Ce qui devait être un voyage en amoureux s’est transformé en véritable calvaire pour Alice Detollenaere, compagne de l’ancien nageur Camille Lacourt. Partie rejoindre son compagnon à Singapour, elle a vécu un épisode d’angoisse d’une rare intensité, déclenché par un vol marqué par de fortes turbulences.
Des conditions de vol extrêmement perturbantes
Installée seule à l’arrière de l’appareil, séparée de Camille, Alice se retrouve plongée dans une atmosphère tendue. Elle partage : « L’avion subit des perturbations terribles pendant des heures. À un moment, il décroche littéralement. » La présence d’une mère serrant ses enfants en pleurs accentue son malaise. Cette scène dramatique lui fait envisager le pire.
Une peur irrationnelle et persistante
Bien que l’atterrissage ait eu lieu sans incident, le traumatisme psychologique reste profond. Dès le lendemain, elle décrit un état de mal-être croissant, accompagné de somatisations : « Mon estomac était noué, je n’ai rien pu manger, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. » Elle précise qu’elle a longtemps gardé le silence pour ne pas alarmer Camille.
La maternité comme facteur amplificateur de l’angoisse
Ce vol dramatique a ravivé chez elle des peurs existentielles, désormais amplifiées par son statut de mère. « Ce n’était pas juste la peur de l’avion. C’était la conscience que je suis maman. Que mon fils aurait pu tout perdre ce jour-là », explique-t-elle. Cette prise de conscience a intensifié le choc émotionnel vécu à bord.
Un parallèle avec son passé, le souvenir d’un burn out
Ce n’est pas la première fois qu’Alice est confrontée à une détresse mentale aiguë. Elle évoque un épisode de burn out survenu dix ans auparavant : « À l’époque, je n’ai osé en parler à personne. Cette fois, je n’ai pas ce luxe : mon fils a besoin de moi. » Elle met ainsi en lumière l’importance d’une prise en charge rapide et d’un réseau de soutien solide.
La solidarité, un pilier fondamental dans l’épreuve
Face à la violence de cette crise d’angoisse, Alice a pu compter sur ses proches. « J’ai contacté ma mère, mes sœurs, mes amis. Ils m’ont tous tendu la main. » Ce soutien a été déterminant dans sa reconstruction mentale. Grâce à leurs mots et leur écoute, elle affirme aujourd’hui avoir entamé un processus de guérison.
Une expérience partagée pour sensibiliser
En rendant public son témoignage, Alice Detollenaere souhaite lever le voile sur les traumatismes invisibles liés aux voyages aériens et, plus largement, à la santé mentale. « Le courage, c’est aussi de crier au secours », affirme-t-elle, invitant chacun à ne pas garder le silence face à ses angoisses.
Des statistiques révélatrices sur la peur de l’avion
Facteurs déclencheurs | % de passagers concernés |
---|---|
Turbulences | 65% |
Décrochages ou chutes brusques | 47% |
Séparation d’un proche à bord | 32% |
Souvenirs traumatiques antérieurs | 29% |
Vers une meilleure prise en charge psychologique post-vol
La santé mentale des passagers est encore trop peu considérée par les compagnies aériennes. Ce témoignage ouvre la voie à une réflexion sur l’accompagnement psychologique à proposer après des vols perturbés. Certaines compagnies envisagent désormais des dispositifs de soutien post-traumatique pour les passagers les plus vulnérables.
Briser le silence autour de la peur en avion
L’histoire d’Alice Detollenaere met en lumière une réalité encore trop souvent banalisée : le vol en avion peut être source de traumas profonds. En partageant son vécu, elle incite à une meilleure écoute et à une dédramatisation de la parole autour de la santé mentale. Une démarche salutaire et nécessaire.
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