Comédienne emblématique du paysage audiovisuel français, Véronique Jannot n’a jamais cessé de surprendre par son engagement, sa sensibilité, et sa résilience. À 68 ans, elle partage une nouvelle page importante de sa vie : l’officialisation de l’adoption de Nyima, un jeune homme qu’elle connaît depuis près d’une décennie.
Un retour sous les projecteurs et une annonce émouvante
Révélée par des séries et films populaires, Véronique Jannot continue d’enchaîner les projets artistiques, que ce soit à la télévision ou au théâtre. Elle revient sur le devant de la scène notamment grâce à sa participation à des séries telles que Camping Paradis ou Demain nous appartient. Dans le cadre de cette actualité médiatique, elle a accepté de se confier au magazine Télé 2 Semaines.
Lors de cette entrevue, elle a officialisé l’adoption de Nyima, un jeune homme originaire du Tibet, tout comme sa fille Migmar. Cette révélation, bien qu’intime, s’inscrit dans la continuité logique de son parcours de vie et de son engagement envers la cause tibétaine.
Nyima, un lien familial déjà bien enraciné
Nyima n’est pas un inconnu pour Véronique Jannot. Bien au contraire, leur relation est ancienne et empreinte d’une profonde affection. L’artiste précise que Nyima est en réalité le cousin de sa fille Migmar, qu’elle a adoptée en 1998. Tous deux ont grandi côte à côte et partagent une complicité naturelle renforcée par des années de vie commune en France.
« Il est le cousin de ma fille Migmar, qui a un an de plus. Nous fêtons déjà ensemble les anniversaires et les fêtes de Noël depuis son arrivée en France il y a huit ans. J’ai simplement officialisé ce qui existait déjà : j’ai réuni la famille », a déclaré Véronique Jannot à Télé 2 Semaines.
Une officialisation pleine de symboles, annoncée le jour de la Fête des Mères
La comédienne a choisi un moment hautement symbolique pour rendre publique cette adoption : la Fête des Mères, en mai 2025. À travers une publication sur son compte Instagram, elle a partagé une photographie touchante d’elle en compagnie de Nyima, assortie d’un message simple et fort : « Nyima est entré officiellement dans la famille. Maman deux fois, qui l’eût cru ? »
Cette déclaration a ému ses abonnés, suscitant une vague de messages bienveillants et d’encouragements. Elle témoigne d’un choix profondément humain, à la fois intime et universel : celui d’aimer, d’accueillir et de créer des liens au-delà des origines et des parcours de vie.
Le Tibet au cœur de son engagement personnel et familial
Le Tibet occupe une place centrale dans la vie de Véronique Jannot. Depuis de nombreuses années, elle milite activement pour la liberté et la culture tibétaine. Elle est fondatrice et présidente de l’association Graines d’Avenir, qui soutient l’éducation d’enfants tibétains en exil, en veillant à préserver leurs racines culturelles.
Elle a également consacré un ouvrage à ce combat : Tibet, l’espoir dans l’exil. Pour elle, adopter des enfants tibétains, c’est non seulement un acte d’amour mais aussi de cohérence avec ses valeurs profondes. Son choix d’accueillir Migmar, puis Nyima, s’inscrit ainsi dans une démarche holistique mêlant spiritualité, humanisme et transmission.
Une maternité choisie malgré les épreuves de la vie
Dans les années 1970, Véronique Jannot apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du col de l’utérus. Une nouvelle qui bouleverse ses rêves de maternité biologique. Mais loin de renoncer, elle fait le choix d’un autre chemin : celui de l’adoption.
Plutôt que de céder à la douleur, elle transforme son expérience en acte de résilience. C’est cette force de caractère qui la pousse à ouvrir son cœur et son foyer à des enfants qui, tout comme elle, ont connu la séparation et l’épreuve. Elle devient ainsi mère d’intention et d’action, et non de hasard biologique.
Une transmission artistique à travers Migmar
Migmar, première fille adoptive de Véronique Jannot, suit elle aussi une voie artistique. Passionnée de cinéma, elle rêve de devenir réalisatrice. En 2024, elle débute sur un tournage en tant que troisième assistante caméra sur un film réalisé par Olivier Marchal.
Sa mère ne cache pas sa fierté : « Elle est passionnée par ce qu’elle fait. C’est magnifique de la voir évoluer ainsi. » Cette passion commune pour l’art et la création représente une nouvelle forme de transmission entre mère et fille, fondée sur l’inspiration, l’admiration mutuelle et la liberté d’expression.
Une figure publique engagée et inspirante
Au-delà de ses rôles à l’écran, Véronique Jannot est devenue une voix qui compte dans le débat public. Ses engagements pour les causes humanitaires, notamment en faveur du Tibet, en font une figure profondément respectée. Son parcours démontre qu’il est possible de concilier notoriété, engagement et éthique personnelle.
Cette dualité entre la sphère artistique et la sphère humanitaire enrichit son image, tout en inspirant de nombreux citoyens. Elle montre qu’une célébrité peut aussi servir de levier pour faire évoluer les mentalités et mobiliser des ressources pour les plus vulnérables.
Repères biographiques, la famille Jannot en quelques données
Nom | Rôle | Origine | Année d’arrivée |
---|---|---|---|
Migmar | Fille adoptive | Tibet | 1998 |
Nyima | Fils adoptif | Tibet | 2017 |
Une maternité du cœur et des convictions
Le parcours de Véronique Jannot illustre à merveille la puissance de l’amour inconditionnel et de l’engagement humanitaire. En adoptant officiellement Nyima, elle ne fait pas que prolonger un lien existant : elle affirme une vision de la famille fondée sur les valeurs, les choix de vie, et la solidarité transnationale.
Cette décision, saluée par le public, s’inscrit dans une trajectoire de vie remarquable, marquée par la résilience, la cohérence éthique et l’amour des autres. Véronique Jannot prouve qu’il n’est jamais trop tard pour agrandir son cœur et que la maternité n’est pas une question de biologie, mais de volonté et de don de soi.
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