Le vendredi 25 juillet 2025, le mythique Wembley Stadium de Londres a été le théâtre d’un événement musical sans précédent : la reformation officielle d’Oasis. Liam et Noel Gallagher, figures emblématiques de la britpop, ont réuni plus de 80 000 spectateurs pour une soirée déjà entrée dans la légende du rock. La capitale britannique vibrait dès les premières heures de la journée. Dans les rues avoisinantes, les fans affichaient fièrement leurs tenues à l’effigie du groupe, créant une atmosphère électrique et survoltée. Carnaby Street, haut lieu du style londonien, accueillait une boutique éphémère dédiée à l’événement, générant à elle seule des recettes estimées à 250 000 euros en une journée.
Une scénographie immersive et une première partie prestigieuse
Les festivités ont commencé dès les premières heures de la soirée avec la performance de Richard Ashcroft, ex-leader de The Verve. Sa prestation énergique, ponctuée des classiques tels que « Lucky Man » ou « Bittersweet Symphony », a mis le public en condition pour accueillir les héros du soir. À 20h15 précises, l’introduction emblématique « Fuckin' in the Bushes » retentit, annonçant l’entrée en scène de Liam et Noel Gallagher, main dans la main, devant une foule en liesse. Leur simple présence suffisait à déclencher une ovation assourdissante. La magie opérait, une alchimie intacte malgré les années de silence entre les deux frères.
Une setlist mythique, concentré de tubes intemporels
Le concert débute avec l’explosif « Hello » suivi d’un enchaînement de titres iconiques tels que « Acquiesce », « Morning Glory » et « Some Might Say ». La foule, conquise, chante en chœur, créant une communion rare entre les artistes et leurs admirateurs. L’émotion est palpable, certains spectateurs n’hésitant pas à verser quelques larmes, submergés par la nostalgie. La performance vocale de Liam, fidèle à sa réputation, impressionne par sa justesse et son intensité. Noel, plus réservé, assure des passages d’une grande sobriété, ponctués d’hommages et de dédicaces à ses supporters de toujours.
Des moments d’union inoubliables dans un stade en fusion
Parmi les temps forts de la soirée, l’interprétation de « D’You Know What I Mean? » et « Stand By Me », rarement joués en live ces dernières années, a électrisé Wembley. Liam, maître de cérémonie incontesté, a multiplié les clins d’œil aux supporters d’Arsenal et initié un « Poznan » géant, réunissant toute l’enceinte dans une chorégraphie collective saisissante. Même les célébrités présentes, parmi lesquelles Tom Cruise et Dua Lipa, ont participé à la fête, témoignant de la portée transgénérationnelle du groupe.
Tableau récapitulatif de la setlist jouée à Wembley
Numéro | Titre |
---|---|
1 | Hello |
2 | Acquiesce |
3 | Morning Glory |
4 | Some Might Say |
5 | Bring It On Down |
6 | Cigarettes & Alcohol |
7 | Fade Away |
8 | Supersonic |
9 | Roll With It |
10 | Talk Tonight |
11 | Half the World Away |
12 | Little by Little |
13 | D’You Know What I Mean? |
14 | Stand By Me |
15 | Cast No Shadow |
16 | Slide Away |
17 | Whatever |
18 | Live Forever |
19 | Rock ’n’ Roll Star |
20 | The Masterplan |
21 | Don’t Look Back in Anger |
22 | Wonderwall |
23 | Champagne Supernova |
Un concert intense, un retour triomphal
À travers deux heures de spectacle, Oasis a démontré que la flamme du rock britannique brille toujours aussi fort. Avec une exécution parfaite, des arrangements fidèles à l'esprit original du groupe et une énergie communicative, les frères Gallagher ont offert bien plus qu’un simple concert : une messe rock qui restera gravée dans la mémoire collective. Peu importe les intentions commerciales ou les tensions passées, ce moment musical fut authentique, fédérateur, et d'une intensité rare dans l'histoire des performances live.
Oasis signe le concert de la décennie
Le retour d’Oasis à Wembley restera dans les annales comme l’un des événements majeurs de l’histoire du rock contemporain. Entre émotion, puissance scénique et communion avec un public multigénérationnel, le groupe prouve qu’il reste une légende vivante. Pour les 81 000 chanceux présents ce soir-là, une chose est sûre : ils ont vécu « le concert d’une vie ».
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