Depuis plus de trois décennies, Jean Reno entretient une relation privilégiée avec Les Baux-de-Provence, ce joyau des Alpilles reconnu pour son cachet unique et son charme pittoresque. En 1989, l'acteur y pose ses valises et, en 2006, il y célèbre son mariage avec Zofia Borucka. C’est dans ce cadre bucolique, entouré de célébrités, qu’il unit sa destinée à celle de son épouse.

Il confiait d’ailleurs dans une interview à France Bleu : « Oui les Baux, c'est formidable, c'est un endroit qui m'a rendu meilleur... » Une déclaration qui traduit son attachement profond à ce lieu chargé d’histoire.

Une implication municipale discrète mais réelle

Jean Reno ne s’est pas contenté d’être un résident anonyme. Il a choisi de s’impliquer dans la vie communale. Lors des dernières élections, il est élu conseiller municipal, en charge des Grands événements et des Relations internationales. Un rôle qu’il occupe avec sérieux, même si sa discrétion fait parfois douter de sa présence.

À l'occasion de son 77e anniversaire, l’équipe de Purepeople a mené l’enquête sur place pour évaluer la perception des habitants vis-à-vis de ce célèbre résident.

Jean Reno, une silhouette rare dans les ruelles

Avec une population avoisinant les 300 habitants à l’année, Les Baux-de-Provence ne laissent que peu de place à l’anonymat. Et pourtant, malgré sa notoriété et sa stature imposante, Jean Reno y passe presque inaperçu.

Un élu présent, mais loin des projecteurs

Du côté de la mairie, la réponse est sans ambiguïté : Jean Reno assiste bien aux conseils municipaux. Toutefois, ses apparitions se font en dehors des horaires d’ouverture, ce qui explique en partie sa discrétion.

Cette présence feutrée interroge certains habitants. Un commerçant résume avec humour : « C’est un peu l’Arlésienne. » D’autres relativisent : « On ne voit pas beaucoup non plus les autres élus… »

Une discrétion assumée et respectée

Certains habitants, comme Nathalie, hôtelière au Reine Jeanne, soulignent une présence occasionnelle, mais toujours bienveillante : « Il est très gentil, mais l’été, avec les touristes, il ne sort pas. »

Éric, patron du Mas d’Aigret, partage une anecdote révélatrice : « J’ai bu un café avec lui un 1er janvier. Il est très sympa, mais sa maison était trop exposée aux regards. Il a déménagé plus à l’écart. »

Il ajoute que Jean Reno ne se contente pas d’un rôle de figurant : il initie des cours de théâtre pour la commune et son fils donne des cours de chant. Une implication culturelle discrète, mais tangible.

Un homme de cœur, enraciné mais discret

Si Jean Reno est si peu visible, ce n’est pas par indifférence, mais bien par choix. Entre Paris et Les Baux-de-Provence, l’acteur mène une existence partagée, marquée par une volonté claire : préserver son intimité.

Dans cette retraite provençale, il semble avoir trouvé un équilibre, loin de l’agitation médiatique. Son souhait d’être un citoyen « comme les autres » est respecté par les habitants. En retour, il contribue à la vie locale avec humilité.

Un rôle de l’ombre pour une figure emblématique

À l’heure où il célèbre ses 77 ans, Jean Reno demeure un mystère attachant. Présent sans être envahissant, engagé sans tapage, il incarne un modèle de célébrité responsable. Aux Baux-de-Provence, il semble savourer chaque instant, sans rechercher l’approbation du public. Une philosophie sobre mais puissante, à l’image de sa carrière cinématographique.

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