Enjoy ! Bertrand Chameroy débarque sur France Inter : une arrivée drôle, piquante et très attendue

Bertrand Chameroy débarque sur France Inter : une arrivée drôle, piquante et très attendue

Publié le : 14-04-2025 12:03 | Catégorie : television

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Après plusieurs jours de suspense liés à l'accouchement retardé de la femme de Matthieu Noël, Bertrand Chameroy a enfin pris l’antenne de France Inter, ce lundi 14 avril 2025. Sa première chronique dans la matinale n’est pas passée inaperçue. Retour sur une entrée fracassante entre humour, satire et références bien senties.

 


Un accouchement en guise de teaser involontaire

C’est une première attendue… et décalée. Bertrand Chameroy, l’ex-enfant terrible de "Touche pas à mon poste", désormais chroniqueur reconnu pour son ton acéré dans "C à vous", a fait son grand retour à la radio ce 14 avril 2025. Initialement prévu pour débuter une semaine plus tôt en remplacement de Matthieu Noël, le nouveau venu a vu son arrivée décalée en raison d’un événement pour le moins imprévu : la naissance retardée du bébé Noël.

Ce report a donné lieu à une situation à la fois cocasse et inédite : le suspense autour de l’accouchement de la femme de Matthieu Noël a conditionné l’entrée en fonction de son remplaçant. "Tout était prêt pour accueillir ce bébé, mais voilà, Patrick Noël – oui ma femme est fan de Patrick Cohen – nous a indiqué qu’il refusait de sortir", a raconté Matthieu Noël avec humour, offrant à Chameroy une matière première idéale pour broder son premier billet d’humeur.

 


Une chronique annoncée... puis reportée

Pendant une semaine, Bertrand Chameroy a donc dû ronger son frein, prêt à dégainer sa première chronique sur France Inter. Une attente qu’il n’a pas vécue dans le silence. Dès sa prise de parole, il a ironisé :

"Sept jours que je vis dans Fort Boyard à hurler 'sors, sors' en pensant au bébé Noël. Une semaine que je suis au taquet, une semaine que je me prends des taquets sur les réseaux par des cons d’extrême droite sans avoir prononcé le moindre mot au micro."

Une entrée en matière qui donne le ton : autodérision, satire sociale et sens du timing, voilà les armes de Chameroy dans ce nouveau défi radiophonique. Et il semble bien décidé à ne pas s’auto-censurer.

 


La matinale… version équipe B

Mais ce qui a surtout fait parler, c’est le ton employé par Bertrand Chameroy pour évoquer l’équipe présente en studio. En effet, Nicolas Demorand et Léa Salamé étant tous deux en vacances, c’est Simon Le Baron qui tenait les rênes de la matinale ce jour-là. Une absence de titulaires que le chroniqueur n’a pas manqué de souligner avec une métaphore footballistique aussi mordante que drôle :

"Je ne vous parle pas de ma déception en rentrant dans le studio parce qu’on m’avait vendu la Ligue des champions avec la première matinale de France, Demorand-Salamé-Devilliers, et j’arrive en plateau, je me retrouve en Coupe Intertoto avec que des remplaçants, l’équipe B."

Un tacle appuyé mais assumé, qui donne à entendre que Bertrand Chameroy ne compte pas jouer les seconds rôles silencieux. Au contraire, il entend bien marquer de son empreinte cette matinale, même en intérim.

 


Chameroy vs Salamé : clash ou clin d’œil ?

Parmi les cibles de sa chronique, Léa Salamé a également eu droit à quelques piques bien senties, dans une mise en scène toute en humour noir :

"Je comprends que Léa Salamé n’ait pas envie de voir ma tronche."

Loin d’une véritable attaque personnelle, cette phrase s’inscrit dans une mise en abîme de la surreprésentation de l’humour à l’antenne, que subit la journaliste chaque semaine :

"En cumulant Matthieu Noël et Charline Vanhoenacker sur Inter, plus Philippe Caverivière dans Quelle époque, elle subit chaque semaine 38 minutes de billets d’humour décalé sur l’actualité, auxquelles s’ajoutent les vannes de son mec, Raphaël Glucksmann, qui veut que les Américains rendent la Statue de la Liberté à la France."

