Dans la nuit du 28 au 29 juillet 2025, un événement tragique a endeuillé l'actrice française Kenza Fortas. Connue pour son rôle acclamé dans le film Shéhérazade, récompensé par le César du meilleur espoir féminin en 2019, la jeune artiste a perdu son époux, abattu par balles dans le 15e arrondissement de Marseille.

Le corps de la victime, un jeune homme âgé de 24 ans, a été retrouvé gisant sur le trottoir, devant un snack de la cité de la Bricarde. Les premiers éléments de l'enquête évoquent plusieurs impacts de balles au niveau du thorax. Malgré l'intervention rapide du SMUR, les secours n'ont pu le ranimer. La scène de crime a révélé la présence de 29 étuis de calibre 5,56 mm, vraisemblablement issus d'un fusil d'assaut de type AR-15.

Une enquête criminelle ouverte par le parquet de Marseille

Le parquet de Marseille a immédiatement ouvert une enquête pour homicide volontaire. La brigade criminelle a été saisie afin de mener les investigations. D'après les premiers témoignages, le tireur aurait pris la fuite à pied, laissant peu d'indices tangibles derrière lui.

Le secteur de la Bricarde, situé à proximité du quartier de la Castellane, est tristement réputé pour ses tensions récurrentes et ses points de deal actifs. Il s'agit donc d'une zone particulièrement surveillée par les forces de l'ordre, qui orientent aujourd'hui leurs recherches vers des pistes locales, tout en examinant un possible règlement de comptes.

Kenza Fortas sort du silence : un témoignage poignant

Quelques heures après le drame, Kenza Fortas a pris la parole sur ses réseaux sociaux pour exprimer sa douleur. Dans une déclaration émouvante, l'actrice de 24 ans a écrit : "Hier, on m'a enlevé ma vie. Plus rien ne sera jamais comme avant... le goût de la vie est fini, ils m'ont enlevé ma raison de vivre, ils ont fait de mon bébé un orphelin."

La comédienne a également interpellé les auteurs de ce crime odieux : "Les personnes qui ont fait ça, vous avez laissé un bébé de deux ans derrière vous... Sachez qu'auprès de notre Créateur, il se plaindra de vous et ne vous pardonnera jamais." Ces mots, empreints de douleur et de foi, témoignent de la violence morale infligée à cette jeune mère.

Une vie bouleversée et un deuil silencieux

Dans d'autres publications, Kenza Fortas a confié son besoin de faire le deuil de son compagnon "en silence". Elle évoque une souffrance profonde et persistante : "C’est une douleur qui ne partira jamais. Chaque endroit, chaque odeur, c’est lui."

Le défunt, père de son fils Liaam, n'était connu des autorités que pour des faits mineurs tels que la consommation de stupéfiants, des délits routiers ou encore des faits de recel. Il avait néanmoins échappé à une tentative d'homicide l’année précédente, ce qui laisse supposer un contexte de tension dans son environnement personnel.

Le profil du défunt : un homme discret, mais exposé

Selon certaines sources policières relayées par Le Parisien, l’homme était décrit comme "peu connu" des services de police. Son décès a néanmoins plongé un quartier déjà sensible dans l'émoi, et soulève des interrogations quant aux causes réelles de cette exécution violente.

Conséquences et appel à la justice

Le drame qui a frappé Kenza Fortas s’inscrit dans un climat de violence urbaine persistant dans certains quartiers de Marseille. Cette tragédie personnelle relance le débat sur la sécurité dans les zones sensibles et sur la nécessité d’un soutien plus structuré aux victimes collatérales de la délinquance.

Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations avec la plus grande rigueur, déterminées à identifier et arrêter les responsables. Le soutien exprimé par les internautes à l’égard de l’actrice souligne également une prise de conscience collective face aux violences urbaines devenues tristement banales.

Un hommage à l’amour et à la résilience

Kenza Fortas, désormais veuve et mère célibataire, devra reconstruire sa vie et celle de son fils, marqués à jamais par la perte. Son témoignage bouleversant rappelle la fragilité des existences humaines face à la violence. Au-delà du fait divers, c’est une voix de plus qui s’élève contre l’inacceptable.

Ce drame, s’il suscite émotion et solidarité, pose également la question cruciale du rôle de l’État et de la justice dans la protection des citoyens. Dans l’attente de réponses concrètes, le deuil se fait dans le silence, mais la mémoire, elle, demeure.