Près d’un an après la sortie du film It Ends With Us, l’actrice Blake Lively et le réalisateur Justin Baldoni se retrouvent dans une salle d’audience, non pas pour une conférence de presse, mais dans le cadre d’une déposition capitale. Le jeudi 31 juillet 2025, Blake Lively a témoigné officiellement dans le cadre de la procédure qu’elle a intentée contre Baldoni pour harcèlement sexuel. Ce dernier a choisi d’assister personnellement à la séance, selon des informations révélées par TMZ.
Des accusations précises et troublantes
Dans son témoignage, Blake Lively a décrit un climat de travail toxique durant le tournage de It Ends With Us. Elle accuse Justin Baldoni d’avoir improvisé une scène de baiser sans coordinateur d’intimité, d’avoir cherché à imposer des scènes de nudité non justifiées, et d’être entré dans un espace privé alors qu’elle se changeait, seins nus.
Ces allégations ont été consignées dans les minutes du procès, ajoutant une tension médiatique à une affaire déjà sensible. Selon l’American Bar Association, la présence de l’accusé lors d’une déposition est légalement autorisée, bien qu’elle soit émotionnellement délicate pour la plaignante.
Une stratégie juridique sous les projecteurs
L’entourage juridique de Blake Lively a tenté de déplacer la déposition dans ses propres bureaux, invoquant un risque de harcèlement médiatique. « Les défendeurs ont pour objectif de créer un buzz médiatique harcelant en exposant Blake Lively aux paparazzis », affirmait la lettre déposée au tribunal par ses avocats.
En réponse, l’équipe de défense de Justin Baldoni a souligné la nécessité de rester dans leurs locaux, arguant qu’ils disposaient de la logistique nécessaire pour gérer des volumes considérables de documents liés à l’affaire.
Des réactions publiques polarisées sur les réseaux sociaux
Ce conflit judiciaire dépasse aujourd’hui le cadre des tribunaux pour s’installer dans l’arène digitale. Les internautes se divisent en deux camps. Les partisans de Blake Lively dénoncent une tentative claire d’intimidation. « C’est une manière de l’intimider en pleine procédure », écrit une internaute sur X. D’autres évoquent « un comportement manipulateur », voire « narcissique » de la part de Baldoni.
En parallèle, d'autres voix s’élèvent pour soutenir le réalisateur. « Il est dans son droit de se défendre », estime une utilisatrice sur Instagram. « Cette affaire devient un règlement de comptes public, et Blake Lively utilise sa notoriété pour manipuler l’opinion », peut-on lire sur certains forums.
Les implications juridiques et sociales d’une affaire sensible
Au-delà des émotions, cette affaire soulève des questions cruciales sur la représentation du consentement, l’usage abusif de la médiatisation dans les procédures judiciaires, et le traitement des accusations de harcèlement sexuel dans le milieu du divertissement. Le procès, prévu en mars 2026 à New York, pourrait faire jurisprudence dans les rapports de pouvoir sur les plateaux de tournage.
Élément clé | Détails |
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Date de la déposition | 31 juillet 2025 |
Lieu | Bureau de l'avocat de Blake Lively |
Accusations principales | Scène de baiser non encadrée, nudité forcée, intrusion |
Réponse de la défense | Droit à la présence, logistique judiciaire |
Date du procès | Mars 2026 |
Une affaire à suivre de près
Le dossier opposant Blake Lively à Justin Baldoni est loin d’être anecdotique. Il symbolise les tensions actuelles entre protection des victimes et droit à la défense, tout en mettant en lumière les dysfonctionnements systémiques d’un secteur où la frontière entre fiction et abus réels peut être mince.
Alors que l’opinion publique s’embrase, le verdict du tribunal pourrait avoir des conséquences lourdes pour les deux parties, tant sur le plan juridique que médiatique. L’attention reste donc focalisée sur le procès à venir, qui s’annonce comme un moment charnière pour Hollywood.
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