Sorti en 2002, Joue-la comme Beckham s'est imposé comme une œuvre pionnière dans la représentation du football féminin à l'écran. Porté par Keira Knightley et dirigé par la cinéaste britannique d'origine indienne Gurinder Chadha, ce feel good movie a transcendé les genres pour devenir un film culte aux dimensions féministes, interculturelles et sportives affirmées. Aujourd’hui, vingt-deux ans après son immense succès mondial (plus de 76 millions de dollars de recettes), une suite est officiellement en préparation.
Une œuvre fondatrice pour le football féminin
Joue-la comme Beckham a contribué à démocratiser la visibilité des femmes dans le sport, en particulier dans le football. Par sa représentation positive et réaliste, le film a inspiré une génération entière de footballeuses professionnelles, à l’image d’Ada Hegerberg, Ballon d’or et fervente admiratrice de l’œuvre.
Année | Événement | Conséquence |
---|---|---|
2002 | Sortie du film | Succès critique et public international |
2005-2015 | Émergence de jeunes footballeuses inspirées | Hausse de l'inscription dans les clubs féminins |
2025 | Annonce de la suite | Effervescence médiatique et réseaux sociaux |
Une distribution en grande partie reconduite
Dans une récente interview accordée à Deadline, Gurinder Chadha a révélé qu'une large part du casting original ferait son retour dans cette suite événement. Keira Knightley pourrait donc rechausser les crampons, accompagnée d’autres visages familiers du premier opus.
Un scénario ancré dans les évolutions contemporaines
La cinéaste travaille actuellement à l’écriture du scénario, qu’elle promet en phase avec les transformations majeures survenues dans le monde du football féminin depuis deux décennies. L'avènement de nouvelles icônes telles que Megan Rapinoe ou Alex Morgan impose une actualisation du discours féministe et sportif que portera le film.
David Beckham, icône indirecte du film
Le titre du film rend hommage à la légende anglaise du ballon rond, David Beckham. À l'époque, son statut de star mondiale et son association avec le mouvement "girl power" via son mariage avec Victoria Beckham en faisaient une figure parfaite pour incarner, même indirectement, l'esprit du film. Son image progressiste a également séduit la communauté LGBTQ+ et renforcé la portée inclusive de l'œuvre.
Un tournage féministe dès les coulisses
Keira Knightley s’est formée aux côtés de véritables footballeuses professionnelles pour le rôle. Le réalisme et la rigueur de la préparation des actrices témoignaient déjà d’une volonté d’authenticité. Cependant, certaines scènes représentant l’homosexualité féminine ont été censurées en Inde, soulignant encore les défis de la représentation inclusive dans le cinéma international.
Pourquoi cette suite est-elle si attendue ?
Le film original ne se contente pas d’aborder le football : il raconte une histoire de dépassement de soi, d’affirmation identitaire, de lutte contre les préjugés culturels et genrés. C’est cette richesse narrative, alliée à une esthétique pop et fédératrice, qui explique son statut culte. La suite vise à prolonger cet héritage en phase avec les enjeux contemporains.
Un écho fort sur les réseaux sociaux
Depuis l’annonce du retour du film, les réactions enthousiastes se multiplient sur les plateformes sociales. Fans, sportives, militantes féministes ou simples cinéphiles partagent leur impatience de retrouver l’univers de Joue-la comme Beckham dans une version réactualisée.
Entre héritage et renouveau
Avec cette suite, Gurinder Chadha entend « poursuivre l’héritage que nous avons contribué à créer pour le football féminin ». En associant nostalgie, engagement féministe et pertinence sociétale, ce projet s'annonce comme un événement cinématographique majeur de ces prochaines années.
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