Le jubilé de platine de la reine Élisabeth II, célébré en juin 2022, a révélé au grand jour les tensions latentes au sein de la famille royale britannique. Le prince Harry et Meghan Markle, de retour au Royaume-Uni pour l'occasion, ont été accueillis de manière réservée par plusieurs membres de la couronne, notamment Mike Tindall, époux de Zara Phillips.

Un accueil glacial de la part de Mike Tindall

Lors du service religieux à la cathédrale Saint-Paul, un moment marquant du jubilé, l’attitude de Mike Tindall à l’égard du couple Sussex a attiré l’attention. Selon une vidéo relayée par le Daily Mail, Mike aurait volontairement évité toute interaction avec Harry et Meghan, contrastant avec l’attitude plus cordiale de son épouse Zara. Ce comportement distant n’a pas échappé à l’experte en langage corporel Judi James.

Analyse comportementale, un rituel de distance et de mépris

Judi James déclare : « Mike Tindall manifeste une volonté de prendre ses distances de manière très calculée. Il détourne le regard, se tient à l’écart et frappe sa paume contre sa cuisse, un geste d’auto-attaque typique d’une irritation contenue. » Une stratégie gestuelle qu’elle qualifie de « rituel chorégraphié » visant à éviter toute hypocrisie publique tout en marquant fermement la frontière avec les Sussex.

Relations passées entre Harry, Meghan et le couple Tindall

Pourtant, les liens entre Harry et les Tindall étaient autrefois forts. Harry est le parrain de leur fille Lena, et a participé aux événements privés du couple, comme l’enterrement de vie de garçon de Mike. Ce revirement illustre à quel point les relations au sein de la famille royale ont été fragilisées depuis le départ fracassant du duc et de la duchesse de Sussex, surnommé le « Megxit ».

Un retour sous haute tension médiatique

Ce retour sur le devant de la scène royale n’était pas anodin. Il s’agissait de la première apparition publique d’Harry et Meghan au Royaume-Uni depuis leur départ officiel de la monarchie. Leur célèbre interview avec Oprah Winfrey avait profondément choqué les cercles royaux, mettant en cause des propos jugés racistes tenus par un membre non identifié de la famille royale.

La stratégie d’effacement de Meghan et Harry

Pour éviter d'éclipser les célébrations, le couple Sussex avait promis à la reine de ne participer qu’aux engagements officiels. Leur unique apparition publique fut soigneusement orchestrée pour limiter les frictions. Le reste du temps, ils furent relégués à l’arrière-plan, évitant tout contact direct avec la presse ou les autres membres royaux.

La gestion de crise par la reine Élisabeth II

La souveraine avait, selon une source proche, appelé à « l’unité familiale sans drame », enjoignant chacun à contenir les dissensions pour ne pas entacher les festivités. Elle aurait elle-même insisté pour que le couple Sussex soit invité, bien que dans un cadre très contrôlé. Une manière d’exprimer la continuité de leur appartenance à la famille, malgré leurs différends.

Une querelle persistante, les déclarations de Mike Tindall

Après l’événement, des rumeurs ont émergé selon lesquelles Mike Tindall aurait insulté Harry en privé. Ce dernier, ancien international de rugby, avait déjà plaisanté dans le passé en disant que certains membres de la famille aimeraient bien « coller une droite » au duc de Sussex. Une pique qui prend une nouvelle résonance dans ce contexte tendu.

Une fracture durable au sein des Windsor ?

Cette situation témoigne d’un schisme profond au sein des Windsor. Les choix médiatiques et les révélations explosives du couple ont laissé des traces indélébiles. Malgré les gestes d’apparente cordialité, les interactions laissent transparaître un climat de méfiance, voire d'hostilité larvée.

Tableau récapitulatif des relations royales tendues

Une réconciliation encore lointaine

Si le jubilé de la reine a permis de maintenir les apparences, il a aussi mis en lumière la profondeur des divisions internes. Le prince Harry et Meghan Markle continuent de susciter la controverse au sein de la monarchie britannique. Les gestes, les non-dits et les attitudes de figures comme Mike Tindall témoignent d’un malaise généralisé qui semble, pour l’heure, irréconciliable.