercié.

📊 Tableau récapitulatif : Chronologie de l'affaire Zak Starkey

🥁 Des tensions internes mais pas de rupture

Quelques jours après son renvoi, la version officielle est nuancée par Pete Townsend, guitariste emblématique du groupe :

« Zak n’a pas été prié de quitter le groupe. Il y a eu un malentendu. Nous souhaitons qu’il ajuste son style à la nouvelle formation non orchestrale. »

Pete Townsend confesse également qu’il a repris les concerts trop tôt après une opération du genou, et qu’un manque de répétitions est à l’origine des imprécisions lors du concert. La réaction de Roger Daltrey serait donc, en partie, le reflet de cette préparation incomplète.

🧠 Un contexte fragile : santé, pression et communication

Cette affaire soulève plusieurs problématiques :

• La santé déclinante de Roger Daltrey, qui doit désormais composer avec des aides auditives pour chanter juste.

• La complexité des formations scéniques, avec ou sans orchestre, qui demande aux musiciens d’adapter leur jeu.

• Le manque de répétitions, un problème récurrent dans les tournées de groupes légendaires qui enchaînent les dates malgré les aléas de l’âge.

🧍‍♂️ Zak Starkey : un pilier discret mais essentiel

Musicien respecté, Zak Starkey ne s’est jamais imposé comme une vedette du groupe, mais il est devenu un élément central de la dynamique scénique de The Who. Son style percussif précis et puissant est apprécié par les fans, et sa filiation avec Ringo Starr ajoute un symbole fort à son rôle.

Dans son message post-réintégration, il s’est dit « reconnaissant et heureux de retrouver sa famille musicale », ce qui montre une volonté d’apaiser les tensions.

🎤 Qu’en est-il de Scott Devours ?

Autre nom apparu dans la presse musicale : Scott Devours, batteur pour les tournées solos de Roger Daltrey, pressenti comme remplaçant potentiel. Pete Townsend a mis fin aux rumeurs :

« Je lui dois des excuses pour ne pas avoir démenti cette rumeur plus tôt. Il en a été blessé. »

Un geste d’élégance, qui permet d'éviter un malaise supplémentaire.

🇮🇹 Et maintenant ? Deux concerts pour le come-back

Le groupe a annoncé deux nouvelles dates estivales, les 20 et 22 juillet 2024, respectivement à Padoue et Milan. Ces concerts, très attendus, seront un test grandeur nature pour mesurer la solidité retrouvée du groupe.

📌 Conclusion : une épreuve révélatrice pour un groupe légendaire

Cette affaire, qui aurait pu dégénérer, illustre la complexité de maintenir la cohésion dans un groupe historique, à l’âge où la majorité de ses membres frôle les 80 ans. La communication, la santé et les émotions jouent un rôle plus fort que jamais.

Mais elle montre aussi que The Who n’a rien perdu de sa capacité à surmonter les crises, à dialoguer, à réparer. Zak Starkey est de retour, les fans sont rassurés, et l’aventure continue pour ce groupe légendaire, 60 ans après sa formation.