Au lendemain du traditionnel défilé du 14 juillet, symbole de fierté nationale, Brigitte Macron et le président de la République, Emmanuel Macron, ont traversé une journée très différente, marquée par l’intimité et la douleur. Ils se sont rendus à Amiens le mardi 15 juillet 2025 pour assister aux funérailles d’Anne‑Marie Boulogne, la sœur aînée de la Première dame, disparue le 3 juillet à l’âge de 92 ans.

Une cérémonie sobre et familiale à Amiens

Selon Le Courrier Picard, la cérémonie religieuse s’est tenue à 15h30 en l’église Saint‑Martin, dans le quartier Henriville, suivie de l’inhumation au cimetière Saint‑Acheul ancien. Brigitte Macron, très touchée, a souhaité rester à Amiens après les obsèques pour soutenir sa famille et partager le deuil dans un cadre intime. Son mari, le président Macron, l’a accompagnée avec discrétion et élégance.

Un soutien indéfectible malgré la douleur

Déjà présente auprès de sa sœur en fin de vie début juillet, Brigitte Macron, déjà frappée en 2018 par la disparition de son frère Jean‑Claude, puise dans ces attaches familiales une force certaine. « Ma grande sœur est avec moi tous les jours », confiait-elle dans Elle en 2017 à propos de Maryvonne, décédée dans un accident tragique en 1961.

Un arbre généalogique frappé par le destin

La famille de Brigitte Macron est marquée par d’autres drames. Anne‑Marie, née Trogneux en 1932, avait fondé une vie stable après un mariage avec un dirigeant d’entreprise dans le secteur des sanitaires. Elle laisse derrière elle un frère, Jean‑Michel (né en 1945), et une sœur, Monique (née en 1941), tous deux présents à la cérémonie, aux côtés de la Première dame et du président.

Anne‑Marie Boulogne, figure discrète et aimée

Anne‑Marie a mené une vie discrète mais respectée. Mariée à un homme influent dans l’industrie des sanitaires, elle a longuement partagé les valeurs familiales inculquées par ses parents. Une attache forte à Amiens, ville natale, qu’elle a conservée toute sa vie. Brigitte Macron lui a rendu visite jusqu’à son dernier souffle, une image d’amour fraternel rare et émouvante.

Les moments forts d’une cérémonie collective

Aux côtés de ses proches, Brigitte Macron a traversé chaque instant avec dignité, portée par la présence de son époux et de ses frères et sœurs. Ce moment, loin des obligations officielles, a permis à la Première dame de se recueillir pleinement. Emmanuel Macron a soutenu cette démarche, soulignant l’importance pour elle d’être entourée en ce moment de recueillement.

Une fratrie soudée malgré la douleur

La présence de Jean‑Michel et Monique aux obsèques illustre la force de cette fratrie, liée malgré les années et les épreuves. La disparition d’Anne‑Marie marque la perte d’un des derniers piliers de la génération précédente, et Brigitte affiche son engagement à préserver cet héritage familial.

Une histoire familiale jalonnée de tragédies

Outre Anne‑Marie, la famille Trogneux a été confrontée à plusieurs drames. Jean‑Claude, décédé en 2018, et Maryvonne, victime d’un accident en 1961, sont autant de souvenirs douloureux. Brigitte Macron évoque souvent ces pertes comme des jalons formateurs de sa jeunesse et de sa résilience.

L’engagement discret mais réel d'Emmanuel Macron

Le président a volontairement évité un rôle trop visible, préférant la sobriété en compagnie de sa femme. Ce geste, alliant discrétion et respect, révèle un aspect souvent méconnu de leur couple : une équipe unie aussi dans l’épreuve. Ce soutien mutuel humanise la figure du président, au-delà des enjeux politiques.

Un hommage respectueux à Amiens

La cérémonie à l’église Saint‑Martin a accueilli proches et amis, en toute intimité. Le choix du lieu et l’ampleur de la cérémonie témoignent de l’ancrage régional d’Anne‑Marie et de la volonté de préserver la mémoire d'une femme précieuse dans le cœur de ceux qui l’ont connue.

Une Première dame aux valeurs familiales affirmées

Brigitte Macron n’a jamais caché l’importance des liens familiaux dans son parcours. Figures maternelles et fraternelles se succèdent dans ses discours, soulignant la transmission d’un héritage de solidarité et de loyauté qu’elle met en avant dans sa vie publique.

Un épisode de deuil public et intime

Sans débordement émotionnel, Brigitte Macron exprime un deuil maîtrisé, équilibré avec sa posture de première dame. Elle offre à la fois une image d’humanité et de dignité, renforçant l’attachement du public à son authenticité.

Une fin de semaine marquée par deux visages opposés

Après la flamboyance solennelle du 14 juillet, le retour à l’intimité d’une perte familiale est saisissant : d’un jour national élevé à un moment personnel marqué par l’émotion. Ce contraste étonne et sensibilise, rappelant que les figures publiques vivent, elles aussi, le deuil.

Perspectives : le temps du recueillement

Dans les jours à venir, Brigitte Macron devrait prolonger son séjour amiénois pour un moment de recueillement, en privé, avec sa famille. Cette étape lui permettra sans doute de franchir un cap dans l’acceptation et le souvenir.

Un moment fort pour la Première dame

La perte d’Anne‑Marie Boulogne rappelle que Brigitte Macron reste profondément attachée à ses racines et à ses proches. Ce moment de deuil, loin des projecteurs, révèle une dimension intime qui humanise davantage l’image de la Première dame. Soutenue par son mari, sa famille et ses attaches amiénoises, elle traverse cette épreuve avec solitude, dignité et courage.