Enjoy ! Elsa Bois face au cyberharcèlement : "On peut parler de harcèlement"

Elsa Bois face au cyberharcèlement : "On peut parler de harcèlement"

Publié le : 14-04-2025 17:00 | Catégorie : television

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Depuis sa rupture avec Michou, Elsa Bois, danseuse phare de Danse avec les stars, est la cible de messages haineux et de critiques virulentes. Pour la première fois, elle brise le silence et revient sur cette tempête médiatique et personnelle.

 


Une rupture sous le feu des projecteurs

Elsa Bois n’est pas une inconnue pour les téléspectateurs de Danse avec les stars. Depuis son arrivée dans l’émission en 2021, la jeune femme s’est imposée comme une danseuse talentueuse et charismatique. C’est également dans ce cadre qu’elle a rencontré le youtubeur Michou. Leur complicité évidente et leur alchimie sur le parquet avaient séduit le public, donnant naissance à un couple emblématique des réseaux sociaux.

Leur relation, suivie par des millions d’abonnés, semblait sans nuage. Pourtant, après trois ans d’amour, Elsa et Michou ont annoncé leur séparation le 17 février 2024. Le communiqué posté sur Instagram se voulait sobre et apaisant : "Une séparation tout ce qu’il y a de plus simple et de plus classique." De son côté, Michou confirmait lors d’un live sur Twitch : "Rien de grave, mais notre relation a fait son temps." L’objectif était clair : éviter les spéculations. Mais la réalité fut tout autre.

 


La violence du cyberharcèlement

En s’exprimant pour la première fois dans 50 minutes Inside le 12 avril dernier, Elsa Bois a levé le voile sur une réalité bien plus sombre : le cyberharcèlement qu’elle subit depuis des semaines. "Je pense qu’on peut parler de harcèlement", confie-t-elle avec émotion.

Dès l’annonce de la rupture, les messages ont afflué. Accusations d’infidélité, rumeurs infondées sur un rapprochement supposé avec le nageur Florent Manaudou (son partenaire dans la saison actuelle de DALS), critiques virulentes sur son comportement… Une véritable déferlante de haine s’est abattue sur la jeune femme.

"Tout le monde commence à avoir un avis sur ma vie, sur mon travail", explique-t-elle. "Quand ça touche à la vie personnelle, c’est plus difficile, parce qu’on a l’impression d’être jugé sur notre valeur en tant que personne."

 


Un phénomène toxique amplifié par les réseaux sociaux

Elsa Bois n’est pas la première célébrité à être confrontée aux dangers des réseaux sociaux. Mais ce qui choque, c’est l’intensité et la constance des attaques dont elle est la cible. "Les gens ne se rendent pas compte", dit-elle. "Ils se disent que ce n’est qu’un message. Mais quand c’est 1, 2, 3, 100, 1000… ça prend une ampleur énorme."

Le sentiment d’être piégée dans une spirale de haine est d’autant plus douloureux que cette exposition était, au départ, le fruit d’un choix sincère de partage. "Les gens voient ce qu’il se passe sur les réseaux, ils voient ce qu’il se passe à la télé, mais ils ne vivent pas ce qu’on vit nous", déplore-t-elle.

 


Une estime de soi fragilisée

Face à ces attaques, la danseuse confie avoir traversé des moments de doute et de grande fragilité psychologique. "Ça fait un peu peur", admet-elle. "On se remet en question. On se demande si on est une mauvaise personne."

Ces mots résonnent avec ceux de nombreux influenceurs et personnalités publiques qui, ces dernières années, ont osé évoquer les ravages du cyberharcèlement sur la santé mentale. Pour Elsa Bois, la pression a été telle que TF1 a dû désactiver les commentaires sous certaines publications pour tenter de la protéger.

 


Le prix de la notoriété

L’histoire d’Elsa Bois interroge sur le revers de la célébrité à l’ère numérique. Être exposée médiatiquement, c’est désormais s’exposer à des jugements constants, souvent brutaux, et parfois profondément injustes. Pour Elsa, cette situation est d’autant plus difficile qu’elle touche à une période émotionnellement fragile : une rupture sentimentale.

"Il y a beaucoup de messages très durs", explique-t-elle, "qui te disent que si tu as vécu quelque chose de beau, pourquoi ça ne peut pas rester beau ?" Une logique impitoyable qui nie la complexité des relations humaines et impose une forme de perfection toxique.

 


Trouver des ressources dans le positif

Malgré les critiques incessantes, Elsa Bois garde la tête haute. "Il y en a toujours eu et il y en aura toujours", confie-t-elle. "On ne peut pas plaire à tout le monde. Les gens ont besoin d’avoir un avis."

Heureusement, elle peut compter sur un entourage solide. "J’ai la chance d’être très bien entourée", affirme-t-elle. Sa famille, ses amis, ses collègues de Danse avec les stars : autant de piliers qui lui permettent de rester debout.

Et puis il y a les messages bienveillants, parfois discrets, mais ô combien précieux. "Quelqu’un qui crie et qui n’est pas content fera plus de bruit que cinq personnes qui vont envoyer de l’amour. Alors on essaye de se concentrer sur le positif et d’écarter le négatif."

 


Une prise de parole salutaire

En brisant le silence, Elsa Bois fait plus que livrer son ressenti personnel. Elle ouvre la voie à une réflexion collective sur la manière dont les célébrités – et plus largement tous les individus exposés – sont traités en ligne. Sa sincérité, sa vulnérabilité, mais aussi sa dignité forcent le respect.

Dans un monde où les réseaux sociaux peuvent se transformer en tribunaux sans appel, sa voix compte. Elle rappelle que derrière chaque profil public, il y a un être humain, avec ses émotions, ses doutes, ses douleurs.

 


Le rôle des médias et des plateformes

L’affaire Elsa Bois relance aussi le débat sur la responsabilité des plateformes numériques. Comment prévenir ces déferlements de haine ? Quelle modération mettre en place ? Quelles sanctions prévoir pour les auteurs de messages haineux ? De nombreuses questions restent en suspens.

De son côté, TF1 a pris quelques mesures pour tenter de contenir le phénomène, en limitant les commentaires sous les publications. Mais est-ce suffisant ? Probablement pas. Un effort global, incluant les pouvoirs publics, les réseaux sociaux, les médias et les utilisateurs eux-mêmes, semble nécessaire pour espérer enrayer ce fléau.

 


Un espoir pour les autres victimes

Elsa Bois conclut son témoignage avec une note d’espoir : "On se construit aussi à travers tout ça." Et si sa parole peut aider d’autres personnes victimes de harcèlement à se sentir moins seules, alors elle aura contribué à quelque chose de plus grand que son histoire personnelle.

Elle incarne aujourd’hui la résilience, la force tranquille, et l’espoir d’un dialogue plus apaisé. Derrière ses pas de danse et ses sourires télévisés, il y a désormais une voix qui compte dans le débat sur le cyberharcèlement.

 


Conclusion : Quand le silence n'est plus une option

Le témoignage d’Elsa Bois est un cri du cœur contre une forme de violence trop souvent banalisée. En osant parler, elle rappelle que le harcèlement en ligne n’est jamais "juste un message". C’est un poison lent, insidieux, qui peut briser des vies. Mais c’est aussi un combat que l’on peut mener, à condition de ne pas le mener seul.

En ces temps où la haine s’écrit en commentaires et où les jugements se partagent en likes, il est plus que jamais nécessaire de tendre vers plus de bienveillance, de compréhension et d’humanité. Elsa Bois, à sa manière, en est aujourd’hui l’un des plus beaux symboles.

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