Le paysage audiovisuel français est en pleine ébullition. Selon les informations publiées dans l’édition du Parisien ce 15 juin 2025, la journaliste Léa Salamé aurait reçu une offre de premier plan : prendre les commandes du journal de 20 heures de France 2, un poste emblématique du service public. Alors que le mercato bat son plein, cette décision stratégique pourrait changer durablement la donne au sein de France Télévisions.

BFMTV aussi dans la course pour recruter Léa Salamé

La journaliste de 46 ans, également figure centrale du talk-show Quelle époque ! sur France 2, serait également courtisée par BFMTV. Rodolphe Saadé, patron du groupe CMA CGM, maison mère de RMC et BFM, lui aurait proposé un projet sur-mesure : un talk quotidien qu’elle piloterait en tant que productrice et animatrice.

Ce type de proposition témoigne de la valeur médiatique de Léa Salamé, qui s’impose comme l’un des visages incontournables du débat public télévisuel. Cette double sollicitation révèle un enjeu stratégique : garder une personnalité capable de fédérer des audiences transversales.

Quelle place lui a été proposée exactement ?

Selon les journalistes du Parisien, France Télévisions aurait formalisé plusieurs propositions, dont l’une pour un retour en force au journal de 20 heures. L’incertitude demeure toutefois sur la version visée – semaine ou week-end – et sur un possible cumul avec Quelle époque !, émission hebdomadaire phare du samedi soir.

Ce poste, déjà évoqué dans le passé et décliné par la journaliste, semble aujourd’hui remis en jeu face à l’appétit croissant du privé pour des figures d’autorité médiatique.

Retour sur les scores d’audience de “Quelle époque !”

La dernière saison de Quelle époque ! a été un franc succès. Léa Salamé l’a d’ailleurs souligné dans sa déclaration finale du 7 juin 2025, en remerciant son public pour une saison record en nombre de téléspectateurs, part d’audience, et impact sur les réseaux sociaux.

Pourquoi Léa Salamé hésite-t-elle ?

Selon plusieurs sources internes à France Télévisions, Léa Salamé n’a jamais fait mystère de son manque d’enthousiasme pour les journaux télévisés classiques. Dans le passé, elle aurait même décliné une offre similaire, estimant que le format “JT” ne correspondait pas à son appétence pour l’interaction et l’analyse politique en profondeur.

Cependant, la proposition actuelle intervient dans un contexte de réorganisation du paysage audiovisuel et de repositionnement stratégique pour France Télévisions face à l’audace des chaînes privées.

Anne-Sophie Lapix et Laurent Delahousse : en danger ?

Le flou demeure quant au remplacement potentiel d’Anne-Sophie Lapix (20h semaine) ou Laurent Delahousse (week-end). Aucun départ officiel n’a été annoncé, mais la proposition d’un siège au 20h à Léa Salamé pose clairement la question du devenir des visages actuels de l’info sur France 2.

Marché médiatique : une bataille de talents

La pression sur les chaînes pour attirer ou conserver les têtes d’affiche est intense. Léa Salamé fait partie de ces journalistes capables de drainer une audience fidèle et variée. Le marché s’est considérablement resserré autour de personnalités hybrides : à la fois crédibles sur le terrain politique et charismatiques à l’antenne.

BFMTV, France Télé, LCI… tous savent que ce type de profil est rare et difficile à remplacer.

Les prochaines heures seront décisives

Selon les sources citées par Le Parisien, Léa Salamé aurait promis de donner une réponse définitive à ses employeurs dans les prochaines heures. Elle devrait arbitrer entre l’indépendance de production offerte par BFMTV et la continuité d’un parcours au sein du service public.

Ce choix ne sera pas qu’une question de posture professionnelle : il orientera durablement la façon dont l’information sera traitée dans les mois à venir, entre formats traditionnels et hybridation éditoriale.

Un moment charnière pour la télévision française

Le cas Léa Salamé illustre à merveille les nouvelles dynamiques de l’audiovisuel français. Entre l’attrait des chaînes privées, les enjeux d’image du service public, et les besoins de renouvellement éditorial, cette transition possible vers le 20 heures pourrait marquer un tournant majeur.

Reste à savoir quel cap choisira l’animatrice. Une chose est certaine : sa décision sera scrutée de très près par les professionnels, les téléspectateurs et les concurrents.