Figure incontournable de la mode française et ancienne égérie de Chanel, Inès de la Fressange s’est récemment confiée avec une rare sincérité sur sa vision de la vie et de la mort. À travers un témoignage accordé à Paris Match, elle évoque ses réflexions sur le temps qui passe, l’indépendance de ses filles, la perte de proches et la manière dont elle appréhende l’avenir avec lucidité et sérénité.
Un anniversaire placé sous le signe de la réflexion
Le 11 août 2025, Inès de la Fressange a célébré ses 68 ans. L’occasion pour cette icône du style de revenir sur les événements marquants de sa vie et sur son rapport apaisé à la fin de parcours. Lors d’une interview réalisée en avril dernier, elle a confié : « Je n’ai pas envie d’être malade et de souffrir, mais je ne crains pas ma mort ». Des propos qui reflètent une acceptation profonde, nourrie par l’expérience et par une philosophie de vie centrée sur l’essentiel.
Une carrière légendaire, aujourd’hui vécue sans pression
Révélée au grand public comme muse de Karl Lagerfeld pour Chanel dans les années 1980, Inès de la Fressange a marqué l’histoire de la mode par son allure naturelle et élégante. Si elle a connu la gloire internationale, elle explique avoir désormais renoncé à toute ambition démesurée : « Je travaille par plaisir, lorsque les projets m’amusent ».
Le rôle de mère, désormais tourné vers l’autonomie des enfants
Maman de Nine et Violette, nées de son union avec l’homme d’affaires et marchand d’art italien Luigi d’Urso, disparu en 2006, Inès de la Fressange observe avec tendresse que ses filles sont aujourd’hui pleinement autonomes : « Mes filles n’ont plus besoin de moi » confie-t-elle, consciente que la relation parent-enfant évolue vers une nouvelle forme de complicité adulte.
L’amour au présent, Denis Olivennes, un soutien discret
Compagne de Denis Olivennes, personnalité influente du monde des médias, elle évoque avec humour et affection l’attitude qu’il aurait si elle venait à disparaître : « Il mettra une cravate noire et il sera parfait ». Cette légèreté apparente masque une relation profonde, fondée sur le respect mutuel et le partage d’instants précieux.
Une vie riche en souvenirs et sans regrets
Contrairement à ceux qui estiment que la vie file à toute vitesse, Inès de la Fressange affirme avoir pleinement profité de chaque étape : rencontres marquantes, voyages, expériences professionnelles variées… autant de souvenirs qui nourrissent aujourd’hui un sentiment d’accomplissement. Elle insiste : « Je n’aurai aucun regret ».
Le rapport à la mort : entre spiritualité et curiosité
La perte de son père en 2024, ainsi que celle du père de ses filles, ont profondément influencé sa vision de la fin de vie. Son père, avant de disparaître, lui avait parlé des expériences de mort imminente (EMI), un sujet qu’elle explore depuis avec passion, allant jusqu’à se qualifier de « spécialiste ès mondes des EMI ».
Année | Événement marquant |
---|---|
2006 | Décès de Luigi d’Urso |
2024 | Décès du père d’Inès |
2025 | 68e anniversaire |
La transmission d’une vision de vie
Convaincue qu’il existe « une vie après la vie » et que l’âme perdure, Inès de la Fressange partage ses lectures et réflexions avec son entourage. Elle cite notamment La mort n’existe pas de Stéphane Allix, ouvrage qu’elle recommande mais qui, plaisante-t-elle, reste souvent fermé sur les tables de ses proches.
Un héritage immatériel, élégance, humour et humanité
Si Inès de la Fressange devait résumer ce qu’elle laisse derrière elle, il s’agirait moins d’objets que d’attitudes : un mélange unique de raffinement, de franchise et d’autodérision. Un style de vie qui inspire bien au-delà du monde de la mode.
Une sérénité inspirante
En évoquant sans détour sa fin de vie, Inès de la Fressange offre un témoignage qui dédramatise la mort tout en valorisant la richesse du vécu. À travers ses confidences, elle rappelle que l’acceptation et l’humour sont des alliés précieux pour aborder les dernières étapes de l’existence avec dignité.
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