Alors que l'annonce de sa prise de fonction au JT de 20h sur France 2 fait grand bruit, Léa Salamé s'est livrée sans fard dans les colonnes de La Tribune Dimanche. L'interview, très attendue, dévoile les contours de ses réflexions professionnelles, notamment dans le cas où son compagnon, Raphaël Glucksmann, se lancerait dans la course à la présidence de la République en 2027.

Un contexte politique et médiatique complexe

La carrière de Léa Salamé se conjugue depuis des années avec l'univers politique. Figure emblématique de France Télévisions et de France Inter, elle s'est imposée comme l'une des voix les plus influentes du paysage audiovisuel français. Mais cette notoriété implique des responsabilités et des choix délicats, en particulier en raison de sa relation avec Raphaël Glucksmann, eurodéputé et figure montante de la gauche française.

« Les temps ont changé » : un plaidoyer pour le féminisme médiatique

Interrogée sur un éventuel conflit d'intérêts, Léa Salamé a déclaré : « Il est député européen depuis six ans et cela ne m'a pas empêchée de présenter ‘L'émission politique’, d'interviewer les présidents de la République ou encore d'accueillir tous les responsables politiques sur France Inter ». Elle ajoute : « Les temps ont changé. Les Français, y compris les politiques, sont bien plus féministes qu'on ne le pense ».

Une posture de retrait en cas de candidature

Concernant l'élection présidentielle de 2027, Léa Salamé a été claire : si son compagnon devait se présenter, elle se mettrait « en retrait ». Elle rappelle d'ailleurs avoir déjà adopté cette posture à deux reprises lors des élections européennes, par souci d'éthique et d'impartialité journalistique.

Le choix du 20h de France 2 : un défi professionnel

Au fil de l'entretien, la journaliste est revenue sur les coulisses de son arrivée au JT de 20 heures. Elle confie avoir été sollicitée par BFMTV pour animer un late show quotidien, offre qu'elle a longuement envisagée. Mais c'est finalement avec Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, qu'elle a conclu un accord : « Le journal s'est imposé comme une évidence ».

Les expériences passées qui forgent sa crédibilité

Rappelons que Léa Salamé a déjà prouvé sa capacité à gérer les situations sensibles. Elle a animé avec rigueur des débats présidentiels, mené des interviews clés et maintenu une ligne éditoriale exigeante sur France Inter. Son positionnement en tant que journaliste engagée, mais impartiale, est un marqueur fort de sa carrière.

Tableau récapitulatif : Léa Salamé, un parcours médiatique majeur

Une vision moderne du journalisme politique

Dans un paysage médiatique en mutation, la prise de parole de Léa Salamé s'inscrit dans une démarche de transparence et d'éthique professionnelle. Sa volonté de préserver l'indépendance du journalisme, tout en assumant ses choix de vie, montre qu'un nouveau modèle de journalisme féminin peut émerger : fort, assumé et adaptable.

Entre engagement personnel et déontologie

Alors que la présidentielle 2027 commence déjà à agiter le paysage politique, Léa Salamé pose les bases d'une gestion responsable de son exposition médiatique. En assumant publiquement sa stratégie de retrait si besoin, elle renforce son image d'intégrité et de professionnalisme, tout en préparant sereinement son entrée dans l'un des postes les plus exposés du PAF.