La parentalité est un sujet qui soulève de nombreux débats, en particulier lorsqu'il s'agit de savoir s'il faut ou non laisser pleurer un bébé. Invitée de l'émission Legend animée par Guillaume Pley, la chanteuse Vitaa, mère de trois enfants, a partagé avec franchise sa vision de l'éducation. Aux côtés de son mari Hicham, elle revendique une approche assumée, parfois jugée « à l’ancienne », mais qui, selon elle, a porté ses fruits.
Une interview riche en confidences
Dans ce long entretien, Vitaa, de son vrai nom Charlotte Gonin, est revenue sur plusieurs aspects de sa vie privée et professionnelle. Outre des confidences sur un cambriolage qu’elle a subi en décembre 2023, elle a été interrogée sur sa manière d’élever ses enfants. Le sujet du jour : faut-il, oui ou non, laisser un bébé pleurer sans intervenir immédiatement ?
Pour la chanteuse, la réponse est claire. Et elle ne vient pas uniquement de son intuition maternelle : son mari Hicham, homme discret et rarement exposé médiatiquement, a grandement influencé sa manière de faire. Leur rencontre remonte à 2010, et leur mariage a rapidement suivi. Depuis, ils élèvent ensemble une famille recomposée.
Une famille recomposée soudée
De leur union est né leur premier fils, Liham, en juillet 2011, suivi d’Adam en octobre 2014, puis de Noa en avril 2022. Avant de rencontrer Vitaa, Hicham était déjà père de deux filles, dont l’une s’est récemment mariée. Ensemble, ils forment un foyer de cinq enfants, où les liens se sont tissés autour de valeurs éducatives communes.
Laisser pleurer les bébés, la méthode d’Hicham
Interrogée par Guillaume Pley, Vitaa a expliqué que son mari ne cédait jamais aux pleurs d’un enfant. « Les pleurs ne lui font ni chaud ni froid », confie-t-elle avec humour. Selon Hicham, un bébé qui pleure finit toujours par s’arrêter et ne met pas sa santé en danger. C’est une approche qu’il a adoptée avec leurs trois enfants, et qui, d’après la chanteuse, a porté ses fruits : chacun a fait ses nuits à seulement deux mois et demi.
Elle se souvient de ses débuts de mère avec Liham : « C’était très dur, surtout après l’arrêt de l’allaitement. On était à Marrakech, en vacances, dans une grande maison. Hicham prenait Liham et l’installait dans une autre pièce pour que je ne l’entende pas pleurer. Au bout d’une semaine, il avait réglé le problème. »
Récapitulatif des enfants de Vitaa et Hicham
Prénom | Année de naissance | Lien avec Vitaa |
---|---|---|
Liham | 2011 | Fils biologique |
Adam | 2014 | Fils biologique |
Noa | 2022 | Fille biologique |
[Prénom non communiqué] | Avant 2010 | Belle-fille |
[Prénom non communiqué] | Avant 2010 | Belle-fille |
Une philosophie éducative assumée
Pour Vitaa, cette méthode s’inscrit dans une vision globale de l’éducation : celle où l’enfant apprend progressivement l’autonomie, même dès les premiers mois. « Sans lui, j’aurais fait toutes les erreurs, j’étais trop cœur d’artichaut », confie-t-elle en parlant de son mari.
Elle admet cependant qu’avec sa fille Noa, la situation est légèrement différente. En raison de ses tournées, la petite connaît une phase de régression et se réveille plusieurs fois par nuit pour demander sa mère. Plutôt que de l’installer dans le lit conjugal, Vitaa a choisi de dormir sur un matelas dans la chambre de sa fille, le temps que cette période passe.
Le débat, faut-il laisser pleurer un bébé ?
La méthode dite du « laisser pleurer » divise les spécialistes. Certains estiment qu’elle favorise l’endormissement autonome et limite les réveils nocturnes. D’autres craignent un impact négatif sur le lien affectif parent-enfant. Les avis diffèrent selon les cultures et les générations.
Selon les partisans, les pleurs font partie du langage naturel du bébé et ne nécessitent pas toujours une intervention immédiate. Pour les opposants, il est essentiel de répondre rapidement afin de rassurer et sécuriser l’enfant. Vitaa et Hicham, eux, ont tranché pour leur foyer, tout en restant attentifs au bien-être global de leurs enfants.
Une méthode personnelle, pas universelle
L’expérience de Vitaa et Hicham illustre que l’éducation est avant tout une affaire de choix personnels, influencés par les valeurs, l’expérience et le contexte familial. Si leur méthode a fonctionné pour leurs enfants, elle ne saurait être imposée comme modèle universel. L’important reste de trouver l’équilibre entre fermeté et bienveillance, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque enfant.
Qu’il s’agisse de laisser pleurer ou non, chaque parent construit sa propre feuille de route éducative. Et comme le rappelle Vitaa, « à chacun ses techniques ».
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