Le prince Harry a récemment effectué un déplacement symbolique en Angola, sans son épouse Meghan Markle. Ce voyage, entrepris le 15 juillet 2025, s’inscrit dans la continuité des engagements de sa mère, la princesse Diana, mondialement connue pour son implication dans la lutte contre les mines antipersonnel.

Accompagné de représentants de l’ONG Halo Trust, Harry a parcouru des terrains autrefois minés, exactement comme Diana l’avait fait en 1997. L’association britannique, spécialisée dans la déminage, œuvre depuis plus de 30 ans à neutraliser les dispositifs explosifs disséminés dans les zones de conflit.

Halo Trust : une mission vitale soutenue par la famille royale

Depuis sa création, l’ONG a permis la destruction de plus de 123 000 mines terrestres dans le monde, une avancée cruciale pour la sécurité des populations locales.

Meghan Markle absente : une décision liée à la sécurité

Contrairement à ce que certains observateurs espéraient, Meghan Markle n’a pas accompagné son époux en Afrique. Selon une source relayée par MailOnline, le prince Harry aurait pris la décision de ne pas l’exposer à de potentielles menaces sécuritaires. Le contexte politique et la nature du terrain ont convaincu le duc de Sussex de laisser Meghan et leurs deux enfants, Archie (6 ans) et Lilibet (4 ans), à Montecito en Californie.

Une absence qui, bien que stratégique, soulève de nouvelles interrogations sur la dynamique du couple, particulièrement dans le cadre de leurs engagements publics distincts.

Un engagement de longue date en Afrique

Le prince Harry n’en est pas à sa première mission de ce type. En 2019 déjà, il s’était rendu en Angola dans les localités de Huambo et Dirico, des régions encore marquées par la guerre civile. En 2010, il avait également visité un champ déminé au Mozambique, renforçant son engagement personnel et diplomatique pour la cause humanitaire en Afrique.

La famille royale britannique toujours divisée

Ce déplacement intervient dans un climat tendu entre le prince Harry et les membres de la monarchie britannique. Depuis son départ officiel de la famille royale en 2020, suivi d’une interview explosive accordée à Oprah Winfrey et la parution de ses mémoires en 2023, les relations avec le roi Charles III et le prince William restent distantes.

Cependant, une évolution pourrait être en cours. Des collaborateurs proches du roi Charles et du prince Harry ont récemment été aperçus ensemble à Londres. Selon Hello!, cette rencontre constitue « un début de canal de communication qui n’existait plus depuis longtemps ».

Entre diplomatie royale et engagement personnel

Ce voyage en Angola illustre parfaitement la dualité du rôle du prince Harry : entre ses responsabilités publiques héritées de son statut royal et ses engagements personnels humanitaires. Même en marge de la monarchie, Harry semble vouloir perpétuer l'héritage de sa mère en œuvrant sur le terrain et en sensibilisant le monde à des enjeux oubliés.

Une absence remarquée mais compréhensible

Meghan Markle, bien qu’absente, reste active sur d’autres fronts. Elle travaille actuellement au développement de projets audiovisuels à vocation sociale avec leur société Archewell Productions. Son absence en Angola ne doit donc pas être interprétée comme un désengagement, mais plutôt comme une répartition des rôles au sein du couple Sussex.

Une nouvelle page pour le duc de Sussex

En marchant littéralement dans les traces de sa mère, Harry renforce l’image d’un prince engagé et empathique. S’il n’est plus membre actif de la famille royale, son influence reste considérable sur les questions humanitaires, environnementales et sociales. Ce déplacement en Angola est un symbole fort de cette continuité morale et émotionnelle.

Reste à savoir si cette mission réussira également à apaiser les tensions familiales et ouvrir une nouvelle ère de dialogue entre le prince Harry et la couronne britannique.