Guillaume l’Auvergnat, figure emblématique de la saison 17 de l’émission "L’amour est dans le pré" diffusée sur M6, a marqué les téléspectateurs par son authenticité et son attachement à ses terres. Depuis sa médiatisation en 2022, cet éleveur au grand cœur a vu son quotidien changer, mais sa passion pour l’agriculture et le bien-être animal est restée intacte.
Accompagné de son compagnon Tom, rencontré grâce à l’émission animée par Karine Le Marchand, Guillaume s'investit corps et âme dans sa ferme pédagogique. Un lieu unique où vivent en harmonie chèvres, vaches, alpagas, paons, chameaux, et même des wallabies. Ce havre de paix, dédié à l’éducation et à la découverte, a récemment été la cible d’un acte de vandalisme qui a profondément choqué le couple.
Une ferme pédagogique au service du lien homme-animal
La ferme de Guillaume n'est pas une exploitation classique. Elle repose sur un concept de ferme pédagogique et inclusive, où petits et grands peuvent découvrir les animaux de la ferme dans un cadre bienveillant. Ce projet vise à sensibiliser à la biodiversité, au respect de l’environnement et au monde agricole.
L'établissement accueille régulièrement des visiteurs, des scolaires, ainsi que des personnes en situation de handicap, pour des activités de médiation animale, de soins et de sensibilisation à l’agroécologie. Les animaux sont choyés, et chaque espèce a un rôle éducatif précis.
Un incident qui ravive la colère de l’éleveur
Le 26 juillet 2025, Guillaume a pris la parole via son compte Instagram pour partager une nouvelle particulièrement préoccupante. Dans une série de stories, il révèle que l’une de ses clôtures a été volontairement sectionnée, permettant à ses chèvres de s’échapper et de divaguer jusqu’à un parking voisin.
Visiblement affecté et en colère, il déclare : “Bandes d’enf*irés, voilà pourquoi j’ai du mal à quitter mes animaux quand des abrutis dégradent nos clôtures”. L’émotion est palpable, d’autant plus que les faits semblent prémédités. Selon ses constatations, la clôture aurait été coupée à l’aide d’une pince, ce qui exclut la possibilité d’un accident.
Des mesures de sécurité renforcées
Guillaume ne compte pas rester passif face à cet acte de vandalisme. Déterminé à protéger ses animaux, il a annoncé l’installation prochaine de caméras de surveillance sur l’ensemble de sa propriété. Une manière dissuasive et stratégique de sécuriser les lieux et de pouvoir identifier les auteurs en cas de récidive.
Dans une déclaration sans équivoque, il affirme : “À ceux qui s’amusent à faire ça, je vous préviens : je vais poser des caméras et j’aurai vos petites gueules en photo. Nos chèvres, on ne s’amuse pas avec”. Un message clair adressé aux auteurs de cette incivilité.
Les précédents incidents sur la ferme
Ce n’est pas la première fois que Guillaume est confronté à une situation difficile avec ses animaux. En mars dernier, il racontait avoir perdu son wallaby, récemment adopté, pendant près de 24 heures. L’animal, curieux et agile, avait profité de la nuit pour franchir le grillage de l’enclos.
Grâce à la mobilisation de son entourage, l’animal a pu être retrouvé sain et sauf. Cet épisode avait déjà alerté Guillaume sur la nécessité de renforcer les systèmes de sécurité de sa ferme, tant pour prévenir les fugues que les intrusions malveillantes.
Les enjeux de la sécurité dans les fermes pédagogiques
Les fermes pédagogiques sont souvent perçues comme des lieux paisibles, mais elles ne sont pas à l’abri d’actes de malveillance. Dégradations, vols, ou encore actes cruels envers les animaux sont malheureusement des réalités rencontrées dans ce type de structures.
Pour mieux comprendre les enjeux, voici un tableau récapitulatif des principales menaces recensées dans les fermes pédagogiques françaises :
Type de menace | Conséquences potentielles | Solutions préconisées |
---|---|---|
Vandalisme | Dommages aux infrastructures, stress animal | Surveillance vidéo, éclairage nocturne |
Intrusion d’animaux extérieurs | Maladies, conflits entre espèces | Clôtures renforcées, contrôle sanitaire |
Vols d’animaux ou de matériel | Perte financière, désorganisation | Alarme, identification par puce |
Un appel à la vigilance et au respect
Au-delà de son coup de colère, Guillaume lance un appel à la conscience collective. Il rappelle que le respect des lieux agricoles est essentiel, tant pour les professionnels que pour les visiteurs. Les fermes pédagogiques sont des outils de transmission et de partage, et leur bon fonctionnement repose sur la bienveillance de tous.
L’agriculteur auvergnat espère que son témoignage fera évoluer les comportements et incitera les autorités locales à apporter un soutien accru aux initiatives agricoles locales. Il précise également que des plaintes seront déposées si de nouveaux incidents venaient à survenir.
Un message fort porté par un visage connu
Grâce à sa notoriété acquise via l’émission "L’amour est dans le pré", Guillaume l’Auvergnat dispose aujourd’hui d’une voix portée dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il utilise cette visibilité pour défendre les valeurs du monde agricole et interpeller les citoyens sur la fragilité des équilibres ruraux.
Ses publications sur les réseaux, souvent ponctuées d’humour et de pédagogie, montrent un engagement sincère pour le bien-être animal et l’éducation. Cette dernière mésaventure prouve que même les structures les plus investies peuvent être confrontées à la bêtise humaine.
Protéger et valoriser nos fermes pédagogiques
L’histoire de Guillaume l’Auvergnat est révélatrice d’une réalité encore trop peu évoquée : celle des attaques contre les lieux de pédagogie rurale. Ces espaces sont des piliers essentiels pour rapprocher le monde urbain du monde agricole, et ils méritent d’être protégés.
Alors que Guillaume renforce les dispositifs de sécurité sur sa ferme, son témoignage met en lumière la nécessité d’un soutien institutionnel plus marqué, d’une surveillance renforcée, mais aussi d’un changement culturel : le respect des lieux de vie et d’apprentissage doit devenir une norme, non une exception.
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