La formule est cinglante, mais brillamment dosée. En évoquant à la fois les collègues humoristes de France Inter et la vie privée de Léa Salamé, Chameroy assume une forme de provocation douce, qui sert plus la complicité que la division.

 


Un retour aux sources : Chameroy, amoureux de la radio

Derrière les blagues et les punchlines, ce retour à la radio est aussi très symbolique pour Bertrand Chameroy. Lui qui a débuté dans l’univers audiovisuel et qui s’est souvent cherché après son départ de TPMP, semble aujourd’hui retrouver une certaine sérénité professionnelle dans ce nouveau format.

La radio, médium plus intime, permet à Chameroy de déployer un humour plus fin, moins spectaculaire, mais tout aussi mordant. Il ne s’agit plus ici de "buzz" ou de clashs à la chaîne, mais bien d’une chronique pensée, écrite et ciselée pour un auditoire exigeant.

 


Une réponse aux critiques avant même d’avoir commencé

Il faut dire que cette attente prolongée a aussi provoqué une forme de harcèlement anticipé sur les réseaux sociaux. Comme il l’a rappelé dans sa chronique :

"Une semaine que je me prends des taquets sur les réseaux par des cons d’extrême droite sans avoir prononcé le moindre mot au micro."

Preuve que le climat médiatique est tendu, et que l’humour, même avant d’être diffusé, peut déjà provoquer des crispations. Mais loin de fuir la polémique, Chameroy semble vouloir l’embrasser… pour mieux en rire.

 


France Inter : une matinale en mutation constante

L’arrivée de Bertrand Chameroy s’inscrit dans une stratégie assumée par France Inter : faire la part belle à l’humour dans la matinale, un ton qui séduit un public jeune, urbain, connecté. En confiant à Chameroy cette chronique le temps du congé de Matthieu Noël, la station affirme vouloir renouveler ses formats et ses voix.

Ce test grandeur nature pourrait bien ouvrir la voie à une collaboration plus durable entre France Inter et l’ex-chroniqueur de Canal+. Reste à savoir comment l’audience réagira dans les prochaines semaines, et surtout si Chameroy saura se renouveler au fil des jours.

 


Un humour piquant mais pas gratuit

Ce qui frappe dans cette première chronique, c’est la précision de l’écriture. Chaque phrase est ciselée, chaque attaque est pondérée par une ironie bienveillante. Ce n’est pas une explosion gratuite d’humour noir, mais plutôt une partition soigneusement jouée.

Chameroy n’est pas là pour faire des vannes à la chaîne. Il s’installe dans une forme de satire douce, à la manière d’un Guillaume Meurice ou d’un François Morel, mais avec une énergie plus moderne, plus millenial, qui fait mouche auprès d’une audience habituée à jongler entre les punchlines des réseaux et les analyses de fond.

 


Une chronique à écouter, à suivre… et à savourer

France Inter a mis en ligne la chronique en vidéo, permettant à chacun de découvrir cette première salve d’humour signée Bertrand Chameroy. Le public est au rendez-vous, et les réactions sur les réseaux, bien que partagées, témoignent d’un fort engagement autour de ce nouvel arrivant.

Alors que Matthieu Noël s’apprête à pouponner, Bertrand Chameroy pourrait bien s’imposer comme un joker de luxe, capable de créer l’événement avec un simple billet d’humeur.

 


Conclusion : une arrivée tonitruante qui fait du bien

Avec cette première chronique sur France Inter, Bertrand Chameroy confirme son retour en grâce médiatique. Drôle sans être méchant, piquant sans être agressif, il parvient à se réinventer dans un registre radiophonique qui lui sied à merveille. Et si certains attendaient une polémique, ils ont eu droit à bien mieux : un humour intelligent, engagé et irrésistiblement efficace.

L’avenir dira si cette chronique n’était qu’une parenthèse ou le début d’une nouvelle histoire entre Chameroy et la radio publique. En attendant, les auditeurs, eux, sont conquis… et en redemandent.

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