Le 28 juillet 2025, Énora Malagré a ravivé un épisode marquant de sa carrière en publiant une archive troublante sur son compte Instagram. Ce document met en lumière des propos déplacés tenus par le chanteur Jean-Luc Lahaye à son encontre lors d’une émission de Touche pas à mon poste (TPMP), en 2012. À l’époque, le chanteur, alors âgé de 60 ans, multipliait les remarques sexistes et déplacées à l’égard de la chroniqueuse, sous les rires du plateau.
Le contexte judiciaire de Jean-Luc Lahaye
Jean-Luc Lahaye, aujourd’hui âgé de 72 ans, est accusé de viols par plusieurs plaignantes. Il a été mis en examen en 2021 pour des faits remontant à 2013 et 2014, visant deux mineures de plus de 15 ans. Libéré en mai 2022 après sept mois de détention provisoire, il tente aujourd’hui de réintégrer la scène médiatique, malgré l’indignation d’une partie de l’opinion publique.
Année | Événement Clé |
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2013-2014 | Accusations de viols par deux fans mineures |
2021 | Mise en examen pour viols sur mineures |
2022 | Libération après détention provisoire |
2025 | Retour sur scène et interview polémique |
Une séquence choquante dans TPMP
L’intervention du chanteur dans TPMP sur France 4 est restée célèbre pour ses propos particulièrement déplacés. Face à une Énora Malagré tentant de maintenir une ligne critique, Jean-Luc Lahaye avait enchaîné les remarques lourdes et sexuellement explicites. « Tu l’auras ta fessée » ou encore « Je vais te croquer tes petites fesses » faisaient partie des phrases prononcées, sous couvert d’humour, mais qui ont choqué rétrospectivement.
Une réaction isolée à l’époque
Si aujourd’hui, de tels propos seraient immédiatement condamnés, ils avaient alors été reçus dans une ambiance de complaisance médiatique. La chroniqueuse a exprimé sur Instagram son sentiment d’isolement : « Je me suis sentie bien seule à l’époque… Si seule ». Elle évoque également une altercation plus grave, hors antenne : « Il m’avait agressée très violemment verbalement en coulisses après… et m’avait menacée physiquement ».
Un silence brisé grâce aux réseaux sociaux
Avec cette publication, Énora Malagré souhaite sensibiliser sur la banalisation des comportements déplacés en milieu audiovisuel. Elle appelle à une prise de conscience collective : « Aujourd’hui nous sommes entendues (un peu plus) et nous sommes nombreuses ».
Une parole féminine qui se libère
L’affaire s’inscrit dans une dynamique sociétale plus large, où les femmes du milieu médiatique prennent la parole pour dénoncer des comportements sexistes ou violents. Le cas d’Énora Malagré résonne avec celui d’autres personnalités ayant subi des abus ou intimidations dans le cadre professionnel.
La réponse controversée de Jean-Luc Lahaye
Dans une récente interview au Parisien, Jean-Luc Lahaye se positionne en victime d’acharnement médiatique : « Aucun collectif féministe ne m’arrêtera ». Cette déclaration a fortement indigné les internautes, d’autant plus que l’artiste officialise son mariage avec une jeune enseignante rencontrée alors qu’elle était âgée de 20 ans.
Un climat d’impunité dans les médias ?
La passivité du plateau de TPMP en 2012 est aujourd’hui remise en question. Les réactions rieuses des chroniqueurs et du présentateur Cyril Hanouna contrastent avec la gravité des propos. Cette absence de remise en question médiatique à l’époque contribue à entretenir un climat d’impunité pour les personnalités accusées de comportements inappropriés.
Un tournant dans la prise de parole médiatique
Le témoignage d’Énora Malagré marque une nouvelle étape dans la libération de la parole. En partageant publiquement cet épisode, elle interpelle sur la nécessité de transformation des dynamiques de pouvoir dans le monde des médias. Son courage contribue à faire évoluer les mentalités et invite à une vigilance accrue face à toute forme d’abus.
Elle conclut son message avec une détermination sans faille : « Je suis sur ses côtes depuis 15 ans, et si, on y arrivera. »
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