Adulé pour son charisme et son engagement, Pedro Pascal se retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique enflant à vitesse grand V. Une simple photo prise à la sortie d’une salle de sport a déclenché une vague de réactions, révélant une fracture nette entre ses fans et ses détracteurs. S'agit-il d'une simple exagération médiatique ou d'une campagne de haine ciblée ? Décryptage.
Une image anodine devenue virale
Tout est parti d’une série de clichés pris à Los Angeles. On y voit Pedro Pascal, gobelets à la main, jetant son café au bord de la route après une séance de sport. Si pour certains cette scène est banale, pour d'autres, elle devient la preuve ultime d’un comportement méprisable. Les critiques fusent, souvent acerbes :
- « Il sort de la salle sans sac ? »
- « Pourquoi il prend deux gobelets ? »
- « Encore un caprice de star, c’est du gaspillage. »
Ces réactions, relayées en masse sur X (anciennement Twitter) et Reddit, témoignent d’une animosité grandissante à l’égard de l’acteur chilien-américain.
Le backlash contre une figure adorée d’Hollywood
Autrefois porté au pinacle pour son rôle d’Oberyn Martell dans Game of Thrones ou encore pour son interprétation de Joel dans The Last of Us, Pedro Pascal est devenu une cible facile. À mesure que sa notoriété s’est accrue, les critiques se sont intensifiées.
Un sentiment d’overdose semble poindre chez certains internautes, comme en témoigne cette citation : « On ne voit plus les personnages, juste Pedro Pascal ». Un argument fréquent chez ceux qui dénoncent une surexposition médiatique et une omniprésence à l’écran.
Tableau des rôles marquants de Pedro Pascal
Année | Rôle | Œuvre |
---|---|---|
2014 | Oberyn Martell | Game of Thrones |
2019 - Présent | Le Mandalorien | The Mandalorian |
2023 | Joel | The Last of Us |
2020 | Maxwell Lord | Wonder Woman 1984 |
Une figure engagée, clivante
Pedro Pascal ne se contente pas d’incarner des héros à l’écran : il s’exprime ouvertement sur ses convictions. Il a notamment soutenu publiquement les droits LGBTQ+, défendu sa sœur transgenre Lux Pascal, et milite pour une représentation équitable à Hollywood. Cette posture progressiste agace certaines franges conservatrices, qui voient en lui le porte-voix d’un militantisme envahissant.
Sur les réseaux, les critiques fusent : « Il insulte les gens normaux », « Hollywood est devenu trop militant ». À l’inverse, ses soutiens applaudissent son courage et sa constance dans ses engagements.
Réactions contrastées sur les réseaux sociaux
La polarisation autour de Pedro Pascal est frappante. Tandis que certains le qualifient de « zaddy » ultime, d'autres déversent un flot de critiques. Cette dynamique binaire — adoration ou rejet — témoigne d’un phénomène plus large sur Internet : la difficulté à nuancer.
Exemples de commentaires pro-Pascal :
- « Ce mec n’a rien fait. C’est un être humain comme les autres. »
- « Ceux qui le détestent vivent chez leur mère. »
Le web agit ici comme un catalyseur d’émotions, parfois déconnecté de la réalité des faits.
Pedro Pascal, cible ou symbole ?
La haine numérique que subit Pedro Pascal n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une logique plus large de rejet des figures publiques perçues comme trop engagées ou trop visibles. Mais elle révèle aussi une crispation sociétale autour des questions de diversité, de visibilité LGBTQ+ et de politique culturelle.
Pedro Pascal, par son engagement, incarne une nouvelle forme de célébrité : militante, consciente, résolument moderne. Cela suffit-il à justifier le torrent de haine ? Clairement non. Mais cela explique en partie pourquoi il cristallise autant les passions.
Une polémique symptomatique
Ce que cette polémique révèle avant tout, c’est la fragilité de la notoriété à l’ère numérique. Un simple geste, mal interprété ou sorti de son contexte, peut suffire à déclencher une tempête médiatique. Pedro Pascal en fait les frais, mais il est loin d’être le seul.
Au-delà de son cas personnel, c’est une réflexion sur notre rapport aux personnalités publiques, à la viralité des images et à la violence symbolique des réseaux sociaux qu’il faut engager. En 2025, plus que jamais, la célébrité est une armure fine… et les critiques des projectiles redoutables.
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