Stéphanie Fugain indignée par la décision de la mairie de Toulouse : un refus incompris

28-07-2025 22:25 People
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Le 13 septembre, dans le cadre de la journée de mobilisation contre les cancers pédiatriques, la mairie de Toulouse a refusé d’illuminer le Capitole. Cette décision a profondément choqué Stéphanie Fugain, présidente de l’association Laurette Fugain, créée en hommage à sa fille Laurette, décédée à seulement 22 ans d’une leucémie.

Fondée dans les années 2000, l’association milite activement pour le don de sang, de plaquettes et de moelle osseuse, tout en soutenant la recherche et les familles touchées par les cancers hématologiques. Stéphanie Fugain, qui a su transformer la douleur en action, se bat sans relâche pour que ces enfants et leurs familles soient entendus et soutenus.

 

Retour sur un drame familial fondateur

Stéphanie et Michel Fugain ont partagé de nombreuses années de vie commune, marquées par la naissance de trois enfants : Marie, Laurette et Alexis. Mais en 2002, leur vie bascule avec la disparition de Laurette. Cette tragédie mettra fin à leur union. Michel Fugain confiera plus tard : « La plupart des couples ne résistent pas à la mort d’un enfant. Le mien n’a pas résisté. »

Depuis, chacun a suivi un chemin différent. Michel s’est remarié en 2014 avec Sanda, tandis que Stéphanie s’est investie corps et âme dans la lutte contre les leucémies à travers son association.

 

Un refus symbolique mal perçu

Le refus de la mairie de Toulouse de participer à l’opération d’illumination du Capitole a été vécu comme une gifle symbolique. Contrairement à d’autres grandes villes françaises telles que Paris, Lyon, Bordeaux ou Grenoble, Toulouse a décliné la proposition portée par le collectif Gravir.

Stéphanie Fugain n’a pas tardé à exprimer publiquement son indignation : « Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse refuser une telle initiative. Les raisons avancées ne pèsent pas face à l’importance de notre cause. »

 

Une interpellation directe du maire Jean-Luc Moudenc

Face à ce qu’elle qualifie de dérobade, Stéphanie Fugain s’est adressée directement au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc : « Vous êtes le maire, le chef, le responsable. C’est à vous de prendre position, de porter cette parole. Ce refus, c’est vous qui devez l’assumer. »

Sa prise de parole témoigne d’une volonté de responsabiliser les élus face à la détresse des familles et à la nécessité de sensibiliser l’opinion publique.

 

La réponse officielle de la municipalité

Face à la polémique, la mairie a publié un communiqué via l’adjoint Jean-Baptiste de Scorraille, précisant que « la ville de Toulouse soutient les causes de santé en regroupant les illuminations autour du 4 février, journée mondiale contre le cancer ».

Voici un tableau récapitulatif des principales villes et leur position vis-à-vis de l’illumination symbolique :

Ville Participation à l'illumination
Paris Oui
Bordeaux Oui
Lyon Oui
Grenoble Oui
Toulouse Non

 

Un geste symbolique au service d’une cause universelle

Pour Stéphanie Fugain et de nombreuses familles endeuillées, l’illumination de monuments emblématiques est un signal fort : il s’agit de montrer que les enfants malades et leur combat sont visibles, soutenus, et honorés.

Cette reconnaissance publique contribue à briser les silences, mobiliser les citoyens et inciter au don. Le mois de septembre, baptisé Septembre en or, est justement dédié à la lutte contre les cancers pédiatriques. Il est donc d’autant plus regrettable que Toulouse n’ait pas souhaité s’y associer.

 

Perspectives : quelles alternatives pour l’association Laurette Fugain ?

Malgré ce revers, l’association poursuit ses actions. La mairie de Toulouse a assuré sa volonté d’accompagner la campagne « Septembre en or » à travers d’autres formes de soutien. Mais pour Stéphanie Fugain, l’émotion reste vive et le besoin de reconnaissance, essentiel.

À travers cette mobilisation, elle appelle à une prise de conscience collective, à une solidarité active, et à une implication sincère des institutions. La lutte contre les cancers pédiatriques ne peut se satisfaire de gestes tièdes ou d’une neutralité apparente.

 

Une mobilisation qui ne faiblit pas

En refusant d’illuminer le Capitole, Toulouse s’est privée d’un geste symbolique fort. Mais cette décision, loin de décourager les militants, ravive au contraire leur détermination. Stéphanie Fugain incarne cette résilience et cette exigence de justice, au nom de sa fille, au nom de tous les enfants malades.

Son message est clair : chaque action compte, chaque lumière allumée est un espoir pour demain.

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Rédacteur
Julien
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Passionné d'actualité musicale et télévisuelle. Je décrypte les tendances musicales et les grands temps forts de la télévision française.

